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Nr.0051

An P. Goujon, Marist

C,54 (44-45)

A-14, f.14

Référence: Photocopie et microfilm.

Photocopies tirées du microfilm envoyé par l'Eveché de Nouméa au Supérieur

Général des Maristes. Le R.P. Goujon était élève du Petit-Séminaire de Belley durant le séjour du SAINT Directeur.

/Lyon 25 janvier 1845/ (date de la Poste)

Je vous remercie, mon cher ami, de votre bon souvenir, mais je vous gronderais presque de ce trop de respect, qui vous fait peut-être croire que mon coeur ait changé, eh bien! non; au contraire, les liens qui m'attachent à vous sont plus forts, et soyez sûr qu'ils seront éternels.

C'est votre dernière année à Brou, soyez-y un Apôtre, c'est une de ces positions qui ne se renouvellent plus dans la vie, alors profitons de tout pour y accomplir la Ste volonté de Dieu bona, beneplacens et perfecta -

Je ne vous oublie pas dans mes pauvres prières, je compte sur les vôtres et je vous demande même une neuvaine en l'honneur de St Joseph, accompagnée de quelques bonnes communions, et parmi mes anciens vous en trouverez, je l'espère, qui se rappelleront leur vieux Père dans le besoin.

Tout et toujours à vous in SS. Cordibus

Jesu et Mariae

J. EYMARD

Monsieur

Monsieur Goujon Diacre et Etudiant en théologie

au grand séminaire de

BOURG-EN-BRESSE

Ain


Nr.0052

An P. Morcel, Superior des Kleinen

Seminars in Belley

V,255-256

A-13 3

B-7 150

Lyon, 26 Janvier 1845.

Mon bon Père,

Vous serez content cette fois : le bon P. Maîtrepierre va voir, entendre toutes vos misères et nous les apporter toutes; et j'en suis bien content moi-même, parce que je sens votre position. Et tous les jours je vous mets sur la patène et vous offre à Dieu et la Sainte Vierge.

Croyez bien que c'est une grande grâce quand on connaît les misères d'une maison, et que souvent des défauts partiels connus et réprimés font plus de bien à une maison qu'une régularité constante et qui finit par devenir insensiblement relâchée. Il faut que, de temps en temps, on secoue, on réveille un peu la piété des enfants. Voici le Carême; vous savez qu'on avait l'habitude de faire une neuvaine pour les morts, voici bientôt le temps où vous en aurez besoin, vers Pâques.

Je vous engage à vous procurer le plus tôt possible un ouvrage excellent intitulé : De l'enseignement régulier de la langue maternelle dans les écoles et les familles, par le P. Grégoire Girard. (Paris, Dezobry, rue des Maçons, Sorbonne, n· 1, 1844, in-12, 484 pages.) Vous en serez content. Procurez-vous aussi les Dialogues sur l'Education; ils continuent, il y a déjà 6 livraisons; le tout 26 sous, chez Périsse.

Mr Peyre m'écrit que dans le bulletin on n'a pas fait mention d'un billet de 100 francs, au commencement de l'année. J'en ai remis un à Mr l'Econome, et dernièrement un autre à vous, payable à la fin de décembre. Comme nous avions réglé que sur 330 francs serait compris le grand abonnement, je lui ai donné la nouvelle. (Recommandez-le, s.v.p., à Mr le Directeur, il faut le verser.) Je vois souvent Mr Bal, il va bien, et il paraît qu'on est content de nos abbés de Belley au Grand séminaire de Lyon.

Allons! ayez soin de vous. J'ai sommeil. Adieu.

Tout à vous in Christo.

J. EYMARD, P.S.M.

P.S. Je vous envoie par le P. Maîtrepierre trois mandats formant 600 fr., que j'ai remis en espèces à Mr Mugniery, de l'argent de vos messes... et les 400... en argent.

