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L'Enigme de l'Albanie et de Enver Hoxha
De Gaulle, il admirait Enver Hoxha
Où va-t-il le monde
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Où va-t-il le monde?
Introduction
La période aprés les années 90, en particulier pour
l'Europe, représente une période qualitativement nouvelle. Depuis 1917,
lorsqu'en Russie a triomphé la révolution socialiste et jusqu'en 1989, lorsque
le socialisme fut désagrégé et écroulé, l'Europe a été
l'arène de la confrontation entre deux systèmes opposés. Cette
confrontation a connu des dimensions larges et multiples, spécialement parés
la création du camp socialiste issu de la Seconde Guerre mondiale. Par
conséquent, même les rapports internationaux de cette période refléteraient
d'une manière naturelle cette confrontation de géants, comme étaient les deux
camps. La conséquence des contradictions sévères entre deux systèmes fut
même le déclenchement et la solution de divers conflits à
l'intérieure des rapports internationaux. On cite ici le conflit
américano-vietnamien et le conflit soviéto-afghan. Ces conflits ont été
résolus en ayant recours à la violence. Durant 50 ans de suite, le monde a
vécu dans l'anxiété de la guerre nucléaire. La crise cubaine a fait pencher
le monde au bord de la précipice du massacre général. Les leaders des deux
camps furent les Etats Unis d'Amérique et l'Union soviétique.
La période des contradictions entre deux leadership a mis en
évidence le fait que durant les 50 ans ils ne se furent lamais affrontés
directement, mais toujours ils ont préféré la périphérie. C'étaient les
petits pays qui ont été devenues des champs d'expérimentation et de
confrontation entre eux. Le Vietnam, l'Afghanistan, l'Angola, le Chile, l'Iraq,
le Liban, la Palestine etc, furent quelques uns des champs de bataille où les
grands ont prouvé leurs forces et expérimenté leurs armes au cours de 50 ans
de suite.
Le renversement du socialisme et les efforts fournis à créer un nouveau type
de rapports ont éveillé et continuent d'éveiller chez des millions de
personnes et chez les peuples de grands espoirs afin de créer un nouveau monde
sans conflits et désaccords, où régnèrent la harmonie et le consensus
général. Ces espoirs ont été et sont toujours très grands chez les petits
peuples et les états sous développées. La période des années 1990-1996 est
marquée par des événements et des phénomènes, qui ont été accompagnés
par des déceptions des millions de personnes. C'était la propagande qui a
minimisé jusqu'à maintenant la signification et l'essence de ces événements.
L'axe de cette propagande a présenté ces événements comme des conséquences
de la guerre froide, comme des survivances de la pensée communiste, comme
transitoires etc.
Sur cette base, le but de ce livre constitue en efforts modeste à clarifier que
:
-C'est-ce que c'est l'anxiété des états et des peuples, seulement une
conséquence de la guerre froide ou bien l'accompagnateur permanent des rapports
internationaux?
-Qu'est-il le totalitarisme, une caractéristique des états anciens socialistes
ou bien un accompagnateur permanent des rapports internationaux?
-Est-ce que l'indépendance réelle des petits peuples
existe-t-elle, ou bien comme le passé, est-elle punie par les grands?
-Est-ce qu'il y a des chances à créer le nouvel ordre
mondial, ou il n'est rien d'autre qu'une fiction colossale de la
propagande?
-Est-ce que les rapports actuels internationaux
avancent ou bien on se trouve dans une phase où ces rapports ont fait un grand
retour en arrière etc. ?
Est-ce que le totalitarisme existe dans les rapports internationaux?
Des politiciens, des penseurs et des analystes remarquables ont largement
analysé la conception du totalitarisme. Ils ont traité en détail les liens
communs et les différences existant entre l'autoritarisme, la dictature et le
totalitarisme. Dans cette analyse chacun des auteurs mettent en évidence son
individualité et ses particularités. Cependant, les définitions qu'ils ont
avancé, ont un point en commun: Le totalitarisme n'est rien d'autre que la
violation de la liberté de l'individu ou bien le totalitarisme s'éléve sur la
destruction des droits de l'homme. L'essence du totalitarisme consiste à
l'angoisse du lendemain, tandis que son trait fondamental est manifesté par la
théorie de l'UN.
Ces définitions, qui sont le résultats des études larges et multilatérales,
en particulier des évolutions dans les pays anciens socialistes, en priorité
l'Union soviétique, constituent naturellement un mérite indiscutable de ces
auteurs. Mais, sans pour autant nier leur contribution multilatérale dans cette
analyse, il est important de mettre en évidence le fait que tous ces auteurs
ont manifesté deux défauts trés importants. Ces défauts, indépendamment du
désir des auteurs pre-cités ou de leurs multiples adorateurs dasn le monde, en
fin de compte, compromettent l'objectivité de leurs conclusions ou de leurs
affirmations.
Que sont-ils ces défauts, comme sont-ils manifestés et quel
en est-il le motif? Qu'est-elle la sphére d'action du totalitarisme à
l'époque de la guerre froide et aujourd'hui?
Premiérement: Ces penseurs ont largement traité le totalitarisme, le
dictature, l'autoritarisme comme un probléme esolé à l'intérieur d'un état
ou d'un groupe d'état, en particulier à l'intérieur des états socialistes. A
leur avis, le totalitarisme est un phénoméne qui agit seulement dans le cadre
d'un état pareil. Il ne se rencontre pas sur d'autres types d'états, mais
seulement sur les états socialistes. En fin de compte. il n'est rien d'autre
que la progéniture de l'idéologie communiste. On trouve refléter ce défaut
d'une maniére ou d'une autre chez tous, mais quelques uns parmi eux sont plus
ouverts. Ainsi pas exemple tout ouvertement, Sartor, ne considére nullement le
fascisme italienet l'état fasciste comme un ètat totalitaire, bien qu'il
affirme que c'était Mussolini celui qui a inventé l'expression "état
totalitaire". Voici son affirmation à ce propos: "Le mot
totalitarisme fut utilisé pour la premiére fois en 1925 et le mot
autoritarisme, fut inventés par le fascisme. Selon Mussolini, l'expression
"l'état totalitaire" sonnait comme quelque chose d'importante, qui
fait une grande impression. L'étiquette "l'état totalitaire", était
complimenteuse pour sa fierté et soutenante pour sa rhétorique. Cependant
selon lui, ces expressions étaient principalment rhétoriques.En Italie le
fascisme était un cas pur de dictature autoritaire, beaucoup plus qu'une simple
dictature mais beaucoup moins qu'un état totalitaire" (Sartori, Encore une
fois sur la théorie de la démocratie, tome 1, p.206)
Voici maintenant les arguments de Sartori:
Premier argument!: "aucun italien qui a vecu le
fascisme, n'a ecrit quelque livre scientifique qui considère sérieusement le
fascisme comme totalitarisme" (même tome, p. 206).
Deuxième argument!: "En effet, Mussolini a mis fin au
conflit avec le Vatican ( en connaissant à l'eglise catholique le droit
d'intervenir dans les affaires internes de l'Italie ce qui considéré
comme inacceptable par le régime libéral- démocratique), il a gardé la
monarchie et il ne se fut jamais efforcé d'infiltrer dans l'armée ( dont les
officiers de carrière ont été restés fidels aux symboles de la monarchie
durant toute la période du régime fasciste). Si une situation pareilles
s'appèle totalitaire, alors il n'a pas de sens d'utiliser cette notion".
(Sartori, Encore une fois sur la théorie de la démocratie, tome1, p. 223)
D'autres ont cherché d'élargir la sphère de l'activité de
la manifestation et de l'influence du totalitarisme. L'un des penseurs les plus
éminents de notre siècle, Claude Leford affirme à juste titre que " face
à une opinion propagée, le totalitarisme ne sort pas d'un changement de la
manière de la production, ce qui est témoigné parle phénomène du fascisme
allemand ou italien qui ont trouvé de confort en gardant une structure
capitaliste, indépendamment des modifications appotées grace à l'intervention
de l'état en économie". (Leford, la démocratie et le totalitarisme,
p.32). Mais rien de plus. Toute son analyse ultérieure qu'il fait aux
phénomènes du totalitarisme, se base seulement à l'expérience des pays
anciens socialistes. Il a des centaines d'oeuvres ecrites par des dizaines de
philosophes ocidentaux qui considèrent le socialisme comme le synonyme du
totalitarisme et de l'état totalitaire. Cependant, dans des moments
déterminés, le philosophe et le scientifique ressentent la subjectivité de
leur analyse, c'est pourquoi ils s'efforcent de consoler et de
tranquilliser leur conscience scientifique. Sartori cherche à justifier
ce defaut en affirmant que le nazisme et le fascisme n'éxistent plus, ils sont
morts, tandis que le communisme est toujours vivant. Voici son affirmation à
cette question:
"Grace à la parution en scène du monde de
jeunes générations, le fascisme ensemble avec le nazisme ont passé
graduellement à la deuxième ligne (c'était comprehensible, parce que tous les
deux ont été morts) et le communisme (lequel au contaire était sain et
vivant) a été progressivement devenu le centre du débat, ce qui rendait le
totalitarisme un objet de débat" (Sartori, encore une fois sur la théorie
de la démocratie, tome1,p.206). Comme il ressort, la couverture est une fine
membrane. Cette affirmation de Sartori nous semble plus une justifiation qu'une
analyse argumentée scientifiquement. Quiconque qui connait tant soit peu
l'histoire nouvelle et moderne de l'Europe, de l'Amérique, de l'Asie ou bien de
l'Afrique, sait parfaitement que les régimes de Franko et de Salazar en
Europe, les états totalitaires en Asie et en Amérique Latine, ne furent
jamais communistes, mais capitalistes. Les motifs qui ont fait naitre et ont
tenu vivant le totalitarisme de ces pays n'ont pas tiré l'attention des
penseurs multiples dans le monde occidental. Les régimes de Franko et de
Salazar ou les autres régimes totalitaires ont été des amis et les alliés
des classes politiques des états dont appartiennent les penseurs pré- cités.
C'est pourquoi, au plus, leurs cas ont été cités en tant que des
désignations ou bien des moyens de comparaison à l'égard des états anciens
socialistes, pour mettre mieux en évidence le niveau élevé du totalitarisme
dans ces pays-là.
Bien que Sartori donne une précise définition très
importante lorsqu'il évoque le changement entre le totalitarisme et la
dictature, son plus grande attention est dédiée au totalitarisme des pays
socialistes. Je présente ici son opinion à propos de cette grande question:
"Il est vrai qu'un simple dictateur peut agir beaucoup plus brutalement, en
ayant recours aux actes cruels, aux crimes, aux tortures et à la violence
policiére et inhumaine, qu'un dictature totalitaire" (Xh. Sartori, Encore
une fois à propos de la democratie, tom 1, page 214). Par éxemple, la
dictature militaire de Augusto Pinochet au Chile, en vertu des
informations et des tèmoignages donnés par les analystes occidentaux
eux-même, a été beaucoup plus cruelle et sanguinaire que tout autre état
socialiste. Des centaines et des milliers de tués et de disparus, qui furent
des victimes de cette dictature, et qui ont été le sujet des dizaines de
romans, des films de longs métrages et de transmission télévisées trés
touchantes, comme par éxemple le film "A Santiago il pleut",
"La maison des esprits" etc, n'ont pas tiré l'attention de la plupart
des penseurs et des politologues occidentaux. Parce que, à leur avis, elle fut
simplement une dictature "simple", tandis que le totalitarisme est
plus dangereux.
Il est clair que dans leurs oeuvres et leur concéption, il a été plus
important de s'occuper de confrontation entre le socialisme et le capitalisme,
que de l'objectivité de l'analyse, des phenoménes qui naissent au cours de
l'évolution de la société en général et qui ne sont pas le débit exlusif
de tel ou de tel autre systéme. Selon mes observations,ce sont seulement Hanah
Arendt et Zigsmund Brzezhinski qui font éxeption. Dans leurs oeuvres ils ont
traité d'une maniére particuliére ce probléme même à l'interieur des
états capitalistes. Ils ont analysé d'une même maniére la nature et le
fonctionnement des systémes fascistes et nazistes. Pour analyser
ultiérieurement ce problem il est important de connaître la définition des
sources du totalitarisme donnée par Hanah Arendt. Voici son affirmation:
"Le philistin, qui se retire dans sa vie privée, qqui se dédie
seulement à sa propre famille et à son progrés, est la derniére créature
déjà dégénérée de la confiance bourgeoise à la suprématie de l'interêt
privé....L'homme du peuple qui fut organisé par Himmler pour faire les crimes
massives des plus féroces dans l'histoire de l'humanité, ressemblait plus aux
philistines qu'à l'homme de la foule populaire. Il n'est rien d'autre que le
bourgeois, lequel, sur les ruines de son mende, s'inquiétait principalement de
sa propre securité et il était prédisposé de sacrifier tout, la confiance,
l'hhonneur, la dignité face à la provocation la plus insignfiante"
(H.Arendt, Essai sur la politique, page 34). De plus est, Arendt dans ses
oeuvres considérait le mode de vie occidental, comme la source du
totalitarisme.
