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APPEL EN FAVEUR DE LA FONDATION D'UN TRIBUNAL INTERNATIONAL QUI JUGE LES MANDANTS ET LES ÉXÉCUTANTS DU GÉNOCIDE ET DES CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ COMMIS SUR LE TERRITOIRE DU GUATÉMALA

Attendu que la Commission pour l'élucidation historique (CEH), fondée sur mandat de l'ONU dans le cadre des accords de paix entre la guérilla (URNG) et le gouvernement guatémaltèques, a documenté de manière irréfutable, dans le rapport présenté à Guatémala le 25/02/1999, qu'au Guatémala, durant les années de la guerre civile, ont été commis les délits de génocide et de crime contre l'humanité entraînant la mort de plus de 200.000 personnes, en très grande majortité des civils appartenant à la communauté maya;

que la CEH a prouvé, documents à l'appui, la responsabilité directe des agents de l'État guatémaltèque et de groupes paramilitaires contrôlés par l'État lui-même, ainsi que le fait que la majeure partie des violations des droits de l'homme ait été perpétrée sur ordre ou avec le bon vouloir des plus hautes autorités militaires;

que la documentation prouve également la responsabilité de gouvernements d'États étrangers, comme celui des États-Unis d'Amérique qui, par l'intermédiaire de différentes structures, y compris l'Agence Centrale d'Information (CIA), appuya directement et indirectement certaines opérations illégales de l'État Guatémaltèque;

attendu que la Résolution du Parlement européen votée en juin dernier, faisant suite à la déclaration du 26 avril 2000 de la Présidence sur la situation des droits de l'homme au Guatémala, dans laquelle on demande au Gouvernement du Guatémala de poursuivre les crimes contre l'humanité commis dans le pays, d'en juger et d'en punir les responsables, à ce jour, n'a produit aucun résultat concret;

attendu que le Statut constitutif du Tribunal pénal international (Rome, 7 juillet 1998 et les mises à jour suivantes) engage la communauté internationale dans la voie de la défense des droits de l'hommme et de la poursuite des responsables de crimes contre l'humanité, en particulier lorsque les juridictions nationales s'en montrent incapables ou ne remplissent pas leurs obligations:

attendu qu'a été constitué, sur délibérations du Conseil de Sécurité de l'ONU remontant à mai 1993 et mai 1998, un Tribunal pénal international pour les crimes contre l'humanité commis durant la guerre civile à partir de 1991 sur le territoire de l'ex-Yougoslavie;

NOUS DEMANDONS

à l'Assemblée Générale del'Organisation des Nations Unies,
au Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies,

une action cohérente et résolue afin que, des déclarations de principe l'on passe à des initiatives concrètes répondant aux intérêts de l'humanité, et non pas seulement à ceux des puissances dominantes, et que l'on arrive dans les délais les plus brefs à la CONSTITUTION DU TRIBUNAL INTERNATIONAL POUR LES GÉNOCIDES ET LES CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ COMMIS SUR LE TERRITOIRE DU GUATÉMALA.

Adesioni al 10. 9. 2001

REDAZIONE "IL GRANDEVETRO", Pisa
REDAZIONE "IL PONTE", Firenze
REDAZIONE "TESTIMONIANZE", Firenze
REDAZIONE "GUERRE & PACE", Milano
REDAZIONE "NonSoloContro", Torino
LEGA INTERNAZIONALE PER I DIRITTI E LA LIBERAZIONE DEI POPOLI, Roma
Associazione BERRETTI BIANCHI , Montecarlo (Lucca)
RSU del NUOVO PIGNONE G.E. di Firenze
RSU FRIGOR-BOX Srl (Scandiano, RE)
COMUNITA' DELL'ISOLOTTO, Firenze
CIRCOLO DI POLITICA E CULTURA "IL FILO ROSSO", Firenze
CIRCOLO CULTURALE " AGORA' ", Pisa
Associazione culturale "PAROLE &MUSICA", Borgaro T.se (TO)
TELMO PIEVANI, caporedattore di PLURIVERSO
DANIELE BARBIERI, redazione di "CARTA" (Il manifesto), Roma
AURA MARINA ARRIOLA, Instituto Nacional de Antropologia e Historia de México
MARIANO TURIGLIATTO, Sindaco di Grugliasco (TO)