Pour ces notes, je les rédigerai et vous les enverrai; vous ne pourriez pas vous y reconnaître, tant c'est mal écrit et abrégé.


Nr.0053

An Hochw. Bramerel

V,240-241

A-9 127

B-6 166

Lyon, 8 Avril 1845.

Mon bien cher ami,

Je n'oserais presque plus vous écrire, vu mon retard, si je ne connaissais votre bon coeur.

Absent, prédicateur, confesseur .... que sais-je? je ne respirais presque plus que dans les autres. Mais aujourd'hui, premier jour libre, je suis à vous. C'est bien tard répondre à une lettre qui voulait une prompte réponse; mais je confirmerai aujourd'hui ce qui est fait, car je pense que votre nom est écrit sur le drapeau de Jésus-Christ, et que vous êtes heureux de cette divine milice, et que vous n'aspirez plus qu'au moment d'annoncer le royaume de Dieu. Allez, mon cher ami, vous ferez un bon prêtre, et le prêtre de la sainte Vierge; ne vous inquiétez pas. Je conçois vos craintes, mais j'aime encore mieux votre amour de Dieu et votre confiance en sa divine bonté, et Dieu bénira un coeur si tendre et qui peut l'aimer avec tant d'ardeur et de générosité.

Voici le mois de votre bonne et maintenant unique Mère. Faites-le bien; consumez sur son autel tous vos sentiments de fils dévoué; vous en avez besoin pour soulager ce coeur, pour y retrouver votre bonne mère.

Mais assez là-dessus, je pleurerais encore avec vous ....

Pour votre Bréviaire, que faut-il faire? J'en avais parlé en partant à un Père, et on l'a oublié.

Mes amitiés à tous les amis, au brave Mr Munier, -je l'aime quatre fois plus, - au bon Mr Delaigne, coeur-franc. Et que fait donc mon capitaine Goujon? et mon Toccanier? Ils dorment comme moi! Au moins, dites-leur que Belley Brou sont toujours dans Lyon pour moi.

Tout et toujours vôtre.

EYMARD, Prov. S.M.

Monsieur l'abbé Bramerel,

au Grand Séminaire,

à Bourg (Ain).


Nr.0054

An P. Colin, Generalsup. der Maristen

A,37 (24-25)

A-13 3

Réf. A-13 3 (photo)

Lyon 13 avril 1845

Mon Très-Révérend Père,

Je vous envoie cette lettre, ne sachant à quoi me décider, parce que j'ignore le besoin des Missions étrangères. J'ai vu ce jeune homme, il me plairait et m'a paru un bon sujet. Je l'ai ajourné à 2 à 3 jours. S'il entre, nous aurons 2 serruriers, et si vous en avez besoin à Belley, ils pourraient se rendre utiles à la maison neuve.

Rien de nouveau ici, beaucoup de demandes, mais toutes refusées. St. Bonaventure a demandé pour les Dominicales.

Je suis avec le plus profond respect, mon T.R.Père,

Votre Enfant

Eymard P. sm.

nota: C'est à la suite d'une lettre du Chan. Alliès, Curé d'Orgon dioc. d'Aix, datée du 15 avril 1845, que le P. Eymard ajoute ce qui précède, daté du 19 avril.


Nr.0055

An P. Goujon, Marist

C,55-56 (45)

A-14 14

/Lyon? ? mai 1845/

(date de la Post, peu lisible)

Mon bien cher Ami,

Oui je remercie avec vous notre bon Maître de vous avoir enfin enrôlé à son St service, sous l'étendard de sa divine mère; s'il vous a fait gagner votre vocation, soyez sûr qu'elle n'en sera que plus précieuse et plus solide.

Ainsi, Dieu éprouve les siens.

Le R.P. Supérieur me charge de vous dire que les portes de la Société vous sont ouvertes comme à l'Enfant de la famille de Marie, aussi est-ce avec joie que je vous embrasse comme mon frère, et il me tarde de le faire en personne.