Deuxiémement: dans ces études et analyses, les définitions du totalitarisme,
de l'autoritarisme et de la dictature, sont multiples. Ils abordent tous les
aspects et tous les éléments de la vie sociale et politiqué à l'intérieur
des états socialistes, dont la majorité ont analysé et ont avancé les
ressemblences et les différences éxistant entre le totalitarisme,
l'autoritarisme et la dictature etc. Mais lorsqu'on lit les oeuvres de ces
penseurs traitant cette question majeure de l'organisation de la société, on
ne peut pas constater une particularité qui provoque la réflexion.
L'analyse de ces penseurs sur la totalitarisme et l'autoritarisme est tronquée,
elle n'est pas compléte. Pourquoi est-elle pareille? Dite figurativement, c'est
presque la moitié de la realité sociale et politique qui manque à cette
analyse. Ce défaut est présenté aussi bien hier, dans les oeuvres rédigées
dans l'atmosphére et la psychologie de la guerre froide, qu'aujourd'hui même
lorsque le socialisme est renversé et on évoque beaucoup la théorie de la
démocratie et sa réalité européene et mondiale. Quel est-il ce défaut si
important, qui est égal à la moitié de la réalité sociale et politique du
monde du passé et du monde moderne? D'une maniéré simple, le défaut de
l'analyse de ces penseurs peut être généralisé et formulé aux questions:
-Quelle fut-elle et quelle est-elle la sphère de la
manifestation du totalitarisme et de l'autoritarisme?
-Le totalitarisme a-t-iléxisté seulement au sein d'un état ou bien même dans
les rapports internationaux ?
-Est-ce que le totalitarisme éxiste-t-il même aujourd'hui
dans les rapports internationaux ? Qui sont-ils les porteurs de ce totalitarisme
aujourd'hui et quels sont-ils ses motifs?
-Le totalitarisme est-il la créature de l'idéologie
communiste ou bien a-t-il des racines plus profondes ?
Est-ce qu'on peut éliminer le totalitarisme dans les
rapports internationaux ou bien il a éxisté et il continuera d'éxister aussi
longtemps qu'éxisteront les rapports inter-étatiques ?
Ce ne sont pas des questions mais des préoccupations des penseurs. Aussi bien
hier durant l'époque de la guerre froide, qu'aujourd'hui, indépendamment des
changements supérficiels, elles ont éxisté et continueront d'éxister dans la
réalité européenne et mondiale.
Toutefois, par malheur, elles ne trouvent pas une réponse complète et
argumentée dans les oeuvres de nombreux penseurs de renomé mondiale, qui ont
traité dans leurs études le totalitarisme et la démocratie. Où persiste-t-il
l'essence de ces questions, auxquelles se sont dérobés et continuent de se
dérober beaucoup de penseurs et d'analystes remarquables? Deuxièmement
quels étaient-ils et continuent d'être les motifs de cette dérobation?
Les ordres économiques et sociaux se succèdent, ils ont remlpacé l'un
l'autre, ils se sont perfectionnés ou bien ils ont dégénérés, mais à tout
cas les rapports inter-étatiques ont éxisté et continuent d'éxister, ils
sont pluriséculaires. Ces rapports inter-étatiques éxistent et se
développent dans le temps moderne entre les états dévéloppés et puissants,
entre les états d'un continent et les états des autres continents, entre les
états capitalistes de l'Europe et les états anciens socialistes de l'Europe
centrale et orientale qui souhaitent édifier le capitalisme, etc. Le domaine de
ces rapports inter-étatiques est varié, aussi bien jadis, dans l'histoire
ancienne et nouvelle que même aujourd'hui dans l'histoire contemporaine. Dans
son cadre éxistent les rapports de courtoisie, les relations culturelles et
sportives, les rapports commerciaux, les rapports politiques et militaires,
fonctionnent les organismes internationaux , multiples et inombrables, lesquels,
après les années 80-s se sont multipliés et ne cessent pas de se multiplier.
Ces rapports, que dans les conditions normales sont si ordinaires, prennent
d'importance et d'intensité dans des périodes de changements globaux. Ce qui
s'est produit après la Première Guerre, qui a eu comme conclusion finale la
fondation de la Ligue des Nations. Ce qui s'est produit après la Seconde Guerre
mondiale, lorseque pour la première fois dans le camp des alliés se sont
trouvés des états d'ordres economiques et sociaux différents, etc. Ce qui
s'est produit après la Seconde Guerre mondiale lorsque les rapports
internationaux, indépendamment des couvertures, avaient dans leur essence la
confrontation entre deux groupements politiques, économiques et militaires. Ce
qui s'est produit et se produit même après les années 90-s, lorsque les
états anciens socialistes se sont alignés dans le camp du capitalisme. Cette
période fut marquée et continue d'être marquée par la propagande comme une
période inconnue jusqu'à présent.
Après l'échec du socialisme on a beaucoup évoqué et ne
cesse d'évoquer un nouveau type de rapports internationaux. Comme partout,
même ici on préconise en grand les standards démocratiques dans les relations
entre les états. Cependant, vu de la pratique concréte et dépourvue de la
phraséologie et des raffinements, la nature de ces rapports a changé trés
peu. de plus, ce changement n'a pas touché l'essence, mais leur fa4ade
seulement.
En 1960, pour protéger sa liberté et son indépendance, l'Albanie fut
détachée du camp socialiste de cette époque-là. En signe de vengeance,
l'Union soviétique a interrompu les aides en céréales, pour obliger à se
soumettre. Tandis que plus tard elle a coupé même les relations diplomatiques.
En 11968 même la Tchecoslovaquie, pour protéger sa liberté et son
indépendance, a cherché de quitter le camp socialiste. Mais les forces du
Traité de Varsovie, ayant à leur tête les soviétiques, sont intervenu et
l'ont occupé en violant ainsi le droit d'un peuple de vivre comme il veut, en
lui dictant la maniére de l'organisation d'état. Aucun des analystes
occidentaux n'a considéré ces deux cas comme des phénoménes de
totalitarisme.
En 1973, au Chile, grace aux éléctions, les forces
démocratiques dirigées par Salvdor Allende ont pris le pouvoir. C'était le
peuple chilien qui a choisi lui-même librement sa classe dirigeante. Mais, peu
de temps aprés, l'Amerique, à l'aide du général Augusto Pinochet, en ayant
recours à une violence et à une terreur féroces, a reussi de renverser le
gouvernement d'Allende, en violant la liberté d'un peuple tout entier. Et
personne ne l'a considéré comme un acte de totalitarisme. De plus est,
jusqu'en 1995, Pinochet était ministre de la guerre.
En 1975 a Helsinki fut réunie une conférence qui fut
appelé la Conférence sur la Sécurité européenne. Dans cette conférence oû
le premier violon étaient l'Amérique et l'Union soviétique, beaucoup de
décisions ont été prises. Entre autres, cette conférence a réellement
sanctionné la division de l'Europe en deux sphéres d'influence, comme il a
été décidé par la Conférence de Yalta. En même temps cette conférence a
connu comme une chose légitime la théorie chauvine de Léonid Breznev à
propos de la souveraineté limitée au sein des états socialistes. Sept ans
plus tôt de la tenue de cette conférence, au milieu d'Europe et tout à fait
ouvertement, la Tchécoslovaquie fut occupée. La conférence et ses décisions
prises n'ont fait rien d'autre qu'ont rendu légale cette occupation. Même
beaucoup d'analystes occidentaux en ont affirmé. Voici l'une de ces
affirmations: "L'accord de helsinki était extrémement favorable aux
russes, parce qu'enfin nous avons légitimé l'occupation staliniste de la
moitié de l'Europe. A part cela, nous avons accepté même un autre paragraphe,
c'est-à-dire que nous n'intervenons pas aux événements possibles dans le camp
russe. Nous avons donné le feu vert aux russes de faire ce qu'ils veulent dans
cette région" (Jean Noel Lipkowski, cité en se basant à "Le monde
provenant du froid", page 218).
Il y a beaucoup d'autres événements, de conflits et de désaccords, mais même
ce que nous avons anylysé ci-dessus, sont suffisants à poser la question:
est-ce que ces événements étaient des actes de totalitarisme dans les
rapports internationaux, ou bien étaient-ils des actes démocratiques? Est-ce
que l'aspiration d'un peuple à la liberté et à l'autodétermination est une
aspiration démocratique ou totalitaire?
La littérature abondante, occidentale ou orientale, a traité ces événements
principalement dans le cadre de la chronique. Tandis que les analystes de
beaucoup de pays anciens socialistes, en évoquant les événements qui
s'attachent à l'ex-Union soviétique, ont donné et donnent à ces événements
seulement une couleur idéplogique, en les présentant comme une progéniture du
comunisme. Indépendamment de ce qu'ont dit aujourd'hui quelques sociologues
conformistes, particulièrement des pays anciens socialistes, il y a des
témoignages qui prouvent que ces événemnts ont été des actes de
totalitarisme, soit lorsqu'ils ont eu lieu dans l'ex-camp socialiste, soit
lorsqu'ils se sont produits dans le camp capitaliste ayant a sa tête
l'Amérique.
En règle générale les ploiticiens de l'ouest ou de l'est ont justifié ces
attitudes au nom de celle qui est appelée la réelle-politique ou bien la
politique de la protection de l'équilibre du monde. L'un des plus grands
politiciens de la deuxième partie de notre siècle, Henry Kisinger affirme
clairement cette vérité, au cours de la rencontre qu'il a eu avec le ministre
des Affaires etrangères de la Tchécoslovaquie, Jiri Haçek peu avant
l'occupation de la Tchécoslovaquie. Dans l'entretien avec Kisinger, Haçek a
demandé le soutien euro-américain pour se détacher de l'Union Soviétique.
Voici la réponse de Kisinger : "Certes, vous êtes en train de faire une
bonne chose, mais, si vous entrez en conflit avec vos amis soviétiques, je
regrette de vous dire que personne à l'occident ne peut vous aider, parce que
cela est lié à l'équilibre des forces".
Après la conférence de Helsinki, l'Union Soviétique a attaqué et
occupé l'Afghanistan, l'Amérique a attaqué et occupé le Panama et la
Grenade. Les justifications avancées par ces deux états qui furent des
superpuissances mondiales, ont été liées prétendument à la défense de
leurs intérêts stratégiques. Au nom des intérêts d'un état qui est grand
et puissant, on reprime et on viole la liberté nationale d'un autre état
petit. On pose de nouveau une question: Est-ce que ces actes constituent des
rapports totalitaires ou bien des rapports démocratiques? Quequ'un peut
declarer, en justifiant ces événements, que telle était cette époque-là.
Mais, pour le moment, acceptons nous ce raisonnement. A cette période-là, le
monde fut divisé en deux camps, deux systèmes éxistaient qui étaient en
guerre entre eux, alors on dit que des actes pareils one été justifiables.
Evoquons-nous la période après les années 90-s, quand une nouvelle époque
dans les rapports internationaux a commencé. Le socialisme est renversé en
Union Soviétique et dans les autres états de l'Europe. Est-ce qu'on a vu
durant cette période,dans les rapports internationaux des événements pareils
ayant le totalitarisme dans leurs fondements? Malheureusement, oui. Les cinq
années qui ont écoulé, aident à constater que le totalitarisme persistent
encore dans les rapports internationaux. Sartori affirme que la violation de la
liberté est lié inévitablement à la peur qui est le reflet le plus
lucide du totalitarisme et des relations totalitaires. Mais ni Sartori ni
Brzezhinski, ni Leford, ni autre, n'ont declaré que leurs conclusions sur le
totalitarisme son valables seulement lorsqu'on évoque un individu particulier,
sa peur et son liberté. Au contraire, ils partagent tous l'idée selon laquelle
ces définitions sont valables même quand on analyse un peuple ou une éthnie
précise.
