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COMPIĒGNE «ROYALLIEU»

De toutes les prisons de France, Compiègne était le centra de triage de ceux qui s'étalent refusés d'admettre la défaite et continuaient la lutte pour la liberté. Après la cellule et leur Isolement, ils se retrouvaient dans un camp entouré de fils de far barbelés, sous l'œil vigilant des sentinelles placées dans des miradors. 0n ne voyait les SS qu'aux moments des appels. Le travail consistait en corvées de nettoyage ou de soupe; Le reste:du temps, nous étions libres (si l’on peut employer ce mot) de circuler dans le camp, d'assister à des conférences, etc. Toutes les classes de la société étaient représentées des amitié se forgeaient entra nous, quelle qua soit notre formation culturelle ou confessionnelle. Le désœuvrement et l'incertitude pesaient lourdement sur notre moral. Chaque semaine, de nouveaux arrivants grossissaient nos rangs, comblant les départs du lundi. Les SS appelaient nos camarades choisis et un «transport» se préparait pour une aventure qua nous ne connaîtrions qua plus tard. Un lundi, ce fut notre tour ; nous fûmes groupés par cinq (formation que nous avons subie tout le temps de notre captivité), comptés, recomptés, puis entraînés sous bonne garde jusqu'à la gare d'où nous devions partir pour une destination inconnue.