Quant au mode d'exécution, il me semble, mon cher ami, qu'un an à Belley au petit séminaire serait le moyen infaillible de réussir auprès de Mgr: là vous y trouveriez bien du profit pour vous pour bien connaître ce genre de ministère, qui est la base de tous les autres, aussi les Jésuites font-ils passer leurs sujets par là; puis cela vous servirait de noviciat actif.

Pour moi je remercie bien le Bon Dieu d'avoir passé par là, j'en sens aujourd'hui toute l'importance. Cependant, si vous sentiez trop de répugnance à cet emploi, vous viendriez à Lyon.

Maintenant, du courage, car le moment de la victoire est toujours le plus pénible; puis avant de quitter le séminaire, allumez-y le feu sacré pour la gloire de Dieu et de la bonne Vierge Marie, car il doit en sortir des Apôtres.

J'espère bien recevoir de vos nouvelles, avant la fin de l'année. Je vois souvent vos frères, ils se conduisent très bien, et sont bien sages.

Tout à vous en union en J.&M.

Eymard

Prov.s.m.

Monsieur

Monsieur l'Abbé Goujon Diacre

au Grand Séminaire.

à BOURG

Ain.


Nr.0056

An Marianne Eymard

III,40-41

A-2 121

B-3 67

R2-25 56

Lyon, le 16 Mai 1845.

MES BIEN CHERES SOEURS,

Pour vouloir attendre un jour libre pour vous écrire longuement, j'ai attendu jusqu'à ce jour; aussi je laisse tout pour remplir un devoir de frère. Vous en devez pas être étonnées de m'entendre parler de mes occupations, elles sont grandes, et jamais je ne puis me coucher et me dire: Je suis libre. Que voulez-vous! le Bon Dieu a voulu me charger d'un emploi bien capable d'humilier celui qui l'aurait désiré; et pour vous le dire, je suis Provincial, c'est-à-dire chargé de la direction de nos maisons de France, et même de l'étranger. Alors, quand j'ai à parcourir en esprit les départements de France, et jusqu'en Océanie, vous comprenez bien que quelquefois le soleil se couche trop tôt. Mais je ne suis pas seul, cependant, à soutenir cette charge; le Supérieur Général est là pour me guider, et quand il n'y est pas, j'ai besoin que la Sainte Vierge soit ma Supérieure Générale.

Cette nouvelle charge (je l'appelle ainsi, parce que chez les religieux il n'y a pas de dignité, les premiers doivent être les derniers et les serviteurs de tous), cette nouvelle charge me mettant en face du monde et rendant tous mes actes publics, me fait faire bien des sacrifices de caractère; il faut maintenant que je sois un homme grave, réfléchi, réglé en tout, parce que ma vie est un miroir. Il m'en coûte bien quelquefois, car vous savez que je suis naturellement assez gai et surtout simple.

Je vous dis tout cela afin de m'aider du secours de vos prières, parce qu'enfin tout ce que je fais est en moitié avec vous. Et pour commencer par vous, je vous unis toutes les deux, et vous associe à toutes les bonnes oeuvres et à tous les mérites de la Société de Marie, et surtout de nos bons missionnaires de l'Océanie où déjà plusieurs ont reçu la couronne de l'apôtre et du martyr.

Je ne vous ai pas écrit ceci au commencement, parce qu'il m'en coûtait de vous parler de moi, j'en étais assez humilié. Je serai bien un peu gêné à La Mure, surtout si l'on vient à savoir que je suis Provincial; aussi, je vous prie de ne pas le dire, nous devons cela à l'humilité de la Sainte Vierge; d'ailleurs, mes soeurs, croyez-le bien, plus on est haut placé, plus on est exposé, plus on sent sa faiblesse.

Pour en venir maintenant à vous, ces nouvelles d'accident m'ont affligé, car je sens toute votre position. Je ne puis me consoler que dans la pensée que le Bon Dieu et la Sainte Vierge vous aiment et vous gardent, et tous les jours c'est là ma prière. Le jour de la Pentecôte, j'ai dit une belle messe pour vous.