Analysons-nous l'éxemple de Bosnie et de son peuple. La tragédie et le
massacre du peuple bosniaque sont très connus. Ne fut-il pas l'éxemple de
Bosnie un éxemple typique de totalitarisme dans les rapports
internationaux? Durant des années de suite, le peuple de Bosnie a vecu,
éprouvant une profonde angoisse en attendant l'accord et la compréhension des
grandes puissances à proposdes zones d'influence pour mettre un terme à sa
tragédie. Alors, durant cinq années de suite, un peuple tout entier fut
massaccré d'une manière barbare et il attendis que l'Amérique, la Russie, la
France, l'Angleterre, l'Allemagne s'entendent pour fixer la mesure de sa
liberté.
Après la désagrégation du Traité de Varsovie, beaucoup de gouvernements des
pays anciens socialistes, dans leurs doctrines défensives, ont declaré et
continuent de declarer à haute voix qu'ils ne considèrent en ennemie aucun
état voisin ou lointain. Cette idée est éxprimée d'une manière plus
complète par la classe politique de l'Albanie et de la Tchéquie. Tout de
même, d'une manière ironique et paradoxale, presque tous ces états ont
demandé d'adhérer au Pacte de l'Atlantique du nord. La classe politique de ces
pays qui éxige la protection d'une organisation militaire, indépendamment de
déclarations de divers politiciens sur la paix générale; est saisie de peur.
C'est la peur pour défendre la souveraineté, la peur pour protéger la
liberté et l'indépendance de leurs pays et de leurs états.
Comment est-elle affrontée cette peur? les grandes
puissances de l'Europe et l'Amérique ne se dépêchent pas. Même ici il y a
des motifs. Elles ne veulent pas aggraver leurs relations avec la Russie.
Malgré la désagrégation de l'Union soviétique, malgré les énormes
difficultés de la période de l'édification du capitalisme, la Russie,
particuliérement dans le domaine militaire constitue encore une superpuissance
potentielle. C'est là le motif que les grandes puissances de l'occident
attachent beaucoup plus importance aux relations amicales et correctes avec la
Russie qu'aux supplications de beaucoup de petits états de l'Europe centrale et
orientale. Alors elles ont trouvé une solution de compromis. on a donné à ces
pays un euphémisme qu'on a appele "la partenairité à la paix"
Exprimé plus simplement, cela veut dire qu'aux temps de paix ces états seront
des partenaires de l'Organisation de l'Atlantique du Nord. Mais il
comprehensible que les peuples ont peur dans les temps de guerre et non pas dans
la paix. A ce propos Fejto constate à juste titre que "C'était une grande
désillusion pour les gouvernements post-communistes de l'Europe centrale, qui
espéraient de jouir de l'attention occidentale prioritairement et que
deux ans plus tard, aprés le renversement de 1989, ils ont constate avec
douleur que les relations avec l'URSS ou avec ce qui est resté de l'URSS,
continuent d'être prioritaires à l'élaboration des politiques
occidentaux" (Fejto François, La fin des démocraties populaires, page
428). C'est pourquoi la peur pour la liberté nationale continue d'être
considére comme un menace principal par ces pays. Alors, n'est-ce pas cet acte
un éxemple de totalitarisme dans les relations internationales?
L'opinion européenne connait parfaitement la question kurde.
Un peuple de 24 millions de personnes qui non seulement n'a pas son propre
état, c'es-à-dire n'est pas libre de créer cet état, mais en étant morcéle
dans quatre autres états, est devenu l'objet d'un genocide farouche. Ce
génocide a éxisté durant la période de la guerre froide et ne cesse
d'éxister même aujourd'hui, lorsque la guerre froide a pris fin. Face à la
demande d'un peuple qui éxige sa liberté, l'oreille de la communauté
internationale est sourde. Les interprétations et les spéculations à propos
de la couleur selon laquelle le peuple kurde éxige son liberté sont rebattues.
La lutte pour la liberté nationale n'a pas de couleur politique, elle n'est ni
rouge, ni verte, ni jaune. Elle est tout simplement la liberté. De début de
1995, toutes les puissances occidentales, ont donné silencieusement raison à
la Turquie d'opprimer la résistence kurde en violant même les frontiéres d'un
autre état souverain, tel est l'Iraq. Beaucoup de politiciens, français,
anglais, allemands etc, ont justifié cet acte en affirmant qu'ils auraient eu
la garancie de la part de la Turquie que l'opéracion ne prolongerait pas
beaucoup et de plus, elle ne toucherait pas la population innocente. Tandis que
le secretaire d'Etat américain Christopher a rendu plus clair cette attitude en
affirmant que les intérêts stratégiques de l'Amérique justifient ce soutien
à l'égard de la Turquie. Au nom du moral de la politique, cela nous offre le
droit de demander: qu'est-ce que c'est la justification et le soutien de la
violence éxercée d'une manière la plus féroce contre la liberté d'un peuple
au nom des intérêts stratégique de telle ou tellle autre grande puissance: un
acte totalitaire ou bien une action démocratique?
Le totalitarisme et l'autoritarisme ne sont jamais
manifetés et ne se manifestent jamais ouvertement dans les relations
internationales. Il est de règle qu'ils soient embelis par une propagande
laquelle, à la première vue, semble agréable. Hier, durant la guerre froide,
on évoquait la nécessité de l'éxistence de deux camps, le camp socialiste et
le camp capitaliste, pour être en parité. La propagande de ces deux camps
justifiait tout acte au nom du renforcement et de la protection de l'ennemie
réciproque. Tandis que aujourd'hui le totalitarisme dans les rapports
internationaux se cache derrière la nécessité de la protection et de la
consolidation de la démocratie, même quand on évoque la liberté nationale
des peuples petits. Sous cette couverture, il éxiste dans son essence et dans
la réalité actuelle des rapports internationaux actuels.
D'un manière plus complète, à l'intérieur de la communaté européenne, le
totalitarisme et autoritarisme, camouflés derrière les façades de propagande,
sont manifestés à l'attitude prise à l'égard de la question albanaise. A ce
propos, les slogans "la division intrenationale du travail, l'espace
démocratique, la paix, la stabilité régionale", ont couvert et
continuent de couvrir l'absolutisme des grandes puissances.
Le changement du système socialiste en Europe et la désagrégation de la
Yougoslavie "l'enfant gâté" de l'Europe et de l'Amérique, a mis à
nu la question albanaise, ensemble avec son caractère tragique et ses
injustices commises à son égard. Lorsqu'on évoque la question albanaise,
premièrement nous devons être lucides que nous n'avons pas à faire à un
problème semblable à celui des questions nationales en Roumanie, en
Hongrie, à Slovaquie, à Croatie, etc. Dans tous les états pré-cités, la
majorité écrasante de la population de la nation est organisée dans un
état, tandis que dans les autres états il y a des minorités nationales. La
commission du Parlement européen pour les minorités et son commissionaire, le
néerlandais Van Der Brook s'occupent de ces pays et états ainsi que de leurs
problèmes. Quant à la question albanaise, le problème est plus aigu. Au
dehors des frontières de l'étst albanais se trouve la moitié de la nation.
D'autre part, le problème du morcellement de la nation albanaise ne ressemble
même pas à l'histoire des territoires des allemandes, des sudètes, des
hongrois ou des polonais à l'égard desquels la conférence de Potsdamm de 1945
décida de déporter à cause de leur participation pro-nazifasciste pendant la
Deuxièmme Guerre. Au contraire, le peuple albanais au dehors des frontières de
l'état albanais fut considéré par la conférence de Potsdamm comme un peuple
qui a participé d'une manière active à côté de la coalition antifasciste.
Alors dans le cas de la nation albanaise, il ne s'agit pas de minorité, ou bien
de collaborateurs des fascistes. Il s'agit tout simplement d'une question
albanaise irrésolue.
Quelle est-elle l'attitude des grandes puissances
éuropéennes et mondiales à l'égard de la question albanaise? Comme dans le
passé, aujourd'hui aussi, dans l'essence une attitude totalitaire. Comme la
violation du droit de l'individu d'être libre amène le totalitarisme et
l'autoritarisme, de même la violation du droit d'un peuple de décider
librement de son destin entraîne le totalitarisme. Si la violation de la
liberté de l'individu pousse l'état au totalitarisme, la violation de la
liberté d'un peuple de la part de quelques états pousse ces états à un
totalitarisme encore plus profond. Les peuples se composent des individus. Mais
la liberté d'un individu ou bien d'une communauté d'individus ne peut pas dire
la liberté d'un peuple ou d'une nation , cela ne peut pas dire à priori
liberté nationale. La liberté nationale éxige, come une condition
préliminaire , le rassemblement à l'intérieur des frontières d'un état de
tous les participants d'une nation ou bien leur majorité. Au contraire, il y a
pas de liberté nationale.
La position des grandes puisances à l'égard de la question albanaise encourage
la spéculation sur les termes de "l'intèrêts stratégiques", comme
la paix ou la stabilité régionale, pour ne pas continuer aux dernières
inventions des années 1993-1994, sur les espaces démocratiques. En se basant
à la réalité actuelle des relations internationales, la question se pose
d'une manière naturelle: quel est-il le motif qui oblige la politologie
actuelle de traiter le totalitarisme autrement par rapport au passé?
L'aspect idéologique du problème
Au cours de la période 1990-1995, une série de livres a été ecrite ,
traitant les relations internationales de cette période-là ou bien faisant des
comparaisons avec la période écoulée. Dans ces livres on a mis en évidence
les conflits et les confrontations qui ont eu lieu durant cette période.
Cependant, on ne peut pas ne pas mettre en évidence le fait que dans ces
semarque un certain "objectivisme" à l'analyse des événements et
souvent on constate l'attitude passive des auteurs, paralellement aux efforts de
tirer des conclusions théoriques. Il est intéressant de voir que la majorité
des auteurs de ces livres, continuent de souffrir d'une même maladie ancienne.
Lorsqu'ils cherchent à analyser les motifs de ces conflits, quelques uns
biaisent sur leurs conclusions, et ils trouvent les motifs non pas en analysant
réellement les phénomènes mais en les traitant de conséquences inéluctables
du système socialiste. Il ne s'agit nullement pas d'évoquer le totalitarisme
au sein des rapports internationaux. Il y a des raisons, multiples et complèxes
soutenant l'opinion selon laquelle l'oeuvre scientifique de nombreux philosophes
de l'est ou de l'ouest, c'est l'aspect du traitement du totalitarisme,
c'est-à-dire l'aspect du totalitarisme dans les rapports internationaux ,
qui manque. L'une des raisons, pour ne pas dire la principale, se manifeste
très clairement. Sartori apelle à juste titre cette raison
"l'idéologisation du problème". Mais malheureusement,ni Sartori, ni
les autres idéologues ne sont pas dépouillés du idéologisation.
Dans leurs oeuvres, ce phénomène ne se manifeste pas ouvertement, il est de
règle qu'il ne soit pas mentionné. Mais, l'analyse des phénomènes qui n'est
englobé dans leurs oeuvres, nous amène à une conclusion pareille. Claude
Leford, dans sa critique adressée aux penseurs de la gauche en France, avance
évasivement, sans pour autant aprofondir son analyse, la raison de ce
phénomène. Il dit que "la nouvelle conception (du totalitarisme- notre
observ.) fut considérée comme une conception de la droite créée au service
d'un but réactionnaire: la lutte contre le totalitarisme fut présentée comme
une diversion, dans le but était de faire oublier la réalité de
l'impérialisme occidental et de désarmer la critique dy système
capitaliste" (Leford, la démocratie et le totalitarisme, p.91)
La critique de Leford est juste. Mais on doit dire en même
temps qu'à l'heure actuelle, l'opinion politique de la droite à propos du
totalitarisme est tombée dans les positions de la gauche de hier. A propos du
problème que nous traitons, en se basant au confrontement des notions et de la
pratique des rapports internationaux du passé et du présent, nous nous
contentons de dire que:
premièrement: le totalitarisme n'est pas lié seulement à la nature du
système économico-social, il n'est pas une corrélation exclusive du système
socialiste uniquement (même le système capitaliste a fait naître le
totalitarisme dans de diverses étapes de son développement).
deuxièmement: le totalitarisme n'éxiste pas dans les
relations à l'intérieur d'un état; il éxiste et il se manifeste dans les
raports internationaux aussi. A l'heure actuelle il constitue l'un des
principaux traits de ces rapports. Nous pouvons constater plus concrètement
l'essence du totalitarisme dans le rapports internationaux dans la lutte
engagée d'une part entre les grandes puissances pour maintenir le statu
quo créé et d'autre part dans les efforts fournis de la part de beaucoup
d'états et de peuples petits pour réaliser leur droits démocratiques,
éxigeant tout naturellement la destruction de cette situation.
