Le rassemblement se fait sur les quais. Le Bataillon Colonial Français de Siberie est ainsi composé. A l'État-major du B.C.S. le Chef de bataillon Mallet a comme adjoint le capitaine Dunant, un officier adjoint le lieutenant Tosse, puis les médecins-major Jouvelet et Guerneray. Les compagnies de combats du 2/9° R.I.C. se composent des 2 compagnies. La 6° compagnie, forte de 228 (229?) marsouins, commandé par le lieutenant Deseille et la 8° compagnie, forte de 226 (228?) marsouins, commandé par le capitaine Schill qui a pour adjoint le lieutenant Rivette, à ces deux compagnies s'ajoutent les 2 sections de mitrailleuses. Parmi les marsouins du 2/9° R.I.C., on compte 277 tirailleurs tonkinois. Les compagnies de combats du 16° R.I.C. se composent des 2 compagnies. La 8° compagnie, forte de 230 marsouins, commandé par le capitaine Feneurstein, qui a pour adjoints les lieutenants Fumk et Brauenstein et la 11° compagnie, forte de 230 marsouins, commandé par le capitaine de Vaux, avec pour adjoints les lieutenants Basail et Seguinel. Le 5° Zouaves fournit sa 5° compagnie, forte de 202 zouaves, commandée par le capitaine Pauzon qui a pour adjoints les lieutenants Gadars et Bies et le sous-lieutenant Jeffrey. Les marsouins du 16° Régiment d'Infanterie Colonial, sous les ordres du capitaine Feneurstein, sont originaires d'Alsace et de Lorraine. En effet, il y avait une forte proportions d'alsaciens et lorrains dans les régiments coloniaux. Une des raisons à cela est que le ministère de la Guerre les éloignait du front français, leur évitant ainsi de tomber dans les mains des armées allemandes qui les déclaraient "déserteur" et les fusillaient aussitôt. A peine rassemