Table des matiéres



L'Enigme de l'Albanie et de Enver Hoxha

De Gaulle, il admirait Enver Hoxha

Où va-t-il le monde
  

Où va-t-il le monde?




Introduction


La période aprés les années 90, en particulier pour l'Europe, représente une période qualitativement nouvelle. Depuis 1917, lorsqu'en Russie a triomphé la révolution socialiste et jusqu'en 1989, lorsque le socialisme fut désagrégé et écroulé, l'Europe a été  l'arène de la confrontation entre deux systèmes opposés. Cette confrontation a connu des dimensions larges et multiples, spécialement parés la création du camp socialiste issu de la Seconde Guerre mondiale. Par conséquent, même les rapports internationaux de cette période refléteraient d'une manière naturelle cette confrontation de géants, comme étaient les deux camps. La conséquence des contradictions sévères entre deux systèmes fut même le déclenchement et la solution de divers conflits à l'intérieure des rapports internationaux. On cite ici le conflit américano-vietnamien et le conflit soviéto-afghan. Ces conflits ont été résolus en ayant recours à la violence. Durant 50 ans de suite, le monde a vécu dans l'anxiété de la guerre nucléaire. La crise cubaine a fait pencher le monde au bord de la précipice du massacre général. Les leaders des deux camps furent les Etats Unis d'Amérique et l'Union soviétique.

La période des contradictions entre deux leadership a mis en évidence le fait que durant les 50 ans ils ne se furent lamais affrontés directement, mais toujours ils ont préféré la périphérie. C'étaient les petits pays qui ont été devenues des champs d'expérimentation et de confrontation entre eux. Le Vietnam, l'Afghanistan, l'Angola, le Chile, l'Iraq, le Liban, la Palestine etc, furent quelques uns des champs de bataille où les grands ont prouvé leurs forces et expérimenté leurs armes au cours de 50 ans de suite.
Le renversement du socialisme et les efforts fournis à créer un nouveau type de rapports ont éveillé et continuent d'éveiller chez des millions de personnes et chez les peuples de grands espoirs afin de créer un nouveau monde sans conflits et désaccords, où régnèrent la harmonie et le consensus général. Ces espoirs ont été et sont toujours très grands chez les petits peuples et les états sous développées. La période des années 1990-1996 est marquée par des événements et des phénomènes, qui ont été accompagnés par des déceptions des millions de personnes. C'était la propagande qui a minimisé jusqu'à maintenant la signification et l'essence de ces événements. L'axe de cette propagande a présenté ces événements comme des conséquences de la guerre froide, comme des survivances de la pensée communiste, comme transitoires etc.
Sur cette base, le but de ce livre constitue en efforts modeste à clarifier que :
-C'est-ce que c'est l'anxiété des états et des peuples, seulement une conséquence de la guerre froide ou bien l'accompagnateur permanent des rapports internationaux?
-Qu'est-il le totalitarisme, une caractéristique des états anciens socialistes ou bien un accompagnateur permanent des rapports internationaux?

-Est-ce que l'indépendance réelle des petits peuples existe-t-elle, ou bien comme le passé, est-elle punie par les grands?

-Est-ce qu'il y a des chances à créer le nouvel ordre mondial, ou  il n'est rien d'autre qu'une fiction colossale de la propagande?

-Est-ce que les rapports  actuels internationaux avancent ou bien on se trouve dans une phase où ces rapports ont fait un grand retour en arrière etc. ?
Est-ce que le totalitarisme existe dans les rapports internationaux?
  Des politiciens, des penseurs et des analystes remarquables ont largement analysé la conception du totalitarisme. Ils ont traité en détail les liens communs et les différences existant entre l'autoritarisme, la dictature et le totalitarisme. Dans cette analyse chacun des auteurs mettent en évidence son individualité et ses particularités. Cependant, les définitions qu'ils ont avancé, ont un point en commun: Le totalitarisme n'est rien d'autre que la violation de la liberté de l'individu ou bien le totalitarisme s'éléve sur la destruction des droits de l'homme. L'essence du totalitarisme consiste à l'angoisse du lendemain, tandis que son trait fondamental est manifesté par la théorie de l'UN.
Ces définitions, qui sont le résultats des études larges et multilatérales, en particulier des évolutions dans les pays anciens socialistes, en priorité l'Union soviétique, constituent naturellement un mérite indiscutable de ces auteurs. Mais, sans pour autant nier leur contribution multilatérale dans cette analyse, il est important de mettre en évidence le fait que tous ces auteurs ont manifesté deux défauts trés importants. Ces défauts, indépendamment du désir des auteurs pre-cités ou de leurs multiples adorateurs dasn le monde, en fin de compte, compromettent l'objectivité de leurs conclusions ou de leurs affirmations.

Que sont-ils ces défauts, comme sont-ils manifestés et quel en est-il le motif? Qu'est-elle la sphére d'action du totalitarisme à l'époque de la guerre froide et aujourd'hui?
Premiérement: Ces penseurs ont largement traité  le totalitarisme, le dictature, l'autoritarisme comme un probléme esolé à l'intérieur d'un état ou d'un groupe d'état, en particulier à l'intérieur des états socialistes. A leur avis, le totalitarisme est un phénoméne qui agit seulement dans le cadre d'un état pareil. Il ne se rencontre pas sur d'autres types d'états, mais seulement sur les états socialistes. En fin de compte. il n'est rien d'autre que la progéniture de l'idéologie communiste. On trouve refléter ce défaut d'une maniére ou d'une autre chez tous, mais quelques uns parmi eux sont plus ouverts. Ainsi pas exemple tout ouvertement, Sartor, ne considére nullement le fascisme italienet l'état  fasciste comme un ètat totalitaire, bien qu'il affirme que c'était Mussolini celui qui a inventé l'expression "état totalitaire". Voici son affirmation à ce propos: "Le mot totalitarisme fut utilisé pour la premiére fois en 1925 et le mot autoritarisme, fut inventés par le fascisme. Selon Mussolini, l'expression "l'état totalitaire" sonnait comme quelque chose d'importante, qui fait une grande impression. L'étiquette "l'état totalitaire", était complimenteuse pour sa fierté et soutenante pour sa rhétorique. Cependant selon lui, ces expressions étaient principalment rhétoriques.En Italie le fascisme était un cas pur de dictature autoritaire, beaucoup plus qu'une simple dictature mais beaucoup moins qu'un état totalitaire" (Sartori, Encore une fois sur la théorie de la démocratie, tome 1, p.206)

Voici maintenant les arguments de Sartori:

Premier argument!: "aucun italien qui a vecu le fascisme, n'a ecrit quelque livre scientifique qui considère sérieusement le fascisme comme totalitarisme" (même tome, p. 206).

Deuxième argument!: "En effet, Mussolini a mis fin au conflit avec le Vatican ( en connaissant à l'eglise catholique le droit d'intervenir dans les affaires internes de l'Italie  ce qui considéré comme inacceptable par le régime libéral- démocratique), il a gardé la monarchie et il ne se fut jamais efforcé d'infiltrer dans l'armée ( dont les officiers de carrière ont été restés fidels aux symboles de la monarchie durant toute la période du régime fasciste). Si une situation pareilles s'appèle totalitaire, alors il n'a pas de sens d'utiliser cette notion". (Sartori, Encore une fois sur la théorie de la démocratie, tome1, p. 223)

D'autres ont cherché d'élargir la sphère de l'activité de la manifestation et de l'influence du totalitarisme. L'un des penseurs les plus éminents de notre siècle, Claude Leford affirme à juste titre que " face à une opinion propagée, le totalitarisme ne sort pas d'un changement de la manière de la production, ce qui est témoigné parle phénomène du fascisme allemand ou italien qui ont trouvé de confort en gardant une structure capitaliste, indépendamment des modifications appotées grace à l'intervention de l'état en économie". (Leford, la démocratie et le totalitarisme, p.32). Mais rien de plus. Toute son analyse ultérieure qu'il fait aux phénomènes du totalitarisme, se base seulement à l'expérience des pays anciens socialistes. Il a des centaines d'oeuvres ecrites par des dizaines de philosophes ocidentaux qui considèrent le socialisme comme le synonyme du totalitarisme et de l'état totalitaire. Cependant, dans des moments déterminés, le philosophe et le scientifique ressentent la subjectivité de leur analyse, c'est pourquoi ils s'efforcent de consoler et de tranquilliser  leur conscience scientifique. Sartori cherche à justifier ce defaut en affirmant que le nazisme et le fascisme n'éxistent plus, ils sont morts, tandis que le communisme est toujours vivant. Voici son affirmation à cette question:

  "Grace à la parution en scène du monde de jeunes générations, le fascisme  ensemble avec le nazisme ont passé graduellement à la deuxième ligne (c'était comprehensible, parce que tous les deux ont été morts) et le communisme (lequel au contaire était sain et vivant) a été progressivement devenu le centre du débat, ce qui rendait le totalitarisme un objet de débat" (Sartori, encore une fois sur la théorie de la démocratie, tome1,p.206). Comme il ressort, la couverture est une fine membrane. Cette affirmation de Sartori nous semble plus une justifiation qu'une analyse argumentée scientifiquement. Quiconque qui connait tant soit peu l'histoire nouvelle et moderne de l'Europe, de l'Amérique, de l'Asie ou bien de l'Afrique, sait parfaitement que les régimes de Franko  et de Salazar en Europe, les états totalitaires en Asie  et en Amérique Latine, ne furent jamais communistes, mais capitalistes. Les motifs qui ont fait naitre et ont tenu vivant le totalitarisme de ces pays n'ont pas tiré l'attention des penseurs multiples dans le monde occidental. Les régimes de Franko et de Salazar ou les autres régimes totalitaires ont été des amis et les alliés des classes politiques des états dont appartiennent les penseurs pré- cités. C'est pourquoi, au plus, leurs cas ont été cités en tant que des désignations ou bien des moyens de comparaison à l'égard des états anciens socialistes, pour mettre mieux en évidence le niveau élevé du totalitarisme dans ces pays-là.

Bien que Sartori donne une précise définition très importante lorsqu'il évoque le changement entre le totalitarisme et la dictature, son plus grande attention est dédiée au totalitarisme des pays socialistes. Je présente ici son opinion à propos de cette grande question: "Il est vrai qu'un simple dictateur peut agir beaucoup plus brutalement, en ayant recours aux actes cruels, aux crimes, aux tortures et à la violence policiére et inhumaine, qu'un dictature totalitaire" (Xh. Sartori, Encore une fois à propos de la democratie, tom 1, page 214). Par éxemple, la dictature militaire de Augusto  Pinochet au Chile, en vertu des informations et des tèmoignages donnés par les analystes occidentaux eux-même, a été beaucoup plus cruelle et sanguinaire que tout autre état socialiste. Des centaines et des milliers de tués et de disparus, qui furent des victimes de cette dictature, et qui ont été le sujet des dizaines de romans, des films de longs métrages et de transmission télévisées trés touchantes, comme par  éxemple le film "A Santiago il pleut", "La maison des esprits" etc, n'ont pas tiré l'attention de la plupart des penseurs et des politologues occidentaux. Parce que, à leur avis, elle fut simplement une dictature "simple", tandis que le totalitarisme est plus dangereux.
Il est clair que dans leurs oeuvres et leur concéption, il a été plus important de s'occuper de confrontation entre le socialisme et le capitalisme, que de l'objectivité de l'analyse, des phenoménes qui naissent au cours de l'évolution de la société en général et qui ne sont pas le débit exlusif de tel ou de tel autre systéme. Selon mes observations,ce sont seulement Hanah Arendt et Zigsmund Brzezhinski qui font éxeption. Dans leurs oeuvres ils ont traité d'une maniére particuliére ce probléme même à l'interieur des états capitalistes. Ils ont analysé d'une même maniére la nature et le fonctionnement des systémes fascistes et nazistes. Pour analyser ultiérieurement ce problem il est important de connaître la définition des sources du totalitarisme donnée par Hanah Arendt. Voici son affirmation: "Le philistin, qui  se retire dans sa vie privée, qqui se dédie seulement à sa propre famille et à son progrés, est la derniére créature déjà dégénérée de la confiance bourgeoise à la suprématie de l'interêt privé....L'homme du peuple qui fut organisé par Himmler pour faire les crimes massives des plus féroces dans l'histoire de l'humanité, ressemblait plus aux philistines qu'à l'homme de la foule populaire. Il n'est rien d'autre que le bourgeois, lequel, sur les ruines de son mende, s'inquiétait principalement de sa propre securité et il était prédisposé de sacrifier tout, la confiance, l'hhonneur, la dignité face à la provocation la plus insignfiante" (H.Arendt, Essai sur la politique, page 34).  De plus est, Arendt dans ses oeuvres considérait le mode de vie occidental, comme la source du totalitarisme.
Deuxiémement: dans ces études et analyses, les définitions du totalitarisme, de l'autoritarisme et de la dictature, sont multiples. Ils abordent tous les aspects et tous les éléments de la vie sociale et politiqué à l'intérieur des états socialistes, dont la majorité ont analysé et ont avancé les ressemblences et les différences éxistant entre le totalitarisme, l'autoritarisme et la dictature etc. Mais lorsqu'on lit les oeuvres de ces penseurs traitant cette question majeure de l'organisation de la société, on ne peut pas  constater une particularité qui provoque la réflexion. L'analyse de ces penseurs sur la totalitarisme et l'autoritarisme est tronquée, elle n'est pas compléte. Pourquoi est-elle pareille? Dite figurativement, c'est presque la moitié de la realité sociale et politique qui manque à cette analyse. Ce défaut est présenté aussi bien hier, dans les oeuvres rédigées dans l'atmosphére et la psychologie de la guerre froide, qu'aujourd'hui même lorsque le socialisme est renversé et on évoque beaucoup la théorie de la démocratie et sa réalité européene et mondiale. Quel est-il ce défaut si important, qui est égal à la moitié de la réalité sociale et politique du monde du passé et du monde moderne? D'une maniéré simple, le défaut de l'analyse de ces penseurs peut être généralisé et formulé aux questions:

-Quelle fut-elle et quelle est-elle la sphère de la manifestation du totalitarisme et de l'autoritarisme?
-Le totalitarisme a-t-iléxisté seulement au sein d'un état ou bien même dans les rapports internationaux ?

-Est-ce que le totalitarisme éxiste-t-il même aujourd'hui dans les rapports internationaux ? Qui sont-ils les porteurs de ce totalitarisme aujourd'hui et quels sont-ils ses motifs?

-Le totalitarisme est-il la créature de l'idéologie communiste ou bien a-t-il des racines plus profondes ?

Est-ce qu'on peut éliminer le totalitarisme dans les rapports internationaux ou bien il a éxisté et il continuera d'éxister aussi longtemps qu'éxisteront les rapports inter-étatiques ?

Ce ne sont pas des questions mais des préoccupations des penseurs. Aussi bien hier durant l'époque de la guerre froide, qu'aujourd'hui, indépendamment des changements supérficiels, elles ont éxisté et continueront d'éxister dans la réalité européenne et mondiale.
Toutefois, par malheur, elles ne trouvent pas une réponse complète et argumentée dans les oeuvres de nombreux penseurs de renomé mondiale, qui ont traité dans leurs études le totalitarisme et la démocratie. Où persiste-t-il l'essence de ces questions, auxquelles se sont dérobés et continuent de se dérober beaucoup de penseurs et d'analystes remarquables? Deuxièmement  quels étaient-ils et continuent d'être les motifs de cette dérobation?
Les ordres économiques et sociaux se succèdent, ils ont remlpacé l'un l'autre, ils se sont perfectionnés ou bien ils ont dégénérés, mais à tout cas les rapports inter-étatiques ont éxisté et continuent d'éxister, ils sont pluriséculaires. Ces rapports inter-étatiques éxistent et se développent dans le temps moderne entre les états dévéloppés et puissants, entre les états d'un continent et les états des autres continents, entre les états capitalistes de l'Europe et les états anciens socialistes de l'Europe centrale et orientale qui souhaitent édifier le capitalisme, etc. Le domaine de ces rapports inter-étatiques est varié, aussi bien jadis, dans l'histoire ancienne et nouvelle que même aujourd'hui dans l'histoire contemporaine. Dans son cadre éxistent les rapports de courtoisie, les relations culturelles et sportives, les rapports commerciaux, les rapports politiques et militaires, fonctionnent les organismes internationaux , multiples et inombrables, lesquels, après les années 80-s se sont multipliés et ne cessent pas de se multiplier.
Ces rapports, que dans les conditions normales sont si ordinaires, prennent d'importance et d'intensité dans des périodes de changements globaux. Ce qui s'est produit après la Première Guerre, qui a eu comme conclusion finale la fondation de la Ligue des Nations. Ce qui s'est produit après la Seconde Guerre mondiale, lorseque pour la première fois dans le camp des alliés se sont trouvés des états d'ordres economiques et sociaux différents, etc. Ce qui s'est produit après la Seconde Guerre mondiale lorsque les rapports internationaux, indépendamment des couvertures, avaient dans leur essence la confrontation entre deux groupements politiques, économiques et militaires. Ce qui s'est produit et se produit même après les années 90-s, lorsque les états anciens socialistes se sont alignés dans le camp du capitalisme. Cette période fut marquée et continue d'être marquée par la propagande comme une période inconnue jusqu'à présent.

Après l'échec du socialisme on a beaucoup évoqué et ne cesse d'évoquer un nouveau type de rapports internationaux. Comme partout, même ici on préconise en grand les standards démocratiques dans les relations entre les états. Cependant, vu de la pratique concréte et dépourvue de la phraséologie et des raffinements, la nature de ces rapports a changé trés peu. de plus, ce changement n'a pas touché l'essence, mais leur fa4ade seulement.
En 1960, pour protéger sa liberté et son indépendance, l'Albanie fut détachée du camp socialiste de cette époque-là. En signe de vengeance, l'Union soviétique a interrompu les aides en céréales, pour obliger à se soumettre. Tandis que plus tard elle a coupé même les relations diplomatiques. En 11968 même la Tchecoslovaquie, pour protéger sa liberté et son indépendance, a cherché de quitter le camp socialiste. Mais les forces du Traité de Varsovie, ayant à leur tête les soviétiques, sont intervenu et l'ont occupé en violant ainsi le droit d'un peuple de vivre comme il veut, en lui dictant la maniére de l'organisation d'état. Aucun des analystes occidentaux n'a considéré ces deux cas comme des phénoménes de totalitarisme.

En 1973, au Chile, grace aux éléctions, les forces démocratiques dirigées par Salvdor Allende ont pris le pouvoir. C'était le peuple chilien qui a choisi lui-même librement sa classe dirigeante. Mais, peu de temps aprés, l'Amerique, à l'aide du général Augusto Pinochet, en ayant recours à une violence et à une terreur féroces, a reussi de renverser le gouvernement d'Allende, en violant la liberté d'un peuple tout entier. Et personne ne l'a considéré comme un acte de totalitarisme. De plus est, jusqu'en 1995, Pinochet était ministre de la guerre.

En 1975 a Helsinki fut réunie une conférence qui fut appelé la Conférence sur la Sécurité européenne. Dans cette conférence oû le premier violon étaient l'Amérique et l'Union soviétique, beaucoup de décisions ont été prises. Entre autres, cette conférence a réellement sanctionné la division de l'Europe en deux sphéres d'influence, comme il a été décidé par la Conférence de Yalta. En même temps cette conférence a connu comme une chose légitime la théorie chauvine de Léonid Breznev à propos de la souveraineté limitée au sein des états socialistes. Sept ans plus tôt de la tenue de cette conférence, au milieu d'Europe et tout à fait ouvertement, la Tchécoslovaquie fut occupée. La conférence et ses décisions prises n'ont fait rien d'autre qu'ont rendu légale cette occupation. Même beaucoup d'analystes occidentaux en ont affirmé. Voici l'une de ces affirmations: "L'accord de helsinki était extrémement favorable aux russes, parce qu'enfin nous avons légitimé l'occupation staliniste de la moitié de l'Europe. A part cela, nous avons accepté même un autre paragraphe, c'est-à-dire que nous n'intervenons pas aux événements possibles dans le camp russe. Nous avons donné le feu vert aux russes de faire ce qu'ils veulent dans cette région" (Jean Noel Lipkowski, cité en se basant à "Le monde provenant du froid", page 218).
Il y a beaucoup d'autres événements, de conflits et de désaccords, mais même ce que nous avons anylysé ci-dessus, sont suffisants à poser la question: est-ce que ces événements étaient des actes de totalitarisme dans les rapports internationaux, ou bien étaient-ils des actes démocratiques? Est-ce que l'aspiration d'un peuple à la liberté et à l'autodétermination est une aspiration démocratique ou totalitaire?
La littérature abondante, occidentale ou orientale, a traité ces événements principalement dans le cadre de la chronique. Tandis que les analystes de beaucoup de pays anciens socialistes, en évoquant les événements qui s'attachent à l'ex-Union soviétique, ont donné et donnent à ces événements seulement une couleur idéplogique, en les présentant comme une progéniture du comunisme. Indépendamment de ce qu'ont dit aujourd'hui quelques sociologues conformistes, particulièrement des pays anciens socialistes, il y a des témoignages qui prouvent que ces événemnts ont été des actes de totalitarisme, soit lorsqu'ils ont eu lieu dans l'ex-camp socialiste, soit lorsqu'ils se sont produits dans le camp capitaliste ayant a sa tête l'Amérique.
En règle générale les ploiticiens de l'ouest ou de l'est ont justifié ces attitudes au nom de celle qui est appelée la réelle-politique ou bien la politique de la protection de l'équilibre du monde. L'un des plus grands politiciens de la deuxième partie de notre siècle, Henry Kisinger affirme clairement cette vérité, au cours de la rencontre qu'il a eu avec le ministre des Affaires etrangères de la Tchécoslovaquie, Jiri Haçek peu avant l'occupation de la Tchécoslovaquie. Dans l'entretien avec Kisinger, Haçek a demandé le soutien euro-américain pour se détacher de l'Union Soviétique. Voici la réponse de Kisinger : "Certes, vous êtes en train de faire une bonne chose, mais, si vous entrez en conflit avec vos amis soviétiques, je regrette de vous dire que personne à l'occident ne peut vous aider, parce que cela est lié à l'équilibre des forces".
Après la conférence de Helsinki, l'Union  Soviétique a attaqué et occupé l'Afghanistan, l'Amérique a attaqué et occupé le Panama et la Grenade. Les justifications avancées par ces deux états qui furent des superpuissances mondiales, ont été liées prétendument à la défense de leurs intérêts stratégiques. Au nom des intérêts d'un état qui est grand et puissant, on reprime et on viole la liberté nationale d'un autre état petit. On pose de nouveau une question: Est-ce que ces actes constituent des rapports totalitaires ou bien des rapports démocratiques? Quequ'un peut declarer, en justifiant ces événements, que telle était cette époque-là. Mais, pour le moment, acceptons nous ce raisonnement. A cette période-là, le monde fut divisé en deux camps, deux systèmes éxistaient qui étaient en guerre entre eux, alors on dit que des actes pareils one été justifiables. Evoquons-nous la période après les années 90-s, quand une nouvelle époque dans les rapports internationaux a commencé. Le socialisme est renversé en Union Soviétique et dans les autres états de l'Europe. Est-ce qu'on a vu durant cette période,dans les rapports internationaux des événements pareils ayant le totalitarisme dans leurs fondements? Malheureusement, oui. Les cinq années qui ont écoulé, aident à constater que le totalitarisme persistent encore dans les rapports internationaux. Sartori affirme que la violation de la liberté est lié inévitablement à la peur qui est  le reflet le plus lucide du totalitarisme et des relations totalitaires. Mais ni Sartori ni Brzezhinski, ni Leford, ni autre, n'ont declaré que leurs conclusions sur le totalitarisme son valables seulement lorsqu'on évoque un individu particulier, sa peur et son liberté. Au contraire, ils partagent tous l'idée selon laquelle ces définitions sont valables même quand on analyse un peuple ou une éthnie précise.
Analysons-nous l'éxemple de Bosnie et de son peuple. La tragédie et le massacre du peuple bosniaque sont très connus. Ne fut-il pas l'éxemple de Bosnie un éxemple typique  de totalitarisme dans les rapports internationaux? Durant des années de suite, le peuple de Bosnie a vecu, éprouvant une profonde angoisse en attendant l'accord et la compréhension des grandes puissances à proposdes zones d'influence pour mettre un terme à sa tragédie. Alors, durant cinq années de suite, un peuple tout entier fut massaccré d'une manière barbare et il attendis que l'Amérique, la Russie, la France, l'Angleterre, l'Allemagne s'entendent pour fixer la mesure de sa liberté.
Après la désagrégation du Traité de Varsovie, beaucoup de gouvernements des pays anciens socialistes, dans leurs doctrines défensives, ont declaré et continuent de declarer à haute voix qu'ils ne considèrent en ennemie aucun état voisin ou lointain. Cette idée est éxprimée d'une manière plus complète par la classe politique de l'Albanie et de la Tchéquie. Tout de même, d'une manière ironique et paradoxale, presque tous ces états ont demandé d'adhérer au Pacte de l'Atlantique du nord. La classe politique de ces pays qui éxige la protection d'une organisation militaire, indépendamment de déclarations de divers politiciens sur la paix générale; est saisie de peur. C'est la peur pour défendre la souveraineté, la peur pour protéger la liberté et l'indépendance de leurs pays et de leurs états.

Comment est-elle affrontée cette peur? les grandes puissances de l'Europe et l'Amérique ne se dépêchent pas. Même ici il y a des motifs. Elles ne veulent pas aggraver leurs relations avec la Russie. Malgré la désagrégation de l'Union soviétique, malgré les énormes difficultés de la période de l'édification du capitalisme, la Russie, particuliérement dans le domaine militaire constitue encore une superpuissance potentielle. C'est là le motif que les grandes puissances de l'occident attachent beaucoup plus importance aux relations amicales et correctes avec la Russie qu'aux supplications de beaucoup de petits états de l'Europe centrale et orientale. Alors elles ont trouvé une solution de compromis. on a donné à ces pays un euphémisme qu'on a appele "la partenairité à la paix" Exprimé plus simplement, cela veut dire qu'aux temps de paix ces états seront des partenaires de l'Organisation de l'Atlantique du Nord. Mais il comprehensible que les peuples ont peur dans les temps de guerre et non pas dans la paix. A ce propos Fejto constate à juste titre que "C'était une grande désillusion pour les gouvernements post-communistes de l'Europe centrale, qui espéraient de jouir de l'attention occidentale prioritairement et que deux  ans plus tard, aprés le renversement de 1989, ils ont constate avec douleur que les relations avec l'URSS ou avec ce qui est resté de l'URSS, continuent d'être prioritaires à l'élaboration des politiques occidentaux" (Fejto François, La fin des démocraties populaires, page 428). C'est pourquoi la peur pour la liberté nationale continue d'être considére comme un menace principal par ces pays. Alors, n'est-ce pas cet acte un éxemple de totalitarisme dans les relations internationales?

L'opinion européenne connait parfaitement la question kurde. Un peuple de 24 millions de personnes qui non seulement n'a pas son propre état, c'es-à-dire n'est pas libre de créer cet état, mais en étant morcéle dans quatre autres états, est devenu l'objet d'un genocide farouche. Ce génocide a éxisté durant la période de la guerre froide et ne cesse d'éxister même aujourd'hui, lorsque la guerre froide a pris fin. Face à la demande d'un peuple qui éxige sa liberté, l'oreille de la communauté internationale est sourde. Les interprétations et les spéculations à propos de la couleur selon laquelle le peuple kurde éxige son liberté sont rebattues. La lutte pour la liberté nationale n'a pas de couleur politique, elle n'est ni rouge, ni verte, ni jaune. Elle est tout simplement la liberté. De début de 1995, toutes les puissances occidentales, ont donné silencieusement raison à la Turquie d'opprimer la résistence kurde en violant même les frontiéres d'un autre état souverain, tel est l'Iraq. Beaucoup de politiciens, français, anglais, allemands etc, ont justifié cet acte en affirmant qu'ils auraient eu la garancie de la part de la Turquie que l'opéracion ne prolongerait pas beaucoup et de plus, elle ne toucherait pas la population innocente. Tandis que le secretaire d'Etat américain Christopher a rendu plus clair cette attitude en affirmant que les intérêts stratégiques de l'Amérique justifient ce soutien à l'égard de la Turquie. Au nom du moral de la politique, cela nous offre le droit de demander: qu'est-ce que c'est la justification et le soutien de la violence éxercée d'une manière la plus féroce contre la liberté d'un peuple au nom des intérêts stratégique de telle ou tellle autre grande puissance: un acte totalitaire ou bien une action démocratique?

Le totalitarisme et l'autoritarisme  ne sont jamais manifetés et ne se manifestent jamais ouvertement dans les relations internationales. Il est de règle qu'ils soient embelis par une propagande laquelle, à la première vue, semble agréable. Hier, durant la guerre froide, on évoquait la nécessité de l'éxistence de deux camps, le camp socialiste et le camp capitaliste, pour être en parité. La propagande de ces deux camps justifiait tout acte au nom du renforcement et de la protection de l'ennemie réciproque. Tandis que aujourd'hui le totalitarisme dans les rapports internationaux se cache derrière la nécessité de la protection et de la consolidation de la démocratie, même quand on évoque la liberté nationale des peuples petits. Sous cette couverture, il éxiste dans son essence et dans la réalité actuelle des rapports internationaux actuels.
D'un manière plus complète, à l'intérieur de la communaté européenne, le totalitarisme et autoritarisme, camouflés derrière les façades de propagande, sont manifestés à l'attitude prise à l'égard de la question albanaise. A ce propos, les slogans "la division intrenationale du travail, l'espace démocratique, la paix, la stabilité régionale", ont couvert et continuent de couvrir l'absolutisme des grandes puissances.
Le changement du système socialiste en Europe et la désagrégation de la Yougoslavie "l'enfant gâté" de l'Europe et de l'Amérique, a mis à nu la question albanaise, ensemble avec son caractère tragique et ses injustices commises à son égard. Lorsqu'on évoque la question albanaise, premièrement nous devons être lucides que nous n'avons pas à faire à un problème semblable  à celui des questions nationales en Roumanie, en Hongrie, à Slovaquie, à Croatie, etc. Dans tous les états pré-cités, la majorité écrasante de la population  de la nation est organisée dans un état, tandis que dans les autres états il y a des minorités nationales. La commission du Parlement européen pour les minorités et son commissionaire, le néerlandais Van Der Brook s'occupent de ces pays et états ainsi que de leurs problèmes. Quant à la question albanaise, le problème est plus aigu. Au dehors des frontières de l'étst albanais se trouve la moitié de la nation. D'autre part, le problème du morcellement de la nation albanaise ne ressemble même pas à l'histoire des territoires des allemandes, des sudètes, des hongrois ou des polonais à l'égard desquels la conférence de Potsdamm de 1945 décida de déporter à cause de leur participation pro-nazifasciste pendant la Deuxièmme Guerre. Au contraire, le peuple albanais au dehors des frontières de l'état albanais fut considéré par la conférence de Potsdamm comme un peuple qui a participé d'une manière active à côté de la coalition antifasciste. Alors dans le cas de la nation albanaise, il ne s'agit pas de minorité, ou bien de collaborateurs des fascistes. Il s'agit tout simplement d'une question albanaise irrésolue.

Quelle est-elle l'attitude des grandes puissances éuropéennes et mondiales à l'égard de la question albanaise? Comme dans le passé, aujourd'hui aussi, dans l'essence une attitude totalitaire. Comme la violation du droit de l'individu d'être libre amène le totalitarisme et l'autoritarisme, de même la violation du droit d'un peuple de décider librement de son destin entraîne le totalitarisme. Si la violation de la liberté de l'individu pousse l'état au totalitarisme, la violation de la liberté d'un peuple de la part de quelques états pousse ces états à un totalitarisme encore plus profond. Les peuples se composent des individus. Mais la liberté d'un individu ou bien d'une communauté d'individus ne peut pas dire la liberté d'un peuple ou d'une nation , cela ne peut pas dire à priori liberté nationale. La liberté nationale éxige, come une condition préliminaire , le rassemblement à l'intérieur des frontières d'un état de tous les participants d'une nation ou bien leur majorité. Au contraire, il y a pas de liberté nationale.
La position des grandes puisances à l'égard de la question albanaise encourage la spéculation sur les termes de "l'intèrêts stratégiques", comme la paix ou la stabilité régionale, pour ne pas continuer aux dernières inventions des années 1993-1994, sur les espaces démocratiques. En se basant à la réalité actuelle des relations internationales, la question se pose d'une manière naturelle: quel est-il le motif qui oblige la politologie actuelle de traiter le totalitarisme autrement par rapport au passé?


L'aspect idéologique du problème



Au cours de la période 1990-1995, une série de livres  a été ecrite , traitant les relations internationales de cette période-là ou bien faisant des comparaisons avec la période écoulée. Dans ces livres on a mis en évidence les conflits et les confrontations qui ont eu lieu durant cette période. Cependant, on ne peut pas ne pas mettre en évidence le fait que dans ces semarque un certain "objectivisme" à l'analyse des événements et souvent on constate l'attitude passive des auteurs, paralellement aux efforts de tirer des conclusions théoriques. Il est intéressant de voir que la majorité des auteurs de ces livres, continuent de souffrir d'une même maladie ancienne. Lorsqu'ils cherchent à analyser les motifs de ces conflits, quelques uns biaisent sur leurs conclusions, et ils trouvent les motifs non pas en analysant réellement les phénomènes mais en les traitant de conséquences inéluctables du système socialiste. Il ne s'agit nullement pas d'évoquer le totalitarisme au sein des rapports internationaux. Il y a des raisons, multiples et complèxes soutenant l'opinion selon laquelle l'oeuvre scientifique de nombreux philosophes de l'est ou de l'ouest, c'est l'aspect du traitement du totalitarisme, c'est-à-dire l'aspect du totalitarisme dans les rapports  internationaux , qui manque. L'une des raisons, pour ne pas dire la principale, se manifeste très clairement. Sartori apelle à juste titre cette raison "l'idéologisation du problème". Mais malheureusement,ni Sartori, ni les autres idéologues ne sont pas dépouillés du idéologisation.
Dans leurs oeuvres, ce phénomène ne se manifeste pas ouvertement, il est de règle qu'il ne soit pas mentionné. Mais, l'analyse des phénomènes qui n'est englobé dans leurs oeuvres, nous amène à une conclusion pareille. Claude Leford, dans sa critique adressée aux penseurs de la gauche en France, avance évasivement, sans pour autant aprofondir son analyse, la raison de ce phénomène. Il dit que "la nouvelle conception (du totalitarisme- notre observ.) fut considérée comme une conception de la droite créée au service d'un but réactionnaire: la lutte contre le totalitarisme fut présentée comme une diversion, dans le but était de faire oublier la réalité de l'impérialisme occidental et de désarmer la critique dy système capitaliste" (Leford, la démocratie et le totalitarisme, p.91)

La critique de Leford est juste. Mais on doit dire en même temps qu'à l'heure actuelle, l'opinion politique de la droite à propos du totalitarisme est tombée dans les positions de la gauche de hier. A propos du problème que nous traitons, en se basant au confrontement des notions et de la pratique des rapports internationaux du passé et du présent, nous nous contentons de dire que:
premièrement: le totalitarisme n'est pas lié seulement à la nature du système économico-social, il n'est pas une corrélation exclusive du système socialiste uniquement (même le système capitaliste a fait naître le totalitarisme dans de diverses étapes de son développement).

deuxièmement: le totalitarisme n'éxiste pas dans les relations à l'intérieur d'un état; il éxiste et il se manifeste dans les raports internationaux aussi. A l'heure actuelle il constitue l'un des principaux traits de ces rapports. Nous pouvons constater plus concrètement l'essence du totalitarisme dans le rapports internationaux dans la lutte engagée d'une part entre les grandes puissances pour maintenir le statu  quo créé et d'autre  part dans les efforts fournis de la part de beaucoup d'états et de peuples petits pour réaliser leur droits démocratiques, éxigeant tout naturellement la destruction  de cette situation.

Nous avons déjà cité quelques éxemples témoignant l'éxistence du totalitarisme dans les rapports actuels internationaux. Mais il ne s'agit pas encore de l'aspect le plus important du problème. Il touche directement l'essence du nouvel ordre mondial, proclamé à l'heure actuelle en grande pompe. A juste titre, Gabriel Partos dit que "le nouvel ordre mondial ressemble toujours plus au désordre du monde de jadis" (Partos, le monde qui est venu du froid, p.285). C'est pourquoi, le problème éxige une analyse plus large et plus approfondie. Que nous efforçons d'en faire, en nous soutenant  à la généralisation et à l'analyse des phénomènes du totalitarisme dans les rapports internationaux.
Les années 1990-1995, ont été les années d'une griserie générale même pour les penseurs et les analystes occidentaux. Le renversement si imprévu et si pacifique de l'Union soviétique et du régime des autres pays socialistes a ouvert le chemin à l'écho vertigineux de la création du royaume de la démocratie dans le monde entier. Le totalitarisme est mort, vive la démocratie - c'est ça l'axe de la propagande et des ecrits des années 1990-1995!!!. La griserie fut totale. Mais l'homme ivre est disposé de dévier du jugement normal et ainsi il raisonne mal ou d'une manière spontanée. C'est ce qui se produit même chez les nombreux politologues et analystes occidentaux. La vérité est autrement. Le changement du système en Europe de l'est a fait renversé le socialisme, mais il n'a pas éliminé le totalitarisme et les rapports totalitaires et autoritaires. La période du développement des relations internationales jusqu'à présent offre beaucoup d'éxemples, d'indices ou de données affirmant que la disparition des relations totalitaires et autoritaires est loin d'être imaginer. Une analyse détaillé des désaccords ou des conflits à l'intérieur des relatins internationales met en évidence quelques phénomènes:



 

Les rapports entre les pays anciens-socialistes et les pays de  l'Europe  de l'Ouest et l'Amérique.

La période de l'amour et de la clémence des pays occidentaux avec les peuples et les pays anciens-socialistes a été très courte. Maintenant l'extase fut remplacée par le froideur, le calcul, l'intérêt réciproque, et plus loin même l'ironie, le mépris et l'humiliation. Feitaud a humé une chose pareille, c'est pourquoi il constate à bon droit que "l'enchantement de l'opinion publique occidentale face à "la révolution veloutée", peut être comparé à l'euphorie éuropéenne des années 1989 : on a salué Lech Valesa et Vaclav Havel comme des Saint George modernes qui ont triomphé "du dragon" communiste. Mais très tôt ceux qui ont versé des larmes de joie au cours de l'automne de 1989, ont ironisé quelques mois plus tard "le petit électricien de Gdansk" ou "le roi philosophe " de Prague, en les montrant incapables d'assumer leurs fonctions de chef d'état" (Feitaud, la fin des démocraties populaires, p.399)


Dans les pays occidentaux toutes sortes de livres sont en circulation et n'importe quoi émissions est transmisse par la télévision, lesquels, au lieu de refléter avec véracité la réalité des pays anciens socialistes, offensent et sous-estiment leurs traditions et leur culture. D'autre part, "les chèques blancs", qui ont séduit les masses populaires dans ces pays-là, sont remplacés par les calculs glaciaux des maîtres des dollars et des chèques ou par les aides humanitaires et charitables. Dans les rapports internationaux on ne peut pas ne pas constater un phénomène relatif à la position humiliante qui est imposé aux pays anciens socialistes. Ils ont acceptés dans "la maison éuropéenne" ou mondiale, non pas là où ils desirent ou bien où ils ont leur place réellement, mais là où on leur dit. La division et le reglement préconisés d'une manière communiste  à ces pays par l'Union soviétique éxiste encore, mais sous un nouveau nom: la division démocratique.
L'essence du problème n'a pas changé, on a seulement changé l'habit qu'il porte. Des millions de citoyens de ces pays, qui habitent provisoirement en Europe occidentale, affrontent quotidienement cette attitude humiliante. Dans les pays anciens socialistes cette réalité  estencore réprimée par la classe politique de ces pays-là,laquelle a été formée  à l'aide de l'occident, ainsi que le niveau très bas économique qui y éxiste. Mais ce sont des obstacles qui ne continueront pas longtemps. La classe politique de ces pays sortira de scène un jour, tandis que le niveau économique s'élévera. Prochainement dans ces pays paraîtra sur la scène politique une classe nationaliste, forte et agressive. La situation réelle de la position actuelle de ces pays et leurs relations internationales détermineront aussi la voie de l'ascension  au pouvoir  de la nouvelle classe politique. Elle arrivera au pouvoir  d'une part en s'appyant éxactement sur le cosmopolitisme et la position mendiante de la classe actuelle politique et d'autre part en se basant au moral actuel ploitique offensant et méprisant, qui est en abondance dans la littérature les medias et les rapports internationaux occidentaux.

La fondation et la propagation des partis nationalistes dans les pays de l'Europe.

Les années qui ont succédé le renversement du socialisme  en tant que système mondial n'ont pas eu d'importantes conséquences politiques et sociales semblables à tous les pays de l'Europe. Dans quelques pays de l'Europe de l'est et centrale, le renversement du socialisme fut accompagné par la naissance d'un nationalisme féroce lequel, au lieu de stabiliser la situation interne et d'influencer positivement aux rapports avec les autres pays au contraire il l'a aggravé davantage. A bon droit G. Soros en évoquant cette situation affirme que le système politique dans ces pays "a tendance à être morcelé en des systèmes particuliers, fermés et appuyés sur une autre idée, éxactement à lîdée de l'identité nationale ou ethnique ...Ils sont plus mechants que les ancien communistes, lesquels en vérité, ne croyaient pas leur dogme".
La conséquence de cette nationalisme sont les désaccords et les conflits souvent sanguinaires qui ont accompagné jusqu'à maintenant les relations politiques inter-étatiques. Le nationalisme russe, comme le nationalisme serbe, croate ou slovaque non seulement n'a pas reussi à stabiliser la situation après le renversement du socialisme, mais au contraire l'a détérioré davantage. La chute économique de ces pays est l'un des facteurs principaux qui n'a pas permis  à ce nationalisme de présenter toute sa force. Cet élément important de la situation politique de quelques uns des pays anciens- socialiste n'est pas dangereux seulement pour les rapports internationaux de la région. Son agressivité est beaucoup plus potentielle. Il a influencé même les pays de l'Europe de l'ouest. Les aituatons politiques et sociales dans ces pays ont été accompagnées par des développements importants sociaux et politiques imprévus. Ces développements reflètent la marche normale de ces pays vers l'amélioration et la consolidation de l'ordre qu'ils ont choisi, l'harmonisation des intérêts de l'état aux intérêts du peuple. Mais en même temps ces développements ont étédictés pils d'une fois par le changement de la carte du monde, particulièrement de la carte de l'Europe.
Jusqu'en 1989, l'éxistence du système socialiste  et les problèmes politiques de ces pays convergent: que nous nous défendons de l'ennemie rouge. Sur cette base la vie sociale et politique, son évolution ont eu toujours présent à l'esprit le danger du communisme. En général, tous se soumettaient à cette convocation. En maintes occasions ce danger camouflait d'autres problèmes aussi,  qui furent la conséquence des phénomènes internes des états  capitalistes. Il est arrivé ce qu'on n'attendait pas. D'une vitesse vertigineuse, l'ennemie fut éliminé. Non pas en ayant recours aux moyens de la violence, comme il était prévu, mais beaucoup plus simplement: il a été converti en système capitaliste, il a été mis en rang très paiseblement dans le camp des ennemies de hier. Après cela, l'Europe se trouva face à une nouvelle situation, inconnue auparavant. Le vieux continent, qui a déclenché deux guerres mondiales, qui avait une conscience pleine de nombreux ennemie, l'Europe, qui à la fonction de leur affrontement avait édifié une industrie des plus puissante militaire, politique et de propagande, mais brusquement elle s'est vue entourée d'amis. Il est arrivé ce qu'avait prévu en 1986 l'un des principaux conseiller de Gorbatchev qui a affirmé à l'époque que "nous allons faire ce que personne n'a reussi de faire, nous allons priver l'Ouest de l'éxistence de l'ennemie: nous allons devenir égaux comme eux".
Cette nouvelle situation est le facteur complément, pour ne pas dire le facteur principal, qui a commencé à influencer fortement et ouvertement à l'évolution actuelle (peut- être même de l'avenir) sociale et politique de l'Ouest. Ces développements nous permettent de tirer quelques conclusions approximatives à propos de la marche ultérieure  des rapports internationaux. Analysons- nous quelques unes.
Dans beaucoup  de pays de l'Europe occidentale, l'échec du socialisme est accompagné par la naissance et le renforcement des partis de l'estrème droite,ou bien autrement només des partis nationalistes. Les appéllations de ces partis sont contemporaines et en conformité avec la  législation du monde. Mais leur essence demeure le même de la tradition. Quelques données partielles sont suffisantes à montrer l'ascension de cette aile en politique. En France le parti de l'extrème droite de Le Pen, le Front National a obtenu une série de succes et il est devenu le troisième parti en obtenant 15% des suffrages. En Autriche, le parti de Joseph Heider qui est un parti de l'extréme droite a pu assurer durant les dernières élections pres de 26% des suffrages. En Italie, le parti de Fini, L'aleanza nazionale, le succeseur nominal du parti de Mussolini est l'une des principales forces politiques. En Allemagne les partis de l'extréme droite sont encore faibles et impuissants dans la vie politiques, comme le résultats de la stabilité économique et de la politique intélligeante suivie par les principales formations du pays. Mais, malgré ll caractére sérieux politique du gouvernement, les groupements politiques en Allemagne sont inquiéts des tendances du developpement de l'extréme droite. Au cours des élections en 1993, dans le land d'Essen le parti républicain qui est un parti de l'extréme droite a pu obtenir 12% des suffrages, ce qui a fait naître l'inquiétude dans la scéne politique allemande. Trés inquiétes de ce fait, le parti christian-démocrate de Kohl, le parti social-démocrate de Lafontaine ou bien le parti libéral, ont dicuté trés allarmés, à propos de l'avancement ultiérieur des développements politiques. Il est notoriété publique que les gouvernements allemands ont été toujours créés par la coalition entre l'un des grands partis avec le petit parti libéral. Le parti libéral de Kinkel ne cessait de perdre ses électeurs, dans ce cadre on craignait à juste titre que le parti républicain ne joue ce role dans l'avenir.
A l'heure actuelle, aucun de ces parti n'est au pouvoir, cependant ils ne cessent de se consolider. certainement, il éxiste aussi le contre-jugement affrimant que les developpements de l'Europe et de l'Amérique vont stopper l'expansion de ces partis, que l'Union éuropéenne  encouragera le cosmopolitisme à la place du nationalisme. Bien que logique, ce contre-jugement, comme il paraît, ne résistera pas au temps. Il y a quelques motifs qui préviennent une tendance contraire.
Premiérement: Il y a des décennies entiéres qu'en Europe occidentale et en Amérique on a préconisé le cosmopolitisme. Particuliérement à la suite des puissants mouvements de l'année 1968, qui ont secoué les systémes politiques des pays occidentaux, le cosmopolitisme a connu de larges dimensions. Il a été devenu le code moral de la (co)éxistence entre les couches et les races pluri-sources humaines. La satisfaction des plaisirs personnel la liberté individuelle et la libre circulation à chaque coin du monde, constituaient le code moral de l'homme cosmopolite et du cosmopolitisme en tant que courant de pensée et mode de vie. Le facteur psychologique, selon lequel l'homme vise à obtenir ce qui lui manque l'a fait du cosmopolitisme, d'une maniére naturelle, une philosophie dominante. Mais depuis l'an 1968, trois décennies ont été écoulées. Des cathégories entiéres de personnes se sont rassasiées d'un pareil mode de vie. A l'heure actuelle, dans de divers états européens les sentiments nationalistes sont à l'ordre du jour et ce sont éxatement ces couches qui tiennent non seulement vivants mais les préconisent aussi. de nouveau, nous constatons le sentiment psychologique de l'homme qui désire ce qui manque. C'est un phénoméne objectif.