Nous avons déjà cité quelques éxemples témoignant
l'éxistence du totalitarisme dans les rapports actuels internationaux. Mais il
ne s'agit pas encore de l'aspect le plus important du problème. Il touche
directement l'essence du nouvel ordre mondial, proclamé à l'heure actuelle en
grande pompe. A juste titre, Gabriel Partos dit que "le nouvel ordre
mondial ressemble toujours plus au désordre du monde de jadis" (Partos, le
monde qui est venu du froid, p.285). C'est pourquoi, le problème éxige une
analyse plus large et plus approfondie. Que nous efforçons d'en faire, en nous
soutenant à la généralisation et à l'analyse des phénomènes du
totalitarisme dans les rapports internationaux.
Les années 1990-1995, ont été les années d'une griserie générale même
pour les penseurs et les analystes occidentaux. Le renversement si imprévu et
si pacifique de l'Union soviétique et du régime des autres pays socialistes a
ouvert le chemin à l'écho vertigineux de la création du royaume de la
démocratie dans le monde entier. Le totalitarisme est mort, vive la démocratie
- c'est ça l'axe de la propagande et des ecrits des années 1990-1995!!!. La
griserie fut totale. Mais l'homme ivre est disposé de dévier du jugement
normal et ainsi il raisonne mal ou d'une manière spontanée. C'est ce qui se
produit même chez les nombreux politologues et analystes occidentaux. La
vérité est autrement. Le changement du système en Europe de l'est a fait
renversé le socialisme, mais il n'a pas éliminé le totalitarisme et les
rapports totalitaires et autoritaires. La période du développement des
relations internationales jusqu'à présent offre beaucoup d'éxemples,
d'indices ou de données affirmant que la disparition des relations totalitaires
et autoritaires est loin d'être imaginer. Une analyse détaillé des
désaccords ou des conflits à l'intérieur des relatins internationales met en
évidence quelques phénomènes:
Les rapports entre les pays anciens-socialistes et les pays
de l'Europe de l'Ouest et l'Amérique.
La période de l'amour et de la clémence des pays occidentaux avec les peuples
et les pays anciens-socialistes a été très courte. Maintenant l'extase fut
remplacée par le froideur, le calcul, l'intérêt réciproque, et plus loin
même l'ironie, le mépris et l'humiliation. Feitaud a humé une chose pareille,
c'est pourquoi il constate à bon droit que "l'enchantement de l'opinion
publique occidentale face à "la révolution veloutée", peut être
comparé à l'euphorie éuropéenne des années 1989 : on a salué Lech Valesa
et Vaclav Havel comme des Saint George modernes qui ont triomphé "du
dragon" communiste. Mais très tôt ceux qui ont versé des larmes de joie
au cours de l'automne de 1989, ont ironisé quelques mois plus tard "le
petit électricien de Gdansk" ou "le roi philosophe " de Prague,
en les montrant incapables d'assumer leurs fonctions de chef d'état"
(Feitaud, la fin des démocraties populaires, p.399)
Dans les pays occidentaux toutes sortes de livres sont en circulation et
n'importe quoi émissions est transmisse par la télévision, lesquels, au lieu
de refléter avec véracité la réalité des pays anciens socialistes,
offensent et sous-estiment leurs traditions et leur culture. D'autre part,
"les chèques blancs", qui ont séduit les masses populaires dans ces
pays-là, sont remplacés par les calculs glaciaux des maîtres des dollars et
des chèques ou par les aides humanitaires et charitables. Dans les rapports
internationaux on ne peut pas ne pas constater un phénomène relatif à la
position humiliante qui est imposé aux pays anciens socialistes. Ils ont
acceptés dans "la maison éuropéenne" ou mondiale, non pas là où
ils desirent ou bien où ils ont leur place réellement, mais là où on leur
dit. La division et le reglement préconisés d'une manière communiste à
ces pays par l'Union soviétique éxiste encore, mais sous un nouveau nom: la
division démocratique.
L'essence du problème n'a pas changé, on a seulement changé l'habit qu'il
porte. Des millions de citoyens de ces pays, qui habitent provisoirement en
Europe occidentale, affrontent quotidienement cette attitude humiliante. Dans
les pays anciens socialistes cette réalité estencore réprimée par la
classe politique de ces pays-là,laquelle a été formée à l'aide de
l'occident, ainsi que le niveau très bas économique qui y éxiste. Mais ce
sont des obstacles qui ne continueront pas longtemps. La classe politique de ces
pays sortira de scène un jour, tandis que le niveau économique s'élévera.
Prochainement dans ces pays paraîtra sur la scène politique une classe
nationaliste, forte et agressive. La situation réelle de la position actuelle
de ces pays et leurs relations internationales détermineront aussi la voie de
l'ascension au pouvoir de la nouvelle classe politique. Elle
arrivera au pouvoir d'une part en s'appyant éxactement sur le
cosmopolitisme et la position mendiante de la classe actuelle politique et
d'autre part en se basant au moral actuel ploitique offensant et méprisant, qui
est en abondance dans la littérature les medias et les rapports internationaux
occidentaux.
La fondation et la propagation des partis nationalistes dans les pays de
l'Europe.
Les années qui ont succédé le renversement du socialisme en tant que
système mondial n'ont pas eu d'importantes conséquences politiques et sociales
semblables à tous les pays de l'Europe. Dans quelques pays de l'Europe de l'est
et centrale, le renversement du socialisme fut accompagné par la naissance d'un
nationalisme féroce lequel, au lieu de stabiliser la situation interne et
d'influencer positivement aux rapports avec les autres pays au contraire il l'a
aggravé davantage. A bon droit G. Soros en évoquant cette situation affirme
que le système politique dans ces pays "a tendance à être morcelé en
des systèmes particuliers, fermés et appuyés sur une autre idée, éxactement
à lîdée de l'identité nationale ou ethnique ...Ils sont plus mechants que
les ancien communistes, lesquels en vérité, ne croyaient pas leur dogme".
La conséquence de cette nationalisme sont les désaccords et les conflits
souvent sanguinaires qui ont accompagné jusqu'à maintenant les relations
politiques inter-étatiques. Le nationalisme russe, comme le nationalisme serbe,
croate ou slovaque non seulement n'a pas reussi à stabiliser la situation
après le renversement du socialisme, mais au contraire l'a détérioré
davantage. La chute économique de ces pays est l'un des facteurs principaux qui
n'a pas permis à ce nationalisme de présenter toute sa force. Cet
élément important de la situation politique de quelques uns des pays anciens-
socialiste n'est pas dangereux seulement pour les rapports internationaux de la
région. Son agressivité est beaucoup plus potentielle. Il a influencé même
les pays de l'Europe de l'ouest. Les aituatons politiques et sociales dans ces
pays ont été accompagnées par des développements importants sociaux et
politiques imprévus. Ces développements reflètent la marche normale de ces
pays vers l'amélioration et la consolidation de l'ordre qu'ils ont choisi,
l'harmonisation des intérêts de l'état aux intérêts du peuple. Mais en
même temps ces développements ont étédictés pils d'une fois par le
changement de la carte du monde, particulièrement de la carte de l'Europe.
Jusqu'en 1989, l'éxistence du système socialiste et les problèmes
politiques de ces pays convergent: que nous nous défendons de l'ennemie rouge.
Sur cette base la vie sociale et politique, son évolution ont eu toujours
présent à l'esprit le danger du communisme. En général, tous se soumettaient
à cette convocation. En maintes occasions ce danger camouflait d'autres
problèmes aussi, qui furent la conséquence des phénomènes internes des
états capitalistes. Il est arrivé ce qu'on n'attendait pas. D'une
vitesse vertigineuse, l'ennemie fut éliminé. Non pas en ayant recours aux
moyens de la violence, comme il était prévu, mais beaucoup plus simplement: il
a été converti en système capitaliste, il a été mis en rang très
paiseblement dans le camp des ennemies de hier. Après cela, l'Europe se trouva
face à une nouvelle situation, inconnue auparavant. Le vieux continent, qui a
déclenché deux guerres mondiales, qui avait une conscience pleine de nombreux
ennemie, l'Europe, qui à la fonction de leur affrontement avait édifié une
industrie des plus puissante militaire, politique et de propagande, mais
brusquement elle s'est vue entourée d'amis. Il est arrivé ce qu'avait prévu
en 1986 l'un des principaux conseiller de Gorbatchev qui a affirmé à l'époque
que "nous allons faire ce que personne n'a reussi de faire, nous allons
priver l'Ouest de l'éxistence de l'ennemie: nous allons devenir égaux comme
eux".
Cette nouvelle situation est le facteur complément, pour ne pas dire le facteur
principal, qui a commencé à influencer fortement et ouvertement à
l'évolution actuelle (peut- être même de l'avenir) sociale et politique de
l'Ouest. Ces développements nous permettent de tirer quelques conclusions
approximatives à propos de la marche ultérieure des rapports
internationaux. Analysons- nous quelques unes.
Dans beaucoup de pays de l'Europe occidentale, l'échec du socialisme est
accompagné par la naissance et le renforcement des partis de l'estrème
droite,ou bien autrement només des partis nationalistes. Les appéllations de
ces partis sont contemporaines et en conformité avec la législation du
monde. Mais leur essence demeure le même de la tradition. Quelques données
partielles sont suffisantes à montrer l'ascension de cette aile en politique.
En France le parti de l'extrème droite de Le Pen, le Front National a obtenu
une série de succes et il est devenu le troisième parti en obtenant 15% des
suffrages. En Autriche, le parti de Joseph Heider qui est un parti de l'extréme
droite a pu assurer durant les dernières élections pres de 26% des suffrages.
En Italie, le parti de Fini, L'aleanza nazionale, le succeseur nominal du parti
de Mussolini est l'une des principales forces politiques. En Allemagne les
partis de l'extréme droite sont encore faibles et impuissants dans la vie
politiques, comme le résultats de la stabilité économique et de la politique
intélligeante suivie par les principales formations du pays. Mais, malgré ll
caractére sérieux politique du gouvernement, les groupements politiques en
Allemagne sont inquiéts des tendances du developpement de l'extréme droite. Au
cours des élections en 1993, dans le land d'Essen le parti républicain qui est
un parti de l'extréme droite a pu obtenir 12% des suffrages, ce qui a fait
naître l'inquiétude dans la scéne politique allemande. Trés inquiétes de ce
fait, le parti christian-démocrate de Kohl, le parti social-démocrate de
Lafontaine ou bien le parti libéral, ont dicuté trés allarmés, à propos de
l'avancement ultiérieur des développements politiques. Il est notoriété
publique que les gouvernements allemands ont été toujours créés par la
coalition entre l'un des grands partis avec le petit parti libéral. Le parti
libéral de Kinkel ne cessait de perdre ses électeurs, dans ce cadre on
craignait à juste titre que le parti républicain ne joue ce role dans
l'avenir.
A l'heure actuelle, aucun de ces parti n'est au pouvoir, cependant ils ne
cessent de se consolider. certainement, il éxiste aussi le contre-jugement
affrimant que les developpements de l'Europe et de l'Amérique vont stopper
l'expansion de ces partis, que l'Union éuropéenne encouragera le
cosmopolitisme à la place du nationalisme. Bien que logique, ce
contre-jugement, comme il paraît, ne résistera pas au temps. Il y a quelques
motifs qui préviennent une tendance contraire.
Premiérement: Il y a des décennies entiéres qu'en Europe occidentale et en
Amérique on a préconisé le cosmopolitisme. Particuliérement à la suite des
puissants mouvements de l'année 1968, qui ont secoué les systémes politiques
des pays occidentaux, le cosmopolitisme a connu de larges dimensions. Il a été
devenu le code moral de la (co)éxistence entre les couches et les races
pluri-sources humaines. La satisfaction des plaisirs personnel la liberté
individuelle et la libre circulation à chaque coin du monde, constituaient le
code moral de l'homme cosmopolite et du cosmopolitisme en tant que courant de
pensée et mode de vie. Le facteur psychologique, selon lequel l'homme vise à
obtenir ce qui lui manque l'a fait du cosmopolitisme, d'une maniére naturelle,
une philosophie dominante. Mais depuis l'an 1968, trois décennies ont été
écoulées. Des cathégories entiéres de personnes se sont rassasiées d'un
pareil mode de vie. A l'heure actuelle, dans de divers états européens les
sentiments nationalistes sont à l'ordre du jour et ce sont éxatement ces
couches qui tiennent non seulement vivants mais les préconisent aussi. de
nouveau, nous constatons le sentiment psychologique de l'homme qui désire ce
qui manque. C'est un phénoméne objectif.