DARIO FO, premio Nobel                      CLAUDIO MAGRIS
NOAM CHOMSKY                                 VINCENZO CONSOLO
DOMENICO GALLO                             MANLIO DINUCCI
PIO BALDELLI                                       CARLO BIASINI
FRANCO BARTOLINI                             DARIO PACCINO
CESARE BERMANI                                 FRANCA RAME
MIRELLA BONGIOVANNI                     FRANCO RUSSO
BRUNO   BORGHI                                  ANDREA GORINI
PIERRE CARNITI                             SEBASTIANO TIMPANARO
PAOLO CENTO                                      GIOVANNI GOZZINI
GIOVANNI COMMARE                         ANTONIO LA PENNA
MASSIMO CONSOLI                             EUGENIO MELANDRI
SIMONETTA CRISCI                             GIOVANNA LOMBARDI
CARLO DAMI                                         FABIO MARCELLI
CLAUDIO DEL BELLO                     SIMONETTA MASSARONI
ENZO FILOSA                                   GIORGIO VAN STRATEN
MARIA TUMMOLO                            CAMILLA CAPPUCCINI
MARIA MILAZZO                                   FRANCO GROSSO
GIOVANNA BERTOLDI                         ROSSANA CALTERI
GIOVANNI LENZI                                  MARIO LENZI
DANIELA TASSELLI LENZI                 RENATO SIMONI
MARIA LUISA LENZI                             ALAIN BICHON
ROMANO LUPERINI                        GRAZIANA PANACCIONE
DOMENICO MILANI                             BENIAMINO DEIDDA
ETTORE SQUILLACE                           FRANCESCA ALFANO
MARIA BILENCHI                                 MAURO GADDI
RAFFAELLO BURNAZZI                      SIMONETTA AICARDI
CHIARA SOMMAVILLA                        SEVERINO SACCARDI
SIMONE SILIANI                                   ENZO MAZZI
LUCIANO ARDESI                                GIUSI PROVINO
PIERO PADOVANI                                PIETRO CATALDI
ROBERTO GRILLANDA                        PIERO CALZA CITA
LAURA CAIOLA
ASSOCIAZIONE "TRANSAFRICA-SVILUPPO"
COMITATO DI SOLIDARIETA' CON IL NICARAGUA, FIRENZE SUD

APPRENDIAMO: Instituto de Estudios Políticos, Económicos y Sociales
Unidad de Información y Análisis

Reporte Diario de análisis de tendencias

Guatemala, miércoles, 25 de abril de 2001 - Núm. 072

DERECHOS HUMANOS

Demandan Justicia

La Premio Novel de la Paz 1992, Rigoberta Menchú, quien mantiene una demanda contra el general retirado Efraín Ríos Montt, presidente del Congreso y a quien acusa de genocidio en Guatemala; demandó ayer "un tribunal ad hoc, que juzgue los delitos de lesa humanidad cometidos en América Latina, tal como se ha hecho en la ex Yugoslavia o Ruanda.

Menchú, declaró que: "En Guatemala, donde han habido 200 mil muertos o desaparecidos, lo más importante para nosotros es no perder las evidencias del genocidio", para que se castigue a sus responsables. Sin embargo aseguró que eso no se alcanzará en Guatemala. Indicó además: "tenemos preparadas 52 querellas, pero no vamos a presenta ninguna de ellas en Guatemala, porque ahí desaparecen las pruebas, se secuestra a los expedientes, se persigue a los testigos y, por ello, hacerlo supondría, realmente, poner en riesgo a toda la gente".

Mail to: gicomma@libero.it

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