En connaissent le caracére universel et surnational, les idéologies dans moments précis cédent la place à l'une l'autre, en se retirant pour se renouveler et pour reparaître plus tard dans la scéne politique sous une nouvelle façade et un nouvel habit. Ce phénoméne a touché et touche encore toutes les idéologies. Par lxemple, aujourd'hui beaucoup de partis de la droite en Europe ont des appellations attrayantes et prétentieuses, comme le parti populaire, le parti démocratique, etc. De même, beaucoup de anciens partis communistes sont rebaptisés et ils s'appellent le parti socialiste, le parti socialdémocrate, le parti nationaliste etc, en étant tout à fait en conformité avec le moral politique contemporain. Mais tout le monde comprend que noms ne disent pas tout. Ils sont à la mode. La mode change en vertu de temps et du pays, mais la mode n'éxprime pas l'essence du probléme.
Deuxiémement: Dans ces pays, même auparavant, mais plus précisément aprés l'echec du socialisme, il y a un flux énorme d'émigrants des pays de l'Europe centrale et de l'Est, lesquels souhaitent assurer des moyens d'éxistence. Le grand ecrivain allemand Stefen Heim affirme à juste titre que la situation politique et économique obligera des millions de personnes de quitter leurs maisons. Il y aura une marche sans précédente et personne ne sera en état de les freiner aux frontiéres. Même si on construit un autre mur, ils l'affranchissent parce qu'ils sont hors de controlle. C'est déjà une réalité.
Ce phénoméne a au moins deux conséquences qui vont en faveur des partis nationalistes. cette masse de gens se contente de peu revenus. Elle fait la comparaison avec le pays d'oû elle venue. C'est pourquoi les padrons sont intéressés d'embaucher des ouvriers provenant de cette masse qui se contetent de peu à la place de leurs citoyens qui éxigent sur la base du standard réel. Ce phénoméne refroidit et refroidissera d'une maniére naturelle les relations des travailleurs des pays capitalistes puissants avec cette masse de gens provenant  de l'Est. L'autre conséquence est liée aux problémes créées par les migrations dans quelques pays. En ......... des mouvements incontrôlables en général, beaucoup d'elles ont créé des problémes aigus dans les métropoles, en incitant la haine à leur égard et en créeant le terrain propice au renforcement des partis de l'extréme droite, qui se posent en porte-drapeau de la protection des valeurs nationales, de la pureté de race etc.
Troisiémement: Durant l'époque de la guerre froide, les gouvernement des pays de l'Europe occidentale ont réussi à étouffer le mécontentement de diverses couches de la population en ayant recours trés efficacement au "croque-mitaine communiste". Des plusieurs centaines de livres et d'émissions de télévision qui ont présenté le communisme comme le croque-mitaine, ont eu un large effet à la population de ces pays. Face "aux terribles maux" du communisme, le peuple de ces pays fut contraint d'accepter ce que leurs gouvernements offraient même lorsqu'il n'était pas daccord avec eux. Mais à l'heure actuelle "ce croque-mitaine", n'éxiste plus. Les mécontentements éxistent encore , il semble qu'ils seront augmentés. La gréve déroulée en France en novembre-décembre 1995 est l'un des témoignage du mécontentement. Les ouvriers et les manifestants d'Alsace-Lorraine ont scandé entre autres: "Chirac, la prochaine bombe nucléaire, c'est nous".
En l'absence du danger communiste, il faudra inventer un autre danger pour neutraliser ces mécontentements. Alors, ou bien il faudra que les gouvernements de ces pays penchent plus vers la droite en assimilant des parties du programe des partis de cet extréme ou bien il faudra qu'ils fassent des coalitions avec ces partis pour adoucir les mécontentements des masses. A toute cas et à toute circonstance, cela apportera l'aggravation et le froissement des relations entre les gouvernements et le peuple ainsi qu'il contribuera à l'affermissement du nationalisme. Les événements de novembre-décembre 1995 en France ont confirmé cette tendance. Le gouvernement conservatoire de Juppé, à la suite de l'approbation du président Chirac, a aprouvé ce qu'on appelé "le paquet des réformes Juppé". L'essence de cette réforme visait de raccourcir  le budgét actuel social des français en fonction de la perspective du developpement et du renforcement de la France. Le contrariété des travailleurs français fut manifestée durant les gréves puissantes qui ont duré 25 jours. Tout de même, le gouvernement n'a pas cédé de son plan. Comme Juppé a declaré à l'Assemblée française, le motif principal est lié au fait que ce plan visait à défendre et à renforcer davantage l'indépendance et la souveraineté de la France. Et au nom de ce motif, il était indispensable de faire même des sacrifices temporaires. A propos de cette question, tous les partis de la droite et de l'extréme droite ont partagé la même idée. Tous ont soutenu le plan Juppé et son gorvernement.
Le même phénomené peut surgir aussi durant l'activité des partis de la gauche, du centre gauche et de l'extréme gauche. Des scissions et des relations froides éxistent pour le moment entre eux, mais face à la consolidation des allieances de la droite avec l'extréme droite, encourageront ces partis de trouver des chemins menant à l'aplanissement des désaccords entre eux. Dans ce cadre il était très significatif l'elaboration de la plate-forme de la part de l'équipe dirigeante du parti social-démocrate allemand aprés le changement de son leader. Le nouveau dirigeant de ce parti Oscar Lafontaine quelques jours seulement aprés son élection a avancé l'idée de l'action vers une coalition possible avec l'ex-parti communiste de l'Allemagne de l'est, qui a été appelé plus tard le parti du socialisme démocratique. Si ces phénoménes sont limités dans la période 1995-1996, à l'avenir ils domineront graduellement la scéne politique des pays européens et par conséquence  la scéne des relations internationales. Ce sont ces phénoménes lesquels dans l'avenir vont refroidir et aggraver davantage la vie sociale et politique de ces pays.

Quatriémement: Dans quelques pays de l'Europe centrale et de l'est, le renversement du socialisme a pris fin  en manifestant des particularités spécifiques dans leur spectre politique. Dans quelques pays le pouvoir a été pris par une classe politique cosmopolite et mendiante. tandis que dans quelques autre une classe politique nationaliste a pris le pouvoir. C'est le cas de Slovaquie, de Serbie, de Croatie etc. C'est avec beaucoup difficultés que ces partis obeissent aux régles et au jeu des nouvelles relations internationales. Bien que ces pays sont au dessous du niveau économique des pays de l'Union européenne, ils ne veulent pas accepter la soumission, en cherchant, tant qu'ils peuvent, de suivre une politique seulement en faveur de leurs pays.


L'éxistence des sphéres et des zones d'influence, leur poids dans les relations internationales

 

La période qui a suivi le renversement du socialisme à la premiére vue a donné l'idée de la creation dans les rapports internationaux de nouvelles relations inconnues dans le passé. Ainsi on donne la priorité aux organismes internationaux, soit au niveau européen soit au niveau mondial. Dans leur propagande actuelle, ces organismes, tels l'Organisation des Nationes Unies, l'Union Européenne, le Conseil d'Europe, l'Organisation de la Securité et de la Cooperation européenne etc, se présentent comme des prédessesseurs de la fondation des nouvelles structures communautaires européennes et mondiales de l'avenir. On évoque maintenant le triomphe du fédéralisme et la supériorité de la coéxistence des régions multinationales. Il est vrai que dans cette tendance il y a une évolution de nuance positive par rapport au passé. Mais la vérité, lorsqu'elle est partielle, ne peut ps camoufler toute la réalité des relations internationales. Malgré les phénoménes positifs, à l'heure actuelle, la théorie des zones d'influence éxiste encore dans la réalité de ces relations. C'est une ancienne théorie . Elle a connu de larges dimenssions concrétes au cours de la Premiére guerre mondiale et particuliérement aprés la Seconde guerre mondiale.
L'une des armes les plus puissantes de la propagande de l'occident contre le socialisme était le fait incontestable que l'Union soviétique, sous la masque de l'internationalisme prolétarien, était transformée en un empire qui violait la liberté et l'indépendance de divers peuples de l'Est. Tout à fait naturellement beaucoup de peuples de ces pays ont considéré le renversement du socialisme comme un moyen et une possibilité de gagner la liberté et l'indépendance nationale. Mais qu'est-ce qu'il était arrivé en réalité? Evoquons-nous les faits. A l'heure actuelle en Europe, on n'assiste pas à l'élemination des sphéres d'influence, comme fait la propagande, mais à un réajustement des rapports des intérêts entre les grandes puissances. Une chose est spécifique: si dans le passé  les zones d'influence se réalisaient en ayant recours à la lutte entre les grandes puissances, à l'époque moderne elles se réalisent pacifiquement. Dans un conflit armé. les grandes puissances jouent le role de l'arbitre, tandis que les états qui sont sous leur influence font la guerre.

Le Balkan des années 1990-1995 est l'épreuve évidente de la véracité de cette conclusion. Aussi longtemps que la Yougoslavie était un état fédéral, sous l'influence d'un ou d'autre groupe, elle était l'enfant gâté de l'occident. Sa décomposition et la création des nouvels états, a mis en scéne, entre autres, la théorie des zones d'influence. La premiére fut l'Allemagne qui a soutenu et a défendu l'indépendance de la Slovenie et de la Croatie. Le mark allemand, en remplaçant les armées impériales, a occupé de nouveau cette ancienne zone d'influence du bloc austro-allemand. La France, la Russie et l'Angleterre ont soutenu et défendu la fédération serbo-monténegrine, éxatement l'antique zone d'influence de ces états. tandis qu'un autre état créé, la Macedoine, a été placée des le debut sous l'influence américaine. La véracité de ce fait est parfaitement manifestée par la guerre déroulée à Bosnie. Durant trois ans de suite, la Russie, la France et l'Angleterre ouvertement ou d'une maniére camouflée, ont défendu et justifié l'attitude de la Serbie. Le bloc austro-allemand a défendu et soutenu les intérêts de la Croatie. Tandis que les Etats unis d'Amérique ont joué le role de l'arbitre en cherchant ainsi de créer l'espace nécessaire à leur influence politique, mais aussi d'assurer le rapprochement des intérêts de leur alliés pour donner une solution au massacre de la Bosnie, laquelle, grace à ses dimenssions tragique, a sérieusement mis en danger leurs prédications sur un nouveau climat dans les rapports internationaux aprés le renversement du socialisme.

L'appui donné à l'attaque croate pour reprendre la région de Krajina est un autre témoignage en faveur de cette conclusion. Le reflet de l'offensive croate par la presse et la télévision allemande et autrichienne était incomparable par rapport  au reflet de cet événement de la part de la presse et de la télévision de la France, de la Russie et de l'Angleterre.
En étudiant la réalité des rapports internationaux en Europe centrale et de l'est on constate ouvertement l'éxistence des zones d'influence et la réorganisation de ces zones. Dans ces pays, lesquels jusqu'à hier étaient sous l'influence russe, on constate un autre entrecroisement d'intérêts. Comme il paraît, dans cet effort de réorganisation, les allemands seront les plus favorisés. Quelques uns des états de l'Europe centrale ont été dans le passé des partiés de l'empire des Habsbourgs tels par éxemple la Slovaquie, la Hongrie etc. L'Autriche ne peut pas jouer aujourd'hui le role de la grande puissance. C'est l'Allemagne qui a commencé à jouer parfaitement ce role. La retour aux anciennes équations géopolitique se produit même dans les états baltiques.


L'éxistence de l'OTAN, un espoir à la paix ou bien un moyen de totalitarisme?