Vous faites bien de rester comme vous êtes, je remercie bien Notre-Seigneur que nous n'ayons pas vendu la maison. Pour vos peines, mettez-les toutes aux pieds de la Sainte Vierge et par elle dans le coeur de son divin Fils. Voyez-vous! quand les hommes vous manquent, Dieu les remplace au centuple.

Allons, du courage, de l'amour de Dieu, du désir ardent du Paradis!

Votre pauvre frère en N.-S.

EYMARD, p. s. m.

Mademoiselle Marie-Anne Eymard,

rue du Breuil,

à La Mure (Isère).


Nr.0057

An P. Morcel, Superior des Kleinen

Seminars in Belley

V,256-258

A-13 3

A-9 13

B-7 152

Lyon, 28 Mai 1845.

Mon bon Père,

Je me plaignais de votre silence, quand aujourd'hui me voilà encore plus coupable. Ce n'est cependant pas mauvaise volonté, quelquefois j'ai mal à la tête comme vous.

Vous voilà donc toujours à la chaîne! Je pensais bien que Monseigneur ferait grand bruit pour vous intimider; puis, le pauvre Evêque doit bien voir la plaie, car ces trois grandes maisons de l'éducation le pressent; et, pour vous le dire sous le secret, Mr Buyat est résolu de faire un coup de force. Il est venu à Lyon retenir sa cellule au Noviciat pour les vacances. "C'est tout de bon, m'a-t-il dit, car j'ai prouvé à Monseigneur ma bonne volonté. Maintenant il faut que je suive ma vocation. Plus tard, c'est trop tard; maintenant je puis encore un peu travailler."

S'il était permis de désirer un peu de mal à un frère, je vous en souhaiterais un peu, assez pour dire à Monseigneur: "Je ne puis plus y tenir." Pour vous, Mr M., l'habitude est trop forte pour la guérir; il n'y a plus qu'à mettre quelques émollients sur la plaie, sans énerver la discipline religieuse, car il faut tout sacrifier pour un principe de vie. Pauvre Mr .....! C'est un enfant. Mr Niermont m'écrit qu'il l'a trouvé tout démoralisé. Il verra ce que c'est que d'être vicaire, surtout auprès d'un curé à fortes épreuves. J'ai appris que votre maison allait bien, il faut cependant que l'on veille sur la 2e division; on y prononce des paroles grossières, même mon petit P...; et le Ch... Qu'on veille sur eux, c'est l'huile sur le feu.

A la fin de l'année, appuyez beaucoup sur le respect humain, le danger des mauvaises compagnies, des mauvais livres, car vraiment cela fait pitié et horreur de voir des jeunes gens autrefois sages et aujourd'hui, hélas! Ainsi, pour vous en citer quelques-uns, Mr C..., Mr L... sont des jeunes gens perdus à Lyon. (Je crains bien pour J. T... Je ne le vois plus.) Ces Messieurs vont au café, au théâtre. J'ai appris que les deux premiers allaient plus loin. P. R... se gâte au pas de course. Comment voulez-vous qu'il en soit autrement, abandonnés comme ils le sont?

Nous avons trouvé une place à Mr O..., non sans peine. Ce pauvre jeune homme aurait peut-être fait de grandes sottises, si je ne m'étais pas trouvé là. Mr Dubost et Mr Bal se conduisent très bien.

Les processions de la Fête-Dieu ont été, dit-on, admirables de recueillement; le peuple a encore sa religion dans le coeur, et il n'y a que les bourgeois qui la mettent dans leurs coffres et dans leur ventre, aussi ont-ils peur du canon et de la famine!

J'avais cependant une jolie histoire à vous raconter: à une autre fois, le frère part.

Adieu.

Tout à vous in visceribus caritatis Christi.