En connaissent le caracére universel et surnational, les
idéologies dans moments précis cédent la place à l'une l'autre, en se
retirant pour se renouveler et pour reparaître plus tard dans la scéne
politique sous une nouvelle façade et un nouvel habit. Ce phénoméne a touché
et touche encore toutes les idéologies. Par lxemple, aujourd'hui beaucoup de
partis de la droite en Europe ont des appellations attrayantes et
prétentieuses, comme le parti populaire, le parti démocratique, etc. De même,
beaucoup de anciens partis communistes sont rebaptisés et ils s'appellent le
parti socialiste, le parti socialdémocrate, le parti nationaliste etc, en
étant tout à fait en conformité avec le moral politique contemporain. Mais
tout le monde comprend que noms ne disent pas tout. Ils sont à la mode. La mode
change en vertu de temps et du pays, mais la mode n'éxprime pas l'essence du
probléme.
Deuxiémement: Dans ces pays, même auparavant, mais plus précisément aprés
l'echec du socialisme, il y a un flux énorme d'émigrants des pays de l'Europe
centrale et de l'Est, lesquels souhaitent assurer des moyens d'éxistence. Le
grand ecrivain allemand Stefen Heim affirme à juste titre que la situation
politique et économique obligera des millions de personnes de quitter leurs
maisons. Il y aura une marche sans précédente et personne ne sera en état de
les freiner aux frontiéres. Même si on construit un autre mur, ils
l'affranchissent parce qu'ils sont hors de controlle. C'est déjà une
réalité.
Ce phénoméne a au moins deux conséquences qui vont en faveur des partis
nationalistes. cette masse de gens se contente de peu revenus. Elle fait la
comparaison avec le pays d'oû elle venue. C'est pourquoi les padrons sont
intéressés d'embaucher des ouvriers provenant de cette masse qui se contetent
de peu à la place de leurs citoyens qui éxigent sur la base du standard réel.
Ce phénoméne refroidit et refroidissera d'une maniére naturelle les relations
des travailleurs des pays capitalistes puissants avec cette masse de gens
provenant de l'Est. L'autre conséquence est liée aux problémes créées
par les migrations dans quelques pays. En ......... des mouvements
incontrôlables en général, beaucoup d'elles ont créé des problémes aigus
dans les métropoles, en incitant la haine à leur égard et en créeant le
terrain propice au renforcement des partis de l'extréme droite, qui se posent
en porte-drapeau de la protection des valeurs nationales, de la pureté de race
etc.
Troisiémement: Durant l'époque de la guerre froide, les gouvernement des pays
de l'Europe occidentale ont réussi à étouffer le mécontentement de diverses
couches de la population en ayant recours trés efficacement au
"croque-mitaine communiste". Des plusieurs centaines de livres et
d'émissions de télévision qui ont présenté le communisme comme le
croque-mitaine, ont eu un large effet à la population de ces pays. Face
"aux terribles maux" du communisme, le peuple de ces pays fut
contraint d'accepter ce que leurs gouvernements offraient même lorsqu'il
n'était pas daccord avec eux. Mais à l'heure actuelle "ce
croque-mitaine", n'éxiste plus. Les mécontentements éxistent encore , il
semble qu'ils seront augmentés. La gréve déroulée en France en
novembre-décembre 1995 est l'un des témoignage du mécontentement. Les
ouvriers et les manifestants d'Alsace-Lorraine ont scandé entre autres:
"Chirac, la prochaine bombe nucléaire, c'est nous".
En l'absence du danger communiste, il faudra inventer un autre danger pour
neutraliser ces mécontentements. Alors, ou bien il faudra que les gouvernements
de ces pays penchent plus vers la droite en assimilant des parties du programe
des partis de cet extréme ou bien il faudra qu'ils fassent des coalitions avec
ces partis pour adoucir les mécontentements des masses. A toute cas et à toute
circonstance, cela apportera l'aggravation et le froissement des relations entre
les gouvernements et le peuple ainsi qu'il contribuera à l'affermissement du
nationalisme. Les événements de novembre-décembre 1995 en France ont
confirmé cette tendance. Le gouvernement conservatoire de Juppé, à la suite
de l'approbation du président Chirac, a aprouvé ce qu'on appelé "le
paquet des réformes Juppé". L'essence de cette réforme visait de
raccourcir le budgét actuel social des français en fonction de la
perspective du developpement et du renforcement de la France. Le contrariété
des travailleurs français fut manifestée durant les gréves puissantes qui ont
duré 25 jours. Tout de même, le gouvernement n'a pas cédé de son plan. Comme
Juppé a declaré à l'Assemblée française, le motif principal est lié au
fait que ce plan visait à défendre et à renforcer davantage l'indépendance
et la souveraineté de la France. Et au nom de ce motif, il était indispensable
de faire même des sacrifices temporaires. A propos de cette question, tous les
partis de la droite et de l'extréme droite ont partagé la même idée. Tous
ont soutenu le plan Juppé et son gorvernement.
Le même phénomené peut surgir aussi durant l'activité des partis de la
gauche, du centre gauche et de l'extréme gauche. Des scissions et des relations
froides éxistent pour le moment entre eux, mais face à la consolidation des
allieances de la droite avec l'extréme droite, encourageront ces partis de
trouver des chemins menant à l'aplanissement des désaccords entre eux. Dans ce
cadre il était très significatif l'elaboration de la plate-forme de la part de
l'équipe dirigeante du parti social-démocrate allemand aprés le changement de
son leader. Le nouveau dirigeant de ce parti Oscar Lafontaine quelques jours
seulement aprés son élection a avancé l'idée de l'action vers une coalition
possible avec l'ex-parti communiste de l'Allemagne de l'est, qui a été appelé
plus tard le parti du socialisme démocratique. Si ces phénoménes sont
limités dans la période 1995-1996, à l'avenir ils domineront graduellement la
scéne politique des pays européens et par conséquence la scéne des
relations internationales. Ce sont ces phénoménes lesquels dans l'avenir vont
refroidir et aggraver davantage la vie sociale et politique de ces pays.
Quatriémement: Dans quelques pays de l'Europe centrale et de
l'est, le renversement du socialisme a pris fin en manifestant des
particularités spécifiques dans leur spectre politique. Dans quelques pays le
pouvoir a été pris par une classe politique cosmopolite et mendiante. tandis
que dans quelques autre une classe politique nationaliste a pris le pouvoir.
C'est le cas de Slovaquie, de Serbie, de Croatie etc. C'est avec beaucoup
difficultés que ces partis obeissent aux régles et au jeu des nouvelles
relations internationales. Bien que ces pays sont au dessous du niveau
économique des pays de l'Union européenne, ils ne veulent pas accepter la
soumission, en cherchant, tant qu'ils peuvent, de suivre une politique seulement
en faveur de leurs pays.
L'éxistence des sphéres et des zones d'influence, leur poids dans les
relations internationales
La période qui a suivi le renversement du socialisme à la
premiére vue a donné l'idée de la creation dans les rapports internationaux
de nouvelles relations inconnues dans le passé. Ainsi on donne la priorité aux
organismes internationaux, soit au niveau européen soit au niveau mondial. Dans
leur propagande actuelle, ces organismes, tels l'Organisation des Nationes
Unies, l'Union Européenne, le Conseil d'Europe, l'Organisation de la Securité
et de la Cooperation européenne etc, se présentent comme des prédessesseurs
de la fondation des nouvelles structures communautaires européennes et
mondiales de l'avenir. On évoque maintenant le triomphe du fédéralisme et la
supériorité de la coéxistence des régions multinationales. Il est vrai que
dans cette tendance il y a une évolution de nuance positive par rapport au
passé. Mais la vérité, lorsqu'elle est partielle, ne peut ps camoufler toute
la réalité des relations internationales. Malgré les phénoménes positifs,
à l'heure actuelle, la théorie des zones d'influence éxiste encore dans la
réalité de ces relations. C'est une ancienne théorie . Elle a connu de larges
dimenssions concrétes au cours de la Premiére guerre mondiale et
particuliérement aprés la Seconde guerre mondiale.
L'une des armes les plus puissantes de la propagande de l'occident contre le
socialisme était le fait incontestable que l'Union soviétique, sous la masque
de l'internationalisme prolétarien, était transformée en un empire qui
violait la liberté et l'indépendance de divers peuples de l'Est. Tout à fait
naturellement beaucoup de peuples de ces pays ont considéré le renversement du
socialisme comme un moyen et une possibilité de gagner la liberté et
l'indépendance nationale. Mais qu'est-ce qu'il était arrivé en réalité?
Evoquons-nous les faits. A l'heure actuelle en Europe, on n'assiste pas à
l'élemination des sphéres d'influence, comme fait la propagande, mais à un
réajustement des rapports des intérêts entre les grandes puissances. Une
chose est spécifique: si dans le passé les zones d'influence se
réalisaient en ayant recours à la lutte entre les grandes puissances, à
l'époque moderne elles se réalisent pacifiquement. Dans un conflit armé. les
grandes puissances jouent le role de l'arbitre, tandis que les états qui sont
sous leur influence font la guerre.
Le Balkan des années 1990-1995 est l'épreuve évidente de
la véracité de cette conclusion. Aussi longtemps que la Yougoslavie était un
état fédéral, sous l'influence d'un ou d'autre groupe, elle était l'enfant
gâté de l'occident. Sa décomposition et la création des nouvels états, a
mis en scéne, entre autres, la théorie des zones d'influence. La premiére fut
l'Allemagne qui a soutenu et a défendu l'indépendance de la Slovenie et de la
Croatie. Le mark allemand, en remplaçant les armées impériales, a occupé de
nouveau cette ancienne zone d'influence du bloc austro-allemand. La France, la
Russie et l'Angleterre ont soutenu et défendu la fédération
serbo-monténegrine, éxatement l'antique zone d'influence de ces états. tandis
qu'un autre état créé, la Macedoine, a été placée des le debut sous
l'influence américaine. La véracité de ce fait est parfaitement manifestée
par la guerre déroulée à Bosnie. Durant trois ans de suite, la Russie, la
France et l'Angleterre ouvertement ou d'une maniére camouflée, ont défendu et
justifié l'attitude de la Serbie. Le bloc austro-allemand a défendu et soutenu
les intérêts de la Croatie. Tandis que les Etats unis d'Amérique ont joué le
role de l'arbitre en cherchant ainsi de créer l'espace nécessaire à leur
influence politique, mais aussi d'assurer le rapprochement des intérêts de
leur alliés pour donner une solution au massacre de la Bosnie, laquelle, grace
à ses dimenssions tragique, a sérieusement mis en danger leurs prédications
sur un nouveau climat dans les rapports internationaux aprés le renversement du
socialisme.
L'appui donné à l'attaque croate pour reprendre la région
de Krajina est un autre témoignage en faveur de cette conclusion. Le reflet de
l'offensive croate par la presse et la télévision allemande et autrichienne
était incomparable par rapport au reflet de cet événement de la part de
la presse et de la télévision de la France, de la Russie et de l'Angleterre.
En étudiant la réalité des rapports internationaux en Europe centrale et de
l'est on constate ouvertement l'éxistence des zones d'influence et la
réorganisation de ces zones. Dans ces pays, lesquels jusqu'à hier étaient
sous l'influence russe, on constate un autre entrecroisement d'intérêts. Comme
il paraît, dans cet effort de réorganisation, les allemands seront les plus
favorisés. Quelques uns des états de l'Europe centrale ont été dans le
passé des partiés de l'empire des Habsbourgs tels par éxemple la Slovaquie,
la Hongrie etc. L'Autriche ne peut pas jouer aujourd'hui le role de la grande
puissance. C'est l'Allemagne qui a commencé à jouer parfaitement ce role. La
retour aux anciennes équations géopolitique se produit même dans les états
baltiques.
L'éxistence de l'OTAN, un espoir à la paix ou bien un moyen de
totalitarisme?