   La littérature actuelle a commencé à faire une grande propagande au role de l'OTAN. On la présente comme un défenseur de la liberté et de l'indépendance des peuples de l'Europe. Puisque tous sont daccords lorsqu'ils affirment que le danger le plus grand, ou bien comme disait Reagan "l'empire du mal" c'est à dire le communisme, fut disparu, personne ne peut expliquer pourquoi ce "garant" est necessaire. Beaucoup de anciens pays socialistes  adressent des demandes successives et font des concessions multiples pour adhérer à cet organisme. Cette organisation militaire est traité comme la défenseur de la démocratie, même par la force. Alors, elle est considéré par la propagande comme le pigeon de la paix à l'aide des missiles!! Est-ce que l'OTAN est un espoir à la paix ou bien un moyen de totalitarisme? Les gens savent bien le but de la création de l'OTAN et du Traité de Varsovie. Ils ont été créés pour défendre, grace à la force des armes les systémes politiques et économiques, dont ils appartenaient. C'est -à-dire les deux traités ont été créés comme des instruments de violence. L'echéc du socialisme a contribué à la décomposition du Traité de Varsovie. Tous les anciens états   socialistes souhaitent adhérer maitenant au Pacte de l'Atlantique du nord. Ce grand désir d'être protégés par un paraplui, démontre qu'ils ont peur!! Il est naturel, lorsque l'homme a peur, il cherche des moyens et des chemins pour se protéger. Cela est valable aux états aussi. D'autre côté le probléme se pose: de qui ont-ils peur, parce que maitenant le systéme socialiste n'éxiste plus? Il y a aussi  une autre question: est-ce que les classes politiques des petits pays croient vraiment que les grandes puissances de l'Europe occidentale détérioreront leurs rapports avec la Russie ou bien avec la Chine pour leur faire plaisirs? C'est une idée que même ceux qui la déclarent, ne la croient pas. La Russie, dont ont peur les pays de l'Europe centrale et de l'est, est aussi aujourd'hui un pays capitaliste. On peut dire que malgré le renversement et la liquidation du systéme socialiste, la différence dans les rapports internationaux est trop petite. Le systéme fut liquidé, mais la peur demeure. Alors, le socialisme n'est plus en vigueur, mais le totalitarisme éxiste encore.

Une autre comparaison: l'OTAN et la OSCE: quel est-il le rôle des chacune des deux organisations? Seule la comparaison de ces deux organismes peut rendre plus lucide le probléme et son essence. Il est de notoriété publique que l'OTAN est une institution qui réside sur la obéissance obligée à tout moyen, y compris l'utilisation de la force et la violence. L'OSCE est une institution démocratique, qui se base à l'obligation d'être persuadé grace au consensus, a l'entente, au dialogue démocratique, La propagande faite à la OSCE a été vertigineuse. Cette propagande a commencé depuis la Conférence de Helsinki de 1974. Particuliérement aprés le renversement du socialisme, elle est considéré comme la maison commune européenne à laquelle régne et doit régner l'harmonie et la démocratie limpide. Beaucoup d'états ex- socialistes ont considéré et continuent de considérér l'adhésion à cette organisation comme une grande victoire de la démocratie. Cependant, en réalité peu de personnes ont la confiance  de se refugier sous l'ombre de ce toit. Il est si fragile, qu'il ne peut protéger personne. Les états qui ont des problémes aigus ou qui sont petits ou sous-développés savent que le toit de cette maison est une illusion de dissimulation. rester sous ce toit peur se protéger des dangers, veut dire, d'une maniére figurative accepter de rester sous la pluie, sous la grêle et même sous la neige.
L'éxemple le plus flagrant de cette cession de la OSCE, de son role est la question  bosniaque. Lorsu'on discute cette question dans la coulisse, tous les politiciens et les analystes sérieux partagent l'idée que cette organisation démocratique a échoué. Elle a seulement une fonction de courtoisie, seulement des visites réciproques de politiciens et d'homme d'état, pour déclarer que ce sont les rapports démocratiques qui constituent l'essence des rélations actuelles internationales. Mais dans la pratique, elle est totalement incapable de résoudre les conflits aigus. L'OSCE avait ses observateurs à Kosova. Ces observateurs ont été mis à la porte une belle journée par la Serbie. Tandis que l'OSCE n'était pas en état d'obliger la Serbie d'accepter ses observateurs. Citons-nous un cas flagrant. Le samit de la OSCE de décembre 1994 fut réuni à discuter et à prendre des décisions à propos des événements en Bosnie. le résultat définitif fut un échec total. Seulement des désaccords, et même trés féroces. On n'a pas reussi d'approuver même une résolution de formalité. Au moins l'ONU est une peu divers, elle s'est habituée des résolutions. Le samit a échocué mais n'a pas échocué seulement le samit. Beaucoup de plus, un organisme dit démocratique, en un temps historique dit démocratique a échoué et fut discrédité.

Pourquoi l'OSCE a-t-ell échoué dans sa mision visant à créer le moral de la coéxistence, de l'homme libre du monde, du "saint-homme" comme on dit? Quel est-il le motif, pourquoi éxige-t-on que le role que doit jouer une institution démocratique, sera assumé par une institution militaire, pourquoi demande-t-on dans une période démocratique le rempart des institutions militaires, dont la fonction est l'utilisation de la force? Le lord Carrington qui a assumé pendant une période de temps les fonctions du secretaire général de l'OTAN, éxplique trés bien le motif de ce phénoméne. Voici son affirmation à propos de cette question majeure: "Te plais ou non, la peur oblige les gens de se jeter dans les bras de l'un l'autre. Une fois la peur disparait, la nécessité de la collaboration restreinte disparait elle-aussi"

Mais Carrington n'a pas dit une chose, que la peur est l'essence du totalitarisme. L'insistance de garder et de renforcer l'OTAN a peut-être des motif plus profonds que de l'apparence. Premiérement les membres de l'OTAN, comme il semble ont peur de vivre séparés de l'un l'autre, ils se méfient de l'un l'autre s'ils seront séparés, comme ils se méfient même des autres grandes puissances comme la Russie, la Chine ou bien les arabes. C'est pourquoi la nécessité de l'existence de l'OTAN oblige les états membre de s'aider. Deuxiémement les leaders et les fondateurs de l'OTAN savent bien que le monde et l'Europe sont loins de vivre en harmonie et en paix. L'histoire leur a donné une grande leçon: la paix a toujours besoin de la force. La soumission et l'accord international ont besoin de la peur. C'est pourquoi l'OTAN ne cessera de se renforcer et de se perfectionner dans l'avenir.

 


L'integralisme musulman et les rapports actuels internationaux


  le nationalisme n'est pas un phénoméne proprement européen. Il n'est pas un phénoméne qui a pris son élan seulement aprés le renversement du socialisme. Dans les pays anciens socialistes, lesquels à l'éxeption de l'Albanie se trouvaient sous l'empire russe, il s'est manifesté d'une maniére mençante durant la période qui a succedé les années 90-s. A l'heure actuelle, il est un phénoméne mondial, connaissant des basses et des hausses en diverses périodes. Ses basses et ses hausses sont diverses dans de diverses régions du globe. L'un de ces nationalismes le plus répandu à l'heure actuelle dans le monde qui tente de se renforcer et de s'élargir ultérieurement est le nationalisme arabe. Ce nationalisme est connu sous divers noms dans la littérature et la propagande actuelle européennes et mondiales tels "l'integralisme islamique, ou bien "le fondamentalisme islamique".

En apparence en ayant recours à ses slogans, ce nationalisme crée l'impression d'un simple mouvement réligieux. Deux motifs ont contribué à créer  une impression pareille. Le premiér motif est le drapeau que les mouvements islamique ont choisi, lequel est identifié au musulmanisme, à la religion islame, à ses traditions et à ses coutûmes. La deuxiéme motifs est la puissante propagande en Europe, qui a contribué largement à considérer ces mouvements comme des mouvements confessionels. La propagande a présenté les mouvements islamiques  comme développements régressifs, qui éxigent le retour des pays arabes des dizaines de décennies en arriére. En même temps on présente à l'opinion ces mouvements comme une couverture des actes terroristes.
Il faut dire que la propagande a réalisé en général son but en Europe. L'attitude générale à l'égard de ces mouvements est négative. Mais une chose pareille n'a pas empéche les mouvements islamiques de se répandre presque tous les pays arabes, sous la forme de l'intégralisme musulman ou de fondamentalisme. Aprés la désagrégation de l'Union soviétique, ils ont pris leur élan même dans les républiques musulmanes de l'ancien empire soviétique, qui ne sont pas négligeables ni du point de vue du teritoire, ni de la population.