EYMARD, P. S. M.

Certifié conforme au texte original; toutefois les noms propres ont été omis par un motif de prudence et de charité.


Nr.0058

An Marianne Eymard

III,41-42

A-2 125

B-3 70

R2-25 58

Vienne, 1er Juillet 1845.

MES CHERES SOEURS,

Je vous écris deux mots de Vienne de chez la bonne dame Lucille qui veut bien s'en charger. J'arrive d'un petit voyage de quatre jours. J'aurais bien voulu que La Mure n'eût été éloignée que de deux lieues, je serais bien allé vous voir; mais vous en étiez à trente lieues. Je désire autant que vous-mêmes d'aller vous faire ma petite visite annuelle, car ces quelques jours passés auprès de vous sont les douces vacances de famille. Je ne puis pas y aller maintenant parce que Mr le Supérieur Général va s'absenter, et il faut que je le remplace pour les affaires. Mais soyez sûres que le premier moment libre que j'aurai sera pour vous, si le Bon Dieu le veut ainsi.

En attendant, ne m'oubliez pas dans vos prières, car j'en ai si besoin; vous savez que vous m'êtes toujours présentes dans le Seigneur.

Ayez bien soin de vous et soignez vous...

Adieu.

Tout à vous en N.-S.

Votre frère.

EYMARD.

Mademoiselle Marianne Eymard, La Mure (Isère).


Nr.0059

An Marianne Eymard

III,42

A-2 129

B-3 71

R2-25 59

Lyon, 5 Août 1845.

MES CHERES SOEURS,

Je ne puis laisser partir Mr Dumolard, sans vous dire un bonjour. Je l'aurais accompagné avec plaisir pour aller vous voir si je l'avais pu, mais Mr le Supérieur Général s'absente pour quelques semaines, et à son retour, si je le puis, j'irai vous voir.

Ne m'oubliez pas dans vos prières, car c'est là la plus grande marque d'affection que vous puissiez me donner. Je vous le rends bien de mon côté, car votre souvenir m'est toujours présent devant Dieu, et tout mon désir est que l'amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ unisse et embrase nos coeurs, ici et pour le ciel.

Votre pauvre frère

EYMARD, p.

Mademoiselle,

Mademoiselle Marianne Eymard,

rue du Breuil,

à La Mure (Isère).


Nr.0060

An Marianne Eymard

A,228 (174)

Réf. A-13 2 photo

A-12 119 copie

Lyon, 5 octobre 1845

Mes bonnes Soeurs,

Je reçois votre lettre et j'y réponds de suite pour vous tirer de peine; c'est vrai, je croyais pouvoir aller vous voir plus tôt. C'était même décidé; mais les affaires que nous espérions finir ne le sont pas encore. Nous allons envoyer sous peu de jours 13 à 14 missionnaires dans les missions étrangères en Océanie, puis nous fondons en ce moment deux établissements et jusqu'à ce que tout cela soit réglé, je ne pourrai aller vous voir. Dans une quinzaine de jours tout sera terminé, je l'espère.

Je désire bien autant que vous de vous voir, car vous savez ce que je vous ai dit, s'il y a encore un lien qui m'attache à cette pauvre terre, c'est vous. Aussi le bon Dieu sait le désir que j'ai que nous l'aimions de tout notre coeur, afin que le Ciel soit là pour compenser tous ces sacrifices, tous ces éloignements.

Je sens bien, mes soeurs, que la croix est pesante, que le divin Maître éprouve bien votre douloureuse vie, mais ayez confiance: l'amour rend légers, aimables même, les sacrifices qu'il impose. Ah! qu'il fait bon regarder le Ciel du haut de la croix, qu'il est doux de penser à Jésus Sauveur et Juge, dans son divin Coeur.

Je vous laisse là dans ce centre d'union et d'amour. Je vous écrirai mon départ pour La Mure. tout et toujours votre frère en N. S.

Eymard S.M.


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