La littérature actuelle a commencé à faire une grande propagande
au role de l'OTAN. On la présente comme un défenseur de la liberté et de
l'indépendance des peuples de l'Europe. Puisque tous sont daccords lorsqu'ils
affirment que le danger le plus grand, ou bien comme disait Reagan
"l'empire du mal" c'est à dire le communisme, fut disparu, personne
ne peut expliquer pourquoi ce "garant" est necessaire. Beaucoup de
anciens pays socialistes adressent des demandes successives et font des
concessions multiples pour adhérer à cet organisme. Cette organisation
militaire est traité comme la défenseur de la démocratie, même par la force.
Alors, elle est considéré par la propagande comme le pigeon de la paix à
l'aide des missiles!! Est-ce que l'OTAN est un espoir à la paix ou bien un
moyen de totalitarisme? Les gens savent bien le but de la création de l'OTAN et
du Traité de Varsovie. Ils ont été créés pour défendre, grace à la force
des armes les systémes politiques et économiques, dont ils appartenaient.
C'est -à-dire les deux traités ont été créés comme des instruments de
violence. L'echéc du socialisme a contribué à la décomposition du Traité de
Varsovie. Tous les anciens états socialistes souhaitent adhérer
maitenant au Pacte de l'Atlantique du nord. Ce grand désir d'être protégés
par un paraplui, démontre qu'ils ont peur!! Il est naturel, lorsque l'homme a
peur, il cherche des moyens et des chemins pour se protéger. Cela est valable
aux états aussi. D'autre côté le probléme se pose: de qui ont-ils peur,
parce que maitenant le systéme socialiste n'éxiste plus? Il y a aussi
une autre question: est-ce que les classes politiques des petits pays croient
vraiment que les grandes puissances de l'Europe occidentale détérioreront
leurs rapports avec la Russie ou bien avec la Chine pour leur faire plaisirs?
C'est une idée que même ceux qui la déclarent, ne la croient pas. La Russie,
dont ont peur les pays de l'Europe centrale et de l'est, est aussi aujourd'hui
un pays capitaliste. On peut dire que malgré le renversement et la liquidation
du systéme socialiste, la différence dans les rapports internationaux est trop
petite. Le systéme fut liquidé, mais la peur demeure. Alors, le socialisme
n'est plus en vigueur, mais le totalitarisme éxiste encore.
Une autre comparaison: l'OTAN et la OSCE: quel est-il le
rôle des chacune des deux organisations? Seule la comparaison de ces deux
organismes peut rendre plus lucide le probléme et son essence. Il est de
notoriété publique que l'OTAN est une institution qui réside sur la
obéissance obligée à tout moyen, y compris l'utilisation de la force et la
violence. L'OSCE est une institution démocratique, qui se base à l'obligation
d'être persuadé grace au consensus, a l'entente, au dialogue démocratique, La
propagande faite à la OSCE a été vertigineuse. Cette propagande a commencé
depuis la Conférence de Helsinki de 1974. Particuliérement aprés le
renversement du socialisme, elle est considéré comme la maison commune
européenne à laquelle régne et doit régner l'harmonie et la démocratie
limpide. Beaucoup d'états ex- socialistes ont considéré et continuent de
considérér l'adhésion à cette organisation comme une grande victoire de la
démocratie. Cependant, en réalité peu de personnes ont la confiance de
se refugier sous l'ombre de ce toit. Il est si fragile, qu'il ne peut protéger
personne. Les états qui ont des problémes aigus ou qui sont petits ou
sous-développés savent que le toit de cette maison est une illusion de
dissimulation. rester sous ce toit peur se protéger des dangers, veut dire,
d'une maniére figurative accepter de rester sous la pluie, sous la grêle et
même sous la neige.
L'éxemple le plus flagrant de cette cession de la OSCE, de son role est la
question bosniaque. Lorsu'on discute cette question dans la coulisse, tous
les politiciens et les analystes sérieux partagent l'idée que cette
organisation démocratique a échoué. Elle a seulement une fonction de
courtoisie, seulement des visites réciproques de politiciens et d'homme
d'état, pour déclarer que ce sont les rapports démocratiques qui constituent
l'essence des rélations actuelles internationales. Mais dans la pratique, elle
est totalement incapable de résoudre les conflits aigus. L'OSCE avait ses
observateurs à Kosova. Ces observateurs ont été mis à la porte une belle
journée par la Serbie. Tandis que l'OSCE n'était pas en état d'obliger la
Serbie d'accepter ses observateurs. Citons-nous un cas flagrant. Le samit de la
OSCE de décembre 1994 fut réuni à discuter et à prendre des décisions à
propos des événements en Bosnie. le résultat définitif fut un échec total.
Seulement des désaccords, et même trés féroces. On n'a pas reussi
d'approuver même une résolution de formalité. Au moins l'ONU est une peu
divers, elle s'est habituée des résolutions. Le samit a échocué mais n'a pas
échocué seulement le samit. Beaucoup de plus, un organisme dit démocratique,
en un temps historique dit démocratique a échoué et fut discrédité.
Pourquoi l'OSCE a-t-ell échoué dans sa mision visant à
créer le moral de la coéxistence, de l'homme libre du monde, du
"saint-homme" comme on dit? Quel est-il le motif, pourquoi éxige-t-on
que le role que doit jouer une institution démocratique, sera assumé par une
institution militaire, pourquoi demande-t-on dans une période démocratique le
rempart des institutions militaires, dont la fonction est l'utilisation de la
force? Le lord Carrington qui a assumé pendant une période de temps les
fonctions du secretaire général de l'OTAN, éxplique trés bien le motif de ce
phénoméne. Voici son affirmation à propos de cette question majeure: "Te
plais ou non, la peur oblige les gens de se jeter dans les bras de l'un l'autre.
Une fois la peur disparait, la nécessité de la collaboration restreinte
disparait elle-aussi"
Mais Carrington n'a pas dit une chose, que la peur est
l'essence du totalitarisme. L'insistance de garder et de renforcer l'OTAN a
peut-être des motif plus profonds que de l'apparence. Premiérement les membres
de l'OTAN, comme il semble ont peur de vivre séparés de l'un l'autre, ils se
méfient de l'un l'autre s'ils seront séparés, comme ils se méfient même des
autres grandes puissances comme la Russie, la Chine ou bien les arabes. C'est
pourquoi la nécessité de l'existence de l'OTAN oblige les états membre de
s'aider. Deuxiémement les leaders et les fondateurs de l'OTAN savent bien que
le monde et l'Europe sont loins de vivre en harmonie et en paix. L'histoire leur
a donné une grande leçon: la paix a toujours besoin de la force. La soumission
et l'accord international ont besoin de la peur. C'est pourquoi l'OTAN ne
cessera de se renforcer et de se perfectionner dans l'avenir.
L'integralisme musulman et les rapports actuels internationaux
le nationalisme n'est pas un phénoméne proprement européen. Il
n'est pas un phénoméne qui a pris son élan seulement aprés le renversement
du socialisme. Dans les pays anciens socialistes, lesquels à l'éxeption de
l'Albanie se trouvaient sous l'empire russe, il s'est manifesté d'une maniére
mençante durant la période qui a succedé les années 90-s. A l'heure
actuelle, il est un phénoméne mondial, connaissant des basses et des hausses
en diverses périodes. Ses basses et ses hausses sont diverses dans de diverses
régions du globe. L'un de ces nationalismes le plus répandu à l'heure
actuelle dans le monde qui tente de se renforcer et de s'élargir
ultérieurement est le nationalisme arabe. Ce nationalisme est connu sous divers
noms dans la littérature et la propagande actuelle européennes et mondiales
tels "l'integralisme islamique, ou bien "le fondamentalisme
islamique".
En apparence en ayant recours à ses slogans, ce nationalisme
crée l'impression d'un simple mouvement réligieux. Deux motifs ont contribué
à créer une impression pareille. Le premiér motif est le drapeau que
les mouvements islamique ont choisi, lequel est identifié au musulmanisme, à
la religion islame, à ses traditions et à ses coutûmes. La deuxiéme motifs
est la puissante propagande en Europe, qui a contribué largement à considérer
ces mouvements comme des mouvements confessionels. La propagande a présenté
les mouvements islamiques comme développements régressifs, qui éxigent
le retour des pays arabes des dizaines de décennies en arriére. En même temps
on présente à l'opinion ces mouvements comme une couverture des actes
terroristes.
Il faut dire que la propagande a réalisé en général son but en Europe.
L'attitude générale à l'égard de ces mouvements est négative. Mais une
chose pareille n'a pas empéche les mouvements islamiques de se répandre
presque tous les pays arabes, sous la forme de l'intégralisme musulman ou de
fondamentalisme. Aprés la désagrégation de l'Union soviétique, ils ont pris
leur élan même dans les républiques musulmanes de l'ancien empire
soviétique, qui ne sont pas négligeables ni du point de vue du teritoire, ni
de la population.
La république islamique de l'Iran s'efforce beaucoup de
présenter l'évolution de ces pays selon sa propre théorie et à ses propres
pratiques. Dans l'effort de minimiser l'influence d'Iran la communauté
européenne soutient l'ambition de la Turquie d'étendre son influence sur ces
pays ou bien elle accepte leur gestion des classes politiques étroitement
liées à la Russie, comme à Kazakihstan, Azerbaidjan etc.
Il est important d'éclairer le probléme qui est présenté au moment actuel du
développement ds rélations internationales à propos de l'inquiétude qui a
saisi les grands pays europeens et l'Amérique: Le caractére regressif
religieux de ces mouvements ou bien leur nationalisme, la tendance de ces
mouvements de se détacher de l'influence des autres, la tendance de l'autonomie
totale ou bien la tendance de la transformation des sociétés civiles de ces
pays-là en société religieux. Est-ce qu'il éxiste réellement la
transformation des états laiques en états téocratiques? L'analyse profonde de
cette question, nous permettra de raisonner plus justement du caractére
vraiment progressif ou non de l'attitude de la communauté européenne et de ses
visées pragmatistes. La propagande déroulée jusqu'à maitenant nous permet de
comprendre que la communauté européenne se soucie beaucoup du caractére
regressif de l'expansion de l'islamisme et c'est pourquoi elle nourrit l'opinion
d'une attitude négative à son égard. Cette propagande proclame de vraies
choses, mais elle ne s'approfondit pas dans son analyse du probléme. C'est
pourquoi elle n'est pas entiérement objective. Une analyse plus approfondie du
probléme, la confrontation de la politique des grands pays européens et
mondiaux avec la réalité concréte des relations avec les pays arabes, nous
offrent une autre vision. La propagande préfére principalement ces faits et
ces faits et ces phénoménes surgis à l'interieur de ces mouvement qui ont une
couleur religieuse, lesquels à la fin du 20-e siécle sonnent à juste titre
trés anachroniques. Tandis que la politique de la communauté européenne ne se
soucit presque pas de l'esprit religieux d'oû prennent la source ces
mouvements. La politique n'est pas faite à l'aide des prêtres ou des hodjes,
mais elle se base sur des intérêts et des profits. La politique de la
communauté européenne et de l'Amérique, de la Russie etc, ne se soucie
pas de leur couverture religieuse, mais de leur caractére nationaliste, de
l'esprit de l'indépendance qui les caractérisent. Le pétrole est beaucoup
plus puissant que le Sheriat et ses lois.
Au sein des pays arabes, il y a des états qui entretiennent des relations
restreintes avec les états européens et l'Amérique. Tels sont l'Egypte, le
Koweit, les Emirates arabes, l'Arabie saudite etc. Quel est-il le niveau de
l'émancipation culturele et sociale de ces pays? Aussi bien l'Arabie Saudite,
le sultanat de Oman que le Koweit sont des états typiques
musulmans. Dans ces pays, la religion islame est un moral, une confession, une
loi, une justice et un projet de diplomatie. Les lois de Sheriat sont
tout-puissantes. L'oslamisme qui est apppliqué par la classe politique en
Arabie saudite par éxemple, n'a aucun différence au programe religieux de
divers mouvements intégalistes ou fondamentalistes musulmans. Tout de même,
cette religion n'empêche pas ces pays d'être parmi les alliés préféres des
grandes puissances. Personne ne les accuse de tendances d'islamisme et de
fondamentalisme islamique. Les protectorats sont intouchables, au contraire on
les défend même en ayant recours aux armes. Lorsque l'un de ces pays, Koweit,
fut occupé par l'Iraq, les grandes puissances ont obligé par la force des
armes l'Iraq de se retirer. La même attitude a été adopté jusqu'à
derniérement par l'Union soviétique qui prétendaient être guidée par une
idéologie prés avancée. Dans le monde arabe, l'un de ses amis le plus proche
fut l'empereur de l'Etiopie Haile Selasie et l'Etiopie était un état
profondement islamique. On peut en dire de même pour l'Iraq aussi. Bien que le
gouvernement irakien a fait un massacre féroce contre les communistes du pays,
il était de même l'allié et l'ami de l'Union soviétique.