La république islamique de l'Iran s'efforce beaucoup de présenter l'évolution de ces pays selon sa propre théorie et à ses propres pratiques. Dans l'effort de minimiser l'influence d'Iran la communauté européenne soutient l'ambition de la Turquie d'étendre son influence sur ces pays ou bien elle accepte leur gestion des classes politiques étroitement liées à la Russie, comme à Kazakihstan, Azerbaidjan etc.
Il est important d'éclairer le probléme qui est présenté au moment actuel du développement ds rélations internationales à propos de l'inquiétude qui a saisi les grands pays europeens et l'Amérique: Le caractére regressif religieux de ces mouvements ou bien leur nationalisme, la tendance de ces mouvements de se détacher de l'influence des autres, la tendance de l'autonomie totale ou bien la tendance de la transformation des sociétés civiles de ces pays-là en société religieux. Est-ce qu'il éxiste réellement la transformation des états laiques en états téocratiques? L'analyse profonde de cette question, nous permettra de raisonner plus justement du caractére vraiment progressif ou non de l'attitude de la communauté européenne et de ses visées pragmatistes. La propagande déroulée jusqu'à maitenant nous permet de comprendre que la communauté européenne se soucie beaucoup du caractére regressif de l'expansion de l'islamisme et c'est pourquoi elle nourrit l'opinion d'une attitude négative à son égard. Cette propagande proclame de vraies choses, mais elle ne s'approfondit pas dans son analyse du probléme. C'est pourquoi elle n'est pas entiérement objective. Une analyse plus approfondie du probléme, la confrontation de la politique des grands pays européens et mondiaux avec la réalité concréte des relations avec les pays arabes, nous offrent une autre vision. La propagande préfére principalement ces faits et ces faits et ces phénoménes surgis à l'interieur de ces mouvement qui ont une couleur religieuse, lesquels à la fin du 20-e siécle sonnent à juste titre trés anachroniques. Tandis que la politique de la communauté européenne ne se soucit presque pas de l'esprit religieux d'oû prennent la source ces mouvements. La politique n'est pas faite à l'aide des prêtres ou des hodjes, mais elle se base sur des intérêts et des profits. La politique de la communauté européenne  et de l'Amérique, de la Russie etc, ne se soucie pas de leur couverture religieuse, mais de leur caractére nationaliste, de l'esprit de l'indépendance qui les caractérisent. Le pétrole est beaucoup plus puissant que le Sheriat et ses lois.
Au sein des pays arabes, il y a des états qui entretiennent des relations restreintes avec les états européens et l'Amérique. Tels sont l'Egypte, le Koweit, les Emirates arabes, l'Arabie saudite etc. Quel est-il le niveau de l'émancipation culturele et sociale de ces pays? Aussi bien l'Arabie Saudite, le sultanat de Oman que le Koweit  sont  des états typiques musulmans. Dans ces pays, la religion islame est un moral, une confession, une loi, une justice et un projet de diplomatie. Les lois de Sheriat sont tout-puissantes. L'oslamisme qui est apppliqué par la classe politique en Arabie saudite par éxemple, n'a aucun différence au programe religieux de divers mouvements intégalistes ou fondamentalistes musulmans. Tout de même, cette religion n'empêche pas ces pays d'être parmi les alliés préféres des grandes puissances. Personne ne les accuse de tendances d'islamisme et de fondamentalisme islamique. Les protectorats sont intouchables, au contraire on les défend même en ayant recours aux armes. Lorsque l'un de ces pays, Koweit, fut occupé par l'Iraq, les grandes puissances ont obligé par la force des armes l'Iraq de se retirer. La même attitude a été adopté jusqu'à derniérement par l'Union soviétique qui prétendaient être guidée par une idéologie prés avancée. Dans le monde arabe, l'un de ses amis le plus proche fut l'empereur de l'Etiopie Haile Selasie et l'Etiopie était un état profondement islamique. On peut en dire de même pour l'Iraq aussi. Bien que le gouvernement irakien a fait un massacre féroce contre les communistes du pays, il était de même l'allié et l'ami de l'Union soviétique.
La réalité du passé et du présent de l'attitude des grandes puissances adoptée à l'égard des pays arabes et leurs gouvernements met dans une position trés embarassante la propagande faite sur le caractére regressif des mouvements islamique. Elle dévoile le vrai motif de l'attitude alarmante adoptée à l'égard de ces mouvements. La politique actuelle des grandes puissances n'a pas peur du caractére religieux de ces mouvements, mais de leur caractére nationaliste. Les lois religieuses de sheriat ne sont pas mieux respectées par la roi de l'Arabie saudite que le président de l'Iran Rafsandjani, elles ne sont pas mieux appliquées par le sultan d'Oman que le président Ghedaf de la Libye, elles ne sont pas mieux  connu par le sheik de Kuweit que l'Iraq. Meca, l'endroit oû vont chaque année des centaines de milliers de personnes pour participer aux cérémonies religieuses, ne se trouve pas dans le territoire ne de l'Iran, ne de la Libye, mais dans le territoire de l'allié le plus proche des pays occidentaux, en Arabie saudite. En respectant la religion, tous les états cités ci-dessus sont egaux. Cependant, quelques uns sont des alliés et quelques autres sont considérés comme des territoristes et des fondamentalistes. Le motif est déjà connu. Tous les états arabes qui entretiennent des rapports amicaux avec les grandes puissances sont considérés comme des pays avancés et émancipés. Tous les autres qui n'acceptent pas la dépendance des grandes puissances, mais qui aiment être indépendants, se considérent comme des fondamentalistes et des terroriste. Il est facile de constater le motif de cette différence. La religion ne porte pas atteinte aux intérêts.
La plupart des pays arabes sont guidés par des gouvernements qui ne sont pas d'accords avec les mouvements intégralistes et fondamentalistes et limittent leur activité. Mais le nouvel esprit qui règne après le renversement du socialisme  et ses profits, semblent être exploités parfaitement par les mouvements intégralistes. Beaucoup de ces mouvements s'adaptent au nouveau moral qui préconise, à l'esprit démocratique, aux règles du jeu politique et du pluralisme. Dans quelques pays arabes ils participent aux élections, en menant une vaste propagande au peuple pour prendre le pouvoir. Quelques uns de ces mouvements éxploitent avec intelligence les difficultés qu'affrontent les gouvernements des pays arabes, le mécontentement du peuple à leur  égard et la position de la dépendance aux grandes puissances. A l'heure actuelle dans beaucoup de pays arabes, les movements intégralistes éxistent en tant qu'une combinaison de la guerre illégale armée avec la concurrence légale  pour le pouvoir dans les élections déroulés.
Le cas de la Turquie est typique, parce qu'elle est considéré comme l'allié le plus proche des puissances occidentales. C'est l'unique pays musulman qui adhère à l'OTAN. Au cours des élections anticipés déroulés en Turquie  en décembre 1995, la première force politique dans les élections fut le parti de REFAH d'Erbekan qui est une parti animé de tendances religieuses et nationalistes. Bien qu'il n'a pas pu obtenir la majorité  absolue il a créé des difficultés enormes non seulement au parti de Ciller ou de Mesut Jilmaz, mais aussi à l'OTAN parce que la Turquie est son aile du sud.
Les mouvements intégralistes  ont commencé de s'aimer même dans les républiques  anciennes-soviétiques de l'Asie centrale. Bien que jusqu'à maintenant ils n'ont pas pu prendre le pouvoir, à cause de la supériorité des neo-communistes, il semble que dans l'avenir ils constitueront un grand et puissant danger . Il est intéressant  de souligner qu'aucune des puissances occidentales ne se soucient du fait que dans la majorité de ces républiques le pouvoir est dans les mains de ceux qui ont dirigé jusqu'à hier, les anciens communistes. Ils ne disent mot, bien qu'en réalité les lois en vigeur dans ces républiques sont loin d'être démocratiques. La peur de la prise du pouvoir par les mouvements islamiques a obligé les grandes puissances de fermer les yeux face à la réalité et de prendre pour une vérité la farce de la démocratie qui est joué dans ces pays. A l'appui de ces mouvements, lesquels quelques fois prennent un caractère expansif, se trouve l'Iran qui incite et encourage ces mouvements, profitant même du voisinage géographique avec les républiques créées après la désagrégation de la communauté des états anciens soviétiques, au sud de l'Union soviétique. Le concurrent le plus convenable à neutraliser l'Iran dans cette zone est la Turquie. Mais, pour le moment elle a deux problèmes internes. L'un est le problème kurde qui empêche la Turquie de voir au delà de ses frontières. Le deuxième est l'évolution qu'a connu le mouvement islamique en Turquie en reussissant  à être parmi les premières forces politiques dans le pays.

En sentant le danger que représentent les mouvements islamiques à l'Europe  et l'Amérique, la communauté internationale ne se contente pas seulement de la propagande. La propagande se fait en Europe et elle sert qu'aux européens. Au contraire, elle a pris et ne cesse pas de prendre des mesures multiples politiques, economiques et militaires, qui visent à empêcher le mouvement intégraliste de prendre le pouvoir dans les pays arabes. L'éxemple de l'Iran est très inquiétant. L'offensive  diplomatique et politique des Etats-Unis au Moyen-Orient est à la fonction de ce visée. Cette offensive est trés intelligente. Elle ne vise pas de changer le caractère des gouvernements des pays arabes. L'alternative ne se pose pas ouvertement: un état islamique ou laïque. Le monde cherche à renforcer l'amitié et l'alliance avec ces pays, afin de protéger le statu-quo et d'éviter le danger de la transformation de l'integralisme  d'un mouvement en une institution politique, en facteur international. La paix palestinienne-israélienne, la paix jordanienne-israélienne, les efforts pour la paix syro-israélienne et tunisienne-israélienne, etc. sont des refléxions de la politique américaine visant à dévaloriser  le caractère national des mouvements islamiques.
Les querelles à l'intérieur des états arabes encouragent ces mouvements, augmentant leur influence dans le peuple. Tandis que l'harmonie entre ces états minimise leur caractére nationaliste, sans porter atteinte à la religion. En conclusion elle représente la liberté et les droits de l'homme. C'est une grande bataille. D'un côté se trouve le nationalisme arabe vêtu d'habit religieux, d'autre côté se trouve le cosmopolitisme euro-américain vêtu d'un habit laîque.



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Ces développements sont des phénoménes réels du monde moderne. les noms modernes qui s'utilisent actuéllement à la place des anciens termes, ne resoudent pas le probléme. Ils peuvent seulement le couvrir temporairement. Tandis que les contradictions sont réelles, il y a une grande differénce entre la réalité et la prédication. Ces phénoménes temoignent la présence réelle du totalitarisme. Souvent l'affrontement de ces phénoménes et du totalitarisme devient une nécessité pour protéger le controlle, les rêgles et l'harmonie du monde. Pour le moment, personne ne le déclare ouvertement. Les pays developpés capitalistes ne sont pas intéressés d'en faire. On peut dire de même pour les philosophes, les analystes et les politologues de ces pays. Ils continuent de goûter la position du vainqueur. C'est éxactement cette position qui les empêche de donner de justes conclusions. Jusqu'à l'heure actuelle ils ont affirmé que totalitarisme est le produit du systéme socialiste. Mais bien que ce systéme fut renversé, le totalitarisme continue d'éxister particuliérement dans les rapports inetrnationaux. En acceptant cette réalité concréte, on peut améliorer et préciser les théses précédentes à propos des sources du totalitarisme et du fait de trouver lse chemins de son élimination. Cela a créé une grande difficulté aux penseurs des pays occidentaux. Le probléme se trouve maitenant à l'intérieur de soi-même. Aussi longtemps qu'il se trouvait au dehors de soi-même, il était plus facile de faire des analyses et des suggestions. Il est difficile pour un philosophe de faire des suggestions, des propositions ou des analyses précises à propos des développements qu'il les vit subjectivement. C'est pourquoi, à plusieurs reprises, ils font semblant de rien voir, mais même lorsqu'ils les voient, les éxpliquent en vertu de l'analyse du passé ou bien les considérent comme des phénoménes sporadiques. Mais on oublie que dans ces pays la propagande remplace l'analyse scientifique et l'homme de la propagande occupe la place du scientifique et de l'analyste.
Ce problém continue d'être au dehors de l'attention, presqu'un tabu, camouflé sous l'euphorie du triomphe de la démocratie, même dans la plupart des anciens pays socialistes. L'esprit cosmopolite dans ces pays, l'éxistence de beaucoup de partis politiques inconsolités et l'état arriéré de l'économie par rapport à l'occident, ont compensés l'éxagération des libertés et des droits de l'individu en tant qu'habitant et que citoyen. Cependant, cette situation ne peut pas cacher le caractére trés aigu du probléme qui se pose. Le renversement du socialisme a donné un coup au totalitarisme, mais il ne l'a pas detruit. C'est pourquoi, à propos de ce que nous avons présenté ci-dessus, nous concluons à juste titre:

Le totalitarisme, l'autoritarisme et l'autocratisme constituent un trait important des relations actuelles internationales. La démocratie dans les rélations internationales (inter-étatiques), dépend des intérêts stratégiques des grandes puissances. Lorsqu'on porte atteinte à ces intérêts, la démocratie céde la place au totalitarisme et à l'autoritarisme.
Et maitenant nous devons clarifier un autre probléme:

Est-ce que le totalitarisme est indispensable dans les rapports internationaux? Comment peut-on assurer le nouvel ordre mondial, pour lequel parle-t-on si souvent? Grâce aux rapports démocratiques? Ou bien pour l'établir et jusqu'au moment de son établissement est-ce qu'il est indispensable l'éxistence du totalitarisme dans les rapports internationaux?
Pour clarifier cette question nous allons analyser l'un des phénoméne le plus en vue du totalitarisme, découvert à bon droit par les analystes occidentaux durant l'activité des anciens états socialistes. C'est la théorie de l'UN.





Epilogue

Où va-t-il le monde?


  Ceux qui ont connu l'histoire et ceux qui ont vécu la période de la guerre froide savent parfaitement comme fut le monde, comme ont été les rapports internationaux au cours des 45 dernières années. Gabriel Partos caractérise le monde aujourd'hui d'une manière figurative comme un monde qui est venu du froid. C'est la conclusion la plus précise et la plus juste. Cependant, le problème reste ouvert. On sait déjà d'oû est venu le monde, mais on ne sait pas oû il va. Ni Partos, ni les autres politologues n'en disent rien. Ou bien il va vers l'harmonisation et la démocratisation des relations internationales ou bien vers l'aggravation ultérieure, après une pause de tranquillité et de tam-tams de propagande qui a duré quelques années.
Voilà un autre problème qui éxige une réponse: est-ce que le renversement du socialisme a calmé les relations internationales ou non? Il ne s'agit pas de la liberté de l'individu dans les anciens pays socialistes. Elles se sont améliorées jusqu'à l'abus de la liberté de l'individu dans quelques pays. Il s'agit des relations internationales.
Durant le siècle en cours, nous constatons deux tableaux principaux dans les relations internationales:
Le premier tableau englobe la période 1900-1945. Au cours de cette période éxistait un système seulement, celui capitaliste et un seul pays socialiste, l'Union soviétique. Durant cette période deux guerres mondiales ont eu lieu. Leur cause est connue déjà: les contradictions entre les grands pays capitalistes. Les conséquences: elles ont fait souffrir aussi bien les grands que les petits.
Deux guerres mondiales: presque 70 millions de tués et de massacrés ou bien moyennement 8 millions de tués chaque année de guerre.
Le deuxième tableau appartient aux années 1945-1990. Au cours de cette période deux système éxistaient, le système capitaliste et le système socialiste. Durant cette période des dizaines de confrontations et de conflits locaux ont eu lieu. Leur motif: les contradictions entre les deux camps, le camps capitaliste et le camps socialiste. Leurs conséquences: ils ont fait souffrir seulement les petits, dans les terres desquels ont été déclenchées ces guerres.D'une manière chronologique, nous aisons le lecteur de les rappeler:

Le monde au cours de la période de la guerre froide.