La réalité du passé et du présent de l'attitude des grandes puissances
adoptée à l'égard des pays arabes et leurs gouvernements met dans une
position trés embarassante la propagande faite sur le caractére regressif des
mouvements islamique. Elle dévoile le vrai motif de l'attitude alarmante
adoptée à l'égard de ces mouvements. La politique actuelle des grandes
puissances n'a pas peur du caractére religieux de ces mouvements, mais de leur
caractére nationaliste. Les lois religieuses de sheriat ne sont pas mieux
respectées par la roi de l'Arabie saudite que le président de l'Iran
Rafsandjani, elles ne sont pas mieux appliquées par le sultan d'Oman que le
président Ghedaf de la Libye, elles ne sont pas mieux connu par le sheik
de Kuweit que l'Iraq. Meca, l'endroit oû vont chaque année des centaines de
milliers de personnes pour participer aux cérémonies religieuses, ne se trouve
pas dans le territoire ne de l'Iran, ne de la Libye, mais dans le territoire de
l'allié le plus proche des pays occidentaux, en Arabie saudite. En respectant
la religion, tous les états cités ci-dessus sont egaux. Cependant, quelques
uns sont des alliés et quelques autres sont considérés comme des
territoristes et des fondamentalistes. Le motif est déjà connu. Tous les
états arabes qui entretiennent des rapports amicaux avec les grandes puissances
sont considérés comme des pays avancés et émancipés. Tous les autres qui
n'acceptent pas la dépendance des grandes puissances, mais qui aiment être
indépendants, se considérent comme des fondamentalistes et des terroriste. Il
est facile de constater le motif de cette différence. La religion ne porte pas
atteinte aux intérêts.
La plupart des pays arabes sont guidés par des gouvernements qui ne sont pas
d'accords avec les mouvements intégralistes et fondamentalistes et limittent
leur activité. Mais le nouvel esprit qui règne après le renversement du
socialisme et ses profits, semblent être exploités parfaitement par les
mouvements intégralistes. Beaucoup de ces mouvements s'adaptent au nouveau
moral qui préconise, à l'esprit démocratique, aux règles du jeu politique et
du pluralisme. Dans quelques pays arabes ils participent aux élections, en
menant une vaste propagande au peuple pour prendre le pouvoir. Quelques uns de
ces mouvements éxploitent avec intelligence les difficultés qu'affrontent les
gouvernements des pays arabes, le mécontentement du peuple à leur égard
et la position de la dépendance aux grandes puissances. A l'heure actuelle dans
beaucoup de pays arabes, les movements intégralistes éxistent en tant qu'une
combinaison de la guerre illégale armée avec la concurrence légale pour
le pouvoir dans les élections déroulés.
Le cas de la Turquie est typique, parce qu'elle est considéré comme l'allié
le plus proche des puissances occidentales. C'est l'unique pays musulman qui
adhère à l'OTAN. Au cours des élections anticipés déroulés en
Turquie en décembre 1995, la première force politique dans les
élections fut le parti de REFAH d'Erbekan qui est une parti animé de tendances
religieuses et nationalistes. Bien qu'il n'a pas pu obtenir la majorité
absolue il a créé des difficultés enormes non seulement au parti de Ciller ou
de Mesut Jilmaz, mais aussi à l'OTAN parce que la Turquie est son aile du sud.
Les mouvements intégralistes ont commencé de s'aimer même dans les
républiques anciennes-soviétiques de l'Asie centrale. Bien que jusqu'à
maintenant ils n'ont pas pu prendre le pouvoir, à cause de la supériorité des
neo-communistes, il semble que dans l'avenir ils constitueront un grand et
puissant danger . Il est intéressant de souligner qu'aucune des
puissances occidentales ne se soucient du fait que dans la majorité de ces
républiques le pouvoir est dans les mains de ceux qui ont dirigé jusqu'à
hier, les anciens communistes. Ils ne disent mot, bien qu'en réalité les lois
en vigeur dans ces républiques sont loin d'être démocratiques. La peur de la
prise du pouvoir par les mouvements islamiques a obligé les grandes puissances
de fermer les yeux face à la réalité et de prendre pour une vérité la farce
de la démocratie qui est joué dans ces pays. A l'appui de ces mouvements,
lesquels quelques fois prennent un caractère expansif, se trouve l'Iran qui
incite et encourage ces mouvements, profitant même du voisinage géographique
avec les républiques créées après la désagrégation de la communauté des
états anciens soviétiques, au sud de l'Union soviétique. Le concurrent le
plus convenable à neutraliser l'Iran dans cette zone est la Turquie. Mais, pour
le moment elle a deux problèmes internes. L'un est le problème kurde qui
empêche la Turquie de voir au delà de ses frontières. Le deuxième est
l'évolution qu'a connu le mouvement islamique en Turquie en reussissant
à être parmi les premières forces politiques dans le pays.
En sentant le danger que représentent les mouvements
islamiques à l'Europe et l'Amérique, la communauté internationale ne se
contente pas seulement de la propagande. La propagande se fait en Europe et elle
sert qu'aux européens. Au contraire, elle a pris et ne cesse pas de prendre des
mesures multiples politiques, economiques et militaires, qui visent à empêcher
le mouvement intégraliste de prendre le pouvoir dans les pays arabes.
L'éxemple de l'Iran est très inquiétant. L'offensive diplomatique et
politique des Etats-Unis au Moyen-Orient est à la fonction de ce visée. Cette
offensive est trés intelligente. Elle ne vise pas de changer le caractère des
gouvernements des pays arabes. L'alternative ne se pose pas ouvertement: un
état islamique ou laïque. Le monde cherche à renforcer l'amitié et
l'alliance avec ces pays, afin de protéger le statu-quo et d'éviter le danger
de la transformation de l'integralisme d'un mouvement en une institution
politique, en facteur international. La paix palestinienne-israélienne, la paix
jordanienne-israélienne, les efforts pour la paix syro-israélienne et
tunisienne-israélienne, etc. sont des refléxions de la politique américaine
visant à dévaloriser le caractère national des mouvements islamiques.
Les querelles à l'intérieur des états arabes encouragent ces mouvements,
augmentant leur influence dans le peuple. Tandis que l'harmonie entre ces états
minimise leur caractére nationaliste, sans porter atteinte à la religion. En
conclusion elle représente la liberté et les droits de l'homme. C'est une
grande bataille. D'un côté se trouve le nationalisme arabe vêtu d'habit
religieux, d'autre côté se trouve le cosmopolitisme euro-américain vêtu d'un
habit laîque.
*****
Ces développements sont des phénoménes réels du monde moderne. les noms
modernes qui s'utilisent actuéllement à la place des anciens termes, ne
resoudent pas le probléme. Ils peuvent seulement le couvrir temporairement.
Tandis que les contradictions sont réelles, il y a une grande differénce entre
la réalité et la prédication. Ces phénoménes temoignent la présence
réelle du totalitarisme. Souvent l'affrontement de ces phénoménes et du
totalitarisme devient une nécessité pour protéger le controlle, les rêgles
et l'harmonie du monde. Pour le moment, personne ne le déclare ouvertement. Les
pays developpés capitalistes ne sont pas intéressés d'en faire. On peut dire
de même pour les philosophes, les analystes et les politologues de ces pays.
Ils continuent de goûter la position du vainqueur. C'est éxactement cette
position qui les empêche de donner de justes conclusions. Jusqu'à l'heure
actuelle ils ont affirmé que totalitarisme est le produit du systéme
socialiste. Mais bien que ce systéme fut renversé, le totalitarisme continue
d'éxister particuliérement dans les rapports inetrnationaux. En acceptant
cette réalité concréte, on peut améliorer et préciser les théses
précédentes à propos des sources du totalitarisme et du fait de trouver lse
chemins de son élimination. Cela a créé une grande difficulté aux penseurs
des pays occidentaux. Le probléme se trouve maitenant à l'intérieur de
soi-même. Aussi longtemps qu'il se trouvait au dehors de soi-même, il était
plus facile de faire des analyses et des suggestions. Il est difficile pour un
philosophe de faire des suggestions, des propositions ou des analyses précises
à propos des développements qu'il les vit subjectivement. C'est pourquoi, à
plusieurs reprises, ils font semblant de rien voir, mais même lorsqu'ils les
voient, les éxpliquent en vertu de l'analyse du passé ou bien les considérent
comme des phénoménes sporadiques. Mais on oublie que dans ces pays la
propagande remplace l'analyse scientifique et l'homme de la propagande occupe la
place du scientifique et de l'analyste.
Ce problém continue d'être au dehors de l'attention, presqu'un tabu, camouflé
sous l'euphorie du triomphe de la démocratie, même dans la plupart des anciens
pays socialistes. L'esprit cosmopolite dans ces pays, l'éxistence de beaucoup
de partis politiques inconsolités et l'état arriéré de l'économie par
rapport à l'occident, ont compensés l'éxagération des libertés et des
droits de l'individu en tant qu'habitant et que citoyen. Cependant, cette
situation ne peut pas cacher le caractére trés aigu du probléme qui se pose.
Le renversement du socialisme a donné un coup au totalitarisme, mais il ne l'a
pas detruit. C'est pourquoi, à propos de ce que nous avons présenté
ci-dessus, nous concluons à juste titre:
Le totalitarisme, l'autoritarisme et l'autocratisme
constituent un trait important des relations actuelles internationales. La
démocratie dans les rélations internationales (inter-étatiques), dépend des
intérêts stratégiques des grandes puissances. Lorsqu'on porte atteinte à ces
intérêts, la démocratie céde la place au totalitarisme et à
l'autoritarisme.
Et maitenant nous devons clarifier un autre probléme:
Est-ce que le totalitarisme est indispensable dans les
rapports internationaux? Comment peut-on assurer le nouvel ordre mondial, pour
lequel parle-t-on si souvent? Grâce aux rapports démocratiques? Ou bien pour
l'établir et jusqu'au moment de son établissement est-ce qu'il est
indispensable l'éxistence du totalitarisme dans les rapports internationaux?
Pour clarifier cette question nous allons analyser l'un des phénoméne le plus
en vue du totalitarisme, découvert à bon droit par les analystes occidentaux
durant l'activité des anciens états socialistes. C'est la théorie de l'UN.
Epilogue
Où va-t-il le monde?
Ceux qui ont connu l'histoire et ceux qui ont vécu la période de la
guerre froide savent parfaitement comme fut le monde, comme ont été les
rapports internationaux au cours des 45 dernières années. Gabriel Partos
caractérise le monde aujourd'hui d'une manière figurative comme un monde qui
est venu du froid. C'est la conclusion la plus précise et la plus juste.
Cependant, le problème reste ouvert. On sait déjà d'oû est venu le monde,
mais on ne sait pas oû il va. Ni Partos, ni les autres politologues n'en disent
rien. Ou bien il va vers l'harmonisation et la démocratisation des relations
internationales ou bien vers l'aggravation ultérieure, après une pause de
tranquillité et de tam-tams de propagande qui a duré quelques années.
Voilà un autre problème qui éxige une réponse: est-ce que le renversement du
socialisme a calmé les relations internationales ou non? Il ne s'agit pas de la
liberté de l'individu dans les anciens pays socialistes. Elles se sont
améliorées jusqu'à l'abus de la liberté de l'individu dans quelques pays. Il
s'agit des relations internationales.
Durant le siècle en cours, nous constatons deux tableaux principaux dans les
relations internationales:
Le premier tableau englobe la période 1900-1945. Au cours de cette période
éxistait un système seulement, celui capitaliste et un seul pays socialiste,
l'Union soviétique. Durant cette période deux guerres mondiales ont eu lieu.
Leur cause est connue déjà: les contradictions entre les grands pays
capitalistes. Les conséquences: elles ont fait souffrir aussi bien les grands
que les petits.
Deux guerres mondiales: presque 70 millions de tués et de massacrés ou bien
moyennement 8 millions de tués chaque année de guerre.
Le deuxième tableau appartient aux années 1945-1990. Au cours de cette
période deux système éxistaient, le système capitaliste et le système
socialiste. Durant cette période des dizaines de confrontations et de conflits
locaux ont eu lieu. Leur motif: les contradictions entre les deux camps, le
camps capitaliste et le camps socialiste. Leurs conséquences: ils ont fait
souffrir seulement les petits, dans les terres desquels ont été déclenchées
ces guerres.D'une manière chronologique, nous aisons le lecteur de les
rappeler:
Le monde au cours de la période de la guerre froide.
Durant les années 1945-1990, plus de 130 conflits inter-étatiques, des guerres
libératrices et des guerres civiles ont eu lieu dans de diverses régions du
monde.
Des conflits inter-étatiques
1- le conflit entre l'Inde et le Pakistan durant les années 1947-1949,1965,
1971
2- le conflit arabo-israélien durant les années 1948-1949, 1967, 1973
3- le conflit du Corée où ont participé les russes, les chinois et les
américains durant les années
1950-1953
4- le conflit du Viétnam du nord et l'Amérique durant les années
1965-1975
5- le conflit entre l'Iran et l'Iraq durant les années 1980-1987
6- le conflit entre l'Angleterre et l'Argentine pour les îles Malvine,
l'années1982.
7- le conflit entre la Chine et le Vietnam l'année 1979
8- le conflit entre Guatémale et le Hondouras l'année 1954
9- le conflit entre l'Inde et la Chine les années 1956, 1962
10- le conflit entre les Pays Bas et l'Indonésie les années 1960-1962
11- le conflit entre l'Indonésie et la Malaysie l'année 1963
12- le conflit entre l'Algérie et le Maroc l'année 1963
13-le conflit entre la Chine et l'Union soviétique en 1969
14- le conflit entre la Grèce et la Turquie en 1974
15- le conflit entre le Salvador et le Hondouras en 1969
16- le conflit entre la Syrie et le Liban en1976
17- le conflit entre la Somalie et l'Ethiopie en 1977-1978
18- le conflit entre le Vietnam et la Cambodge en 1978
19- le conflit entre le Yemen du Nord et le Yemen du Sud en 1979
Des interventions armées
1- l'intervention anglo-française au Suèz en 1956
2- l'intervention soviétique en Hongrie en 1956
3- l'intervention américaine au Liban en 1958
4- l'intervention française en Mauritanie en 1961
5- l'intervention américaine au Cuba
6- l'intervention française à Biserta en 1961
7- l'intervention belge au Zairé en 1961 et 1964
8- l'intervention française au Gabon en 1964
9- l'intervention britanique à Uganda, à Kenia et en Tanzanie en 1964
10- l'intervention américaine en République Doménicaine en 1965
11- l'intervention soviétique en Tchécoslovaquie en 1968
12- l'intervention américaine au Cambodge en 1970
13- l'intervention cubaine enEthiopie en 1977
14- l'intervention française et marocaine au Zaire en 1977
15- l'intervention française au Tchad durant la période 1968-1980
16- l'intervention sud-africaine en Angola
17- l'intervention libyenne au Tchad en 1980
18- l'intervention américaine à Grenade en 1983
19- l'intervention soviétique en Afghanistan en 1979
20- l'intervention américaine à Panama en 1986
21- l'intervention iraquienne contre le Kuweit en 1989
Des mouvements de libération nationale pour l'indépendance.
1-le mouvement sioniste en Palestine contre l'Angleterre dans les années
1945-1947
2-le mouvement libérateur au Vietnam contre la France dans les années
1946-1954
3-le mouvement libérateur au Vietnam contre les américains dans les années
1965-1975
4-le mouvement libérateur au Laos contre la France dans les années 1946-1954
5-le mouvement libérateur en Indonésie contre les Pays-bas dans les années
1946-1949
6-le mouvement libérateur en Malaysie dans les années 1948-1957
7-le mouvement libérateur au Kénia contre l'Angleterre dans les années
1952-1954
8-le mouvement libérateur en Algérie contre la France dans les années
1954-1962
9-le mouvement libérateur en Angola contre le portugal durant la période
1961-1974
10-le mouvement libérateur au Yemen du sud contre l'Angleterre durant la
période 1963-1967
11-le mouvement libérateur palestienien contre l'Israél durant la période
1965-1991
12-le mouvement libérateur au Mozambique contre le portugal durant la période
1964-1974
13-le mouvement libérateur au Zimbabwes contre la domination des blancs durant
la période 1972-1979
14-le mouvement libérateur au Sahara occidental contre le Maroc en 1975
15-le mouvement libérateur en afghanistan contre les soviétiques durant la
période 1979-1986
Des guerres civiles pour renverser le régime
1-la guerre civile en Gréce durant la période 1947-1949
2-la guerre civile en Chine dans les années 1945-1949
3-la guerre civile au Philippine dans les années 1949-1952
4-la guerre civile au Cuba dans les années 1956-1959
5-la guerre civile au Vietnam du sud dans les années 1957-1964 et 1973-1975
6-la guerre civile en Indonésie dans les années 1947-1958
7-la guerre civile au Zaire dans les années 1960-1965
8-la guerre civile au Laos dans les années 1960-1975
9-la guerre civile au Camérun durant la période 1960-1966
10-la guerre civile au Guatémale durant la période 1961-1968 et 1980-1990
11-la guerre civile au Vénezuela durant la période 1962-1967
12-la guerre civile au Yemen du nord durant la période 1962-1967
13-la guerre civile au Cypres durant la période 1963-1964
14-la guerre civile au cambodge durant la période 1965-1976
15-la guerre civile au Nicaragua durant la période 19772-1979
16-la guerre civile en Argentine durant la période 1973-1977
17-la guerre civile en Irlande du nord depuis 1968 jusqu'à nos jours
18-la guerre civile au Liban durant la période 1975-1982
19-la guerre civile au Brésil durant la période 1967-1970
20-la guerre civile en Iran durant la période 1978-1979
21-la guerre civile en Uruguai durant la période 1965-1973
22-la guerre civile à Bolivie durant la période 1967-1979
23-la guerre civile au Tchad durant la période 1968-1982
Le bilan: dans ces conflits armés qui ont lieu durant la période
1945-1990, prés de 17'5 millions de personnes ont été tuées ou bien 400
mille personnes par an
Le début du troisieme tableau: La fin du 20-e siécle et les
préparations pour l'entrée au nouveau siécle. Le socialisme est renversé, à
l'heure actuelle un seul systéme éxiste, le systéme capitaliste. On
préconise un nouvel ordre mondial. Mais les guerres ne sont pas encore prises
fin. Elles continuent dans de diverses régions du globe terreste. Voici une
autre chronologie des événements:
Le monde dans les années 1990-1996
Des conflits inter-étatiques
1-le conflit entre la Serbie et la Croatie durant la période 1991-1993
2-le conflit entre la Serbie et la Bosnie-herzegovine durant la période
1992-1995
3-le conflit entre la Russie et la Tchetchenie dans les années 1993-1996
Des guerres civiles pour renverser le régime
1-la guerre civile en Afghanistan durant la période 1991-1996
2-la guerre civile au Ruanda durant la période 1992-1996
3-la guerre civile au Burundi durant la période 1994-1996
4-la guerre civile en Irlande du nord
5-la guerre civile au Cambodge durant la période 1991-1995
6-la guerre civile à Tadjikistan dans les années 1992-1996
7-la guerre civile à Sri-Lanka
8-la guerre civile en Algérie durant la période 1992-1996
Des mouvements libérateurs pour des droits nationaux
1-le mouvements libérateur du peuple albanais de Kosova contre la Serbie dans
les années 1991-1997
2-le mouvements libérateur des basques contre l'Espagne
3-le mouvements libérateur des kurdes contre Turquie
Des intervention armées
1-le intervention de l'Amérique, de la France et de l'Angleterre contre l'Iraq
pour libérer le Kuweit en 1991
2-l'intervention des forces de l'ONU en Somalie en 1992-1994
3-l'intervention des forces de l'OTAN en Bosnie pour mettre en terme à la
guerrre 1995-1996
4-l'intervention américaine à Haiti en 1995
Le bilan des victimes durant la période 1990-1996: Pres de deux millions
de tués et de massacrés ou bien moyennement 400 mille par an.
Même les contradictions ne sont ni disparue ne résolues. Elles éxistent dans
de divers régions et à propos de différents problémes. Ces contradictions
caractérisent à l'heure actuelle le coulisse des rapports internationaux. Un
souvenir trés amére pése sur la conscience du camp capitaliste qui est
actuellement triomhateur. Ses contradictions internes durant la premiére partie
du siécle en cours, ont coûté au monde deux guerre mondiales-
A l'heure actuelle, un seul systéme éxiste, le systéme capitaliste. je me
demande si ce phénoméne, ensemble avec la liberté de l'individu, plantera
même la peur d'une troisiéme guerre mondiale?
La propagande pour la démocratie se trouve aux
fondements du tableau actuel. Mais la peur éxiste encore chez des millions de
personnes. C'est la peur pour la vie, pour le lendemain, pour le pays, pour le
nation, la peur qu'émane des grands pays. le renversement du socialisme n'a pas
fait disparaître la peur seulement il lui a changé sa direction. la peur
des peuples devient plus forte face aux agissements des triomphateurs du conflit
de 50 ans. Ils voient les questions les plus importantes des rapports
internationaux sous l'optique nostalgique du passé et des moyens de l'époque
écoulée déjà. Mais la peur constitue l'essence du totalitarisme. Pour
résoudre les conflits, pour mettre l'ordre dans les rapports
internationaux, la démocratie ne suffit pas. Elle est incapable de donner une
solution aux conflits. C'est pourquoi on a recours au totalitarisme, à
l'autoritarisme, à l'autocratie qui sont caractérisés par ce qu'on appéle la
théorie de l'UN.
Dans le cadre de ce tableau il est très actuelle la question posée
par le philosophe américain Glen Tinder qui dit: "Est-ce qu'on peut dire
que la haine et la violence du 20e siècle sont un simple reflet de notre
essence inévitable? Si c'est une vérité, alors comment peut-on expliquer les
malheurs qui ont surpris le monde et comment peut-on créer une conception
plus profonde et plus applicable? Quelles sont-elles nos capacités pour en
réaliser? Est-ce que la force humaine est suffisante ou bien?"
Dans le cadre de ce tableau, il est significatif la vie du grand intellectuel
allemand qui a aujourd'hui 94 ans. Il s'appèle Stephan Heim. Son destin
représente figurativement le destin des peuples durant le 20e siècle. Il
était ecrivain en Allemagne des années 30e doté de convictions communistes et
antifascistes. Lorsque Hitler a pris le pouvoir , il fut obligé d'émigrer aux
Etats-Unis. Mais là-bas il n'a pas trouvé le calme et la paix, il n'a pas eu
de la chanse. Au début des années 1952, en Amérique fut appliqué le
makartisme qui encouragea la poursuite et la persécution des communistes
et des sympathisants du communisme A cette fin le communiste et l'antfasciste
Stephan Heim fut obligé de quittter l'Amérique et de venir en Allemagne
de l'Est. Mais de nouveau ce grand intellectuel n'a pas pu trouver le
calme souhaité. L'état "communiste" allemand a emprisonné et a
persécuté le communiste et l'antifasciste Stephan Heim. En 1989, le mur de
Berlin fut détruit et l'Allemagne s'était réunie. Durant cette période
il adhère au parti du socialisme démocratique (l'ancien parti communiste de
l'Allemagne de l'est) et il fut élu son député a la ville de Berlin. C'est le
destin et l'odyssée de Stephan Heim. Il a vecu sous tous les
régimes politiques, mais tous ces régimes politiques, de gauche, de
droite, la dictature totalitaire , démocratique ou sémi-démocratique
n'ont offert à lui ni le calme, ni la paix spirituelle.
Etonnemment, son destin ressemble au destin de beaucoup de peuples durant ce
siècle. Les peuples du globe terreste, au cours du 20e siècle, à la recherche
d'une vie meilleure, de la paix et du calme spirituel, ont eprouvé 172 régimes
politiques de gauche, de droite, de l'extrème gauche, de l'extrème droite, du
centre, etc. Le résultat de ces espreuves fut tragique: 172 millions de tués
et de massacrés.
Où va-t-il le monde? Une chose est certaine. Le monde avance vers le 21e
siècle!!
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