Durant les années 1945-1990, plus de 130 conflits inter-étatiques, des guerres libératrices et des guerres civiles ont eu lieu dans de diverses régions du monde.


Des conflits inter-étatiques


1- le conflit entre l'Inde et le Pakistan durant les années 1947-1949,1965, 1971
2- le conflit arabo-israélien durant les années 1948-1949, 1967, 1973
3- le conflit du Corée où ont participé les russes, les chinois et les américains        durant les années 1950-1953
4- le conflit du Viétnam du nord et  l'Amérique durant les années 1965-1975
5- le conflit entre l'Iran et l'Iraq durant les années 1980-1987
6- le conflit entre l'Angleterre et l'Argentine pour les îles Malvine, l'années1982.
7- le conflit entre la Chine et le Vietnam l'année 1979
8- le conflit entre Guatémale et le Hondouras l'année 1954
9- le conflit entre l'Inde et la Chine les années 1956, 1962
10- le conflit entre les Pays Bas et l'Indonésie les années 1960-1962
11- le conflit entre l'Indonésie et la Malaysie l'année 1963
12- le conflit entre l'Algérie et le Maroc l'année 1963
13-le conflit entre la Chine et l'Union soviétique en 1969
14- le conflit entre la Grèce et la Turquie en 1974
15- le conflit entre le Salvador et le Hondouras en 1969
16- le conflit entre la Syrie et le Liban en1976
17- le conflit entre la Somalie et l'Ethiopie en 1977-1978
18- le conflit entre le Vietnam et la Cambodge en 1978
19- le conflit entre le Yemen du Nord et le Yemen du Sud en 1979

Des interventions armées

1- l'intervention anglo-française au Suèz en 1956
2- l'intervention soviétique en Hongrie en 1956
3- l'intervention américaine au Liban  en 1958
4- l'intervention française en Mauritanie en 1961
5- l'intervention américaine au Cuba
6- l'intervention française à Biserta en 1961
7- l'intervention belge au Zairé en 1961 et 1964
8- l'intervention française au Gabon en 1964
9- l'intervention britanique à Uganda, à Kenia et en Tanzanie en 1964
10- l'intervention américaine en République Doménicaine en 1965
11- l'intervention soviétique en Tchécoslovaquie en 1968
12- l'intervention américaine au Cambodge en 1970
13- l'intervention cubaine enEthiopie en 1977
14- l'intervention française et marocaine au Zaire en 1977
15- l'intervention française au Tchad durant la période 1968-1980
16- l'intervention sud-africaine en Angola
17- l'intervention libyenne au Tchad en 1980
18- l'intervention américaine à Grenade en 1983
19- l'intervention soviétique en Afghanistan en 1979
20- l'intervention américaine à Panama en 1986
21- l'intervention iraquienne contre le Kuweit en 1989

Des mouvements de libération nationale pour l'indépendance.


1-le mouvement  sioniste en Palestine contre l'Angleterre dans les années 1945-1947
2-le mouvement libérateur au Vietnam contre la France dans les années 1946-1954
3-le mouvement libérateur au Vietnam contre les américains dans les années 1965-1975
4-le mouvement libérateur au Laos contre la France dans les années 1946-1954
5-le mouvement libérateur en Indonésie contre les Pays-bas dans les années 1946-1949
6-le mouvement libérateur en Malaysie dans les années 1948-1957
7-le mouvement libérateur au Kénia contre l'Angleterre dans les années 1952-1954
8-le mouvement libérateur en Algérie contre la France dans les années 1954-1962
9-le mouvement libérateur en Angola contre le portugal durant la période 1961-1974
10-le mouvement libérateur au Yemen du sud contre l'Angleterre durant la période 1963-1967
11-le mouvement libérateur palestienien contre l'Israél durant la période 1965-1991
12-le mouvement libérateur au Mozambique contre le portugal durant la période 1964-1974
13-le mouvement libérateur au Zimbabwes contre la domination des blancs durant la période 1972-1979
14-le mouvement libérateur au Sahara occidental contre le Maroc en 1975
15-le mouvement libérateur en afghanistan contre les soviétiques durant la période 1979-1986

Des guerres civiles pour renverser le régime

1-la guerre civile en Gréce durant la période 1947-1949
2-la guerre civile en Chine dans les années 1945-1949
3-la guerre civile au Philippine dans les années 1949-1952
4-la guerre civile au Cuba dans les années 1956-1959
5-la guerre civile au Vietnam du sud dans les années 1957-1964 et 1973-1975
6-la guerre civile en Indonésie dans les années 1947-1958
7-la guerre civile au Zaire dans les années 1960-1965
8-la guerre civile au Laos dans les années 1960-1975
9-la guerre civile au Camérun durant la période 1960-1966
10-la guerre civile au Guatémale durant la période 1961-1968 et 1980-1990
11-la guerre civile au Vénezuela durant la période 1962-1967
12-la guerre civile au Yemen du nord durant la période 1962-1967
13-la guerre civile au Cypres durant la période 1963-1964
14-la guerre civile au cambodge durant la période 1965-1976
15-la guerre civile au Nicaragua durant la période 19772-1979
16-la guerre civile en Argentine durant la période 1973-1977
17-la guerre civile en Irlande du nord depuis 1968 jusqu'à nos jours
18-la guerre civile au Liban durant la période 1975-1982
19-la guerre civile au Brésil durant la période 1967-1970
20-la guerre civile en Iran durant la période 1978-1979
21-la guerre civile en Uruguai durant la période 1965-1973
22-la guerre civile à Bolivie durant  la période 1967-1979
23-la guerre civile au Tchad durant la période 1968-1982

   Le bilan: dans ces conflits armés qui ont lieu durant la période 1945-1990, prés de 17'5 millions de personnes ont été tuées ou bien 400 mille personnes par an

Le début du troisieme tableau:
La fin du 20-e siécle et les préparations pour l'entrée au nouveau siécle. Le socialisme est renversé, à l'heure actuelle un seul systéme éxiste, le systéme capitaliste. On préconise un nouvel ordre mondial. Mais les guerres ne sont pas encore prises fin. Elles continuent dans de diverses régions du globe terreste. Voici une autre chronologie des événements:

Le monde dans les années 1990-1996

Des conflits inter-étatiques
1-le conflit entre la Serbie et la Croatie durant la période 1991-1993
2-le conflit entre la Serbie et la Bosnie-herzegovine durant la période 1992-1995
3-le conflit entre la Russie et la Tchetchenie dans les années 1993-1996

Des guerres civiles pour renverser le régime


1-la guerre civile en Afghanistan durant la période 1991-1996
2-la guerre civile au Ruanda durant la période 1992-1996
3-la guerre civile au Burundi durant la période 1994-1996
4-la guerre civile en Irlande du nord
5-la guerre civile au Cambodge durant la période 1991-1995
6-la guerre civile à Tadjikistan dans les années 1992-1996
7-la guerre civile à Sri-Lanka
8-la guerre civile en Algérie durant la période 1992-1996

Des mouvements libérateurs pour des droits nationaux


1-le mouvements libérateur du peuple albanais de Kosova contre la Serbie dans les années 1991-1997
2-le mouvements libérateur des basques contre l'Espagne
3-le mouvements libérateur des kurdes contre Turquie

Des intervention armées


1-le intervention de l'Amérique, de la France et de l'Angleterre contre l'Iraq pour libérer le Kuweit en 1991
2-l'intervention des forces de l'ONU en Somalie en 1992-1994
3-l'intervention des forces de l'OTAN en Bosnie pour mettre en terme à la guerrre 1995-1996
4-l'intervention américaine à Haiti en 1995

  Le bilan des victimes durant la période 1990-1996: Pres de deux millions de tués et de massacrés ou bien moyennement 400 mille par an.
Même les contradictions ne sont ni disparue ne résolues. Elles éxistent dans de divers régions et à propos de différents problémes. Ces contradictions caractérisent à l'heure actuelle le coulisse des rapports internationaux. Un souvenir trés amére pése sur la conscience du camp capitaliste qui est actuellement triomhateur. Ses contradictions internes durant la premiére partie du siécle en cours, ont coûté au monde deux guerre mondiales-
A l'heure actuelle, un seul systéme éxiste, le systéme capitaliste. je me demande si ce phénoméne, ensemble avec la liberté de l'individu, plantera même la peur d'une troisiéme guerre mondiale?

La propagande pour la démocratie se trouve aux  fondements du tableau actuel. Mais la peur éxiste encore chez des millions de personnes. C'est la peur pour la vie, pour le lendemain, pour le pays, pour le nation, la peur qu'émane des grands pays. le renversement du socialisme n'a pas fait disparaître la peur seulement il lui a changé sa direction. la peur  des peuples devient plus forte face aux agissements des triomphateurs du conflit de 50 ans. Ils voient les questions les plus importantes des rapports internationaux sous l'optique nostalgique du passé et des moyens de l'époque écoulée déjà. Mais la peur constitue l'essence du totalitarisme. Pour résoudre les conflits,  pour mettre l'ordre dans les rapports internationaux, la démocratie ne suffit pas. Elle est incapable de donner une solution aux conflits. C'est pourquoi on a recours au totalitarisme, à l'autoritarisme, à l'autocratie qui sont caractérisés par ce qu'on appéle la théorie de l'UN.

Dans le cadre de ce tableau  il est très actuelle la question posée par le philosophe américain Glen Tinder qui dit: "Est-ce qu'on peut dire que la haine et la violence  du 20e siècle sont un simple reflet de notre essence inévitable? Si c'est une vérité, alors comment peut-on expliquer les malheurs  qui ont surpris le monde et comment peut-on créer une conception plus profonde et plus applicable? Quelles sont-elles nos capacités pour en réaliser? Est-ce que la force humaine est suffisante ou bien?"
Dans le cadre de ce tableau, il est significatif la vie du grand intellectuel allemand qui a aujourd'hui 94 ans. Il s'appèle Stephan Heim. Son destin représente figurativement le destin des peuples durant le 20e siècle. Il était ecrivain en Allemagne des années 30e doté de convictions communistes et antifascistes. Lorsque Hitler a pris le pouvoir , il fut obligé d'émigrer aux Etats-Unis. Mais là-bas il n'a pas trouvé le calme et la paix, il n'a pas eu de la chanse. Au début des années 1952, en Amérique fut appliqué le makartisme qui encouragea la poursuite  et la persécution des communistes et des sympathisants du communisme A cette fin le communiste et l'antfasciste Stephan Heim fut obligé de quittter  l'Amérique et de venir en Allemagne de l'Est. Mais de nouveau ce grand intellectuel n'a pas  pu trouver le calme souhaité. L'état "communiste" allemand a emprisonné et a persécuté le communiste et l'antifasciste Stephan Heim. En 1989, le mur de Berlin fut détruit  et l'Allemagne s'était réunie. Durant cette période il adhère au parti du socialisme démocratique (l'ancien parti communiste de l'Allemagne de l'est) et il fut élu son député a la ville de Berlin. C'est le destin et l'odyssée de Stephan Heim. Il a vecu sous  tous les régimes  politiques, mais tous ces régimes politiques, de gauche, de droite, la dictature totalitaire , démocratique  ou sémi-démocratique n'ont offert à lui ni le calme, ni la paix spirituelle.
Etonnemment, son destin ressemble au destin de beaucoup de peuples durant ce siècle. Les peuples du globe terreste, au cours du 20e siècle, à la recherche d'une vie meilleure, de la paix et du calme spirituel, ont eprouvé 172 régimes politiques de gauche, de droite, de l'extrème gauche, de l'extrème droite, du centre, etc. Le résultat de ces espreuves fut tragique: 172 millions de tués et de massacrés.
Où va-t-il le monde? Une chose est certaine. Le monde avance vers le 21e siècle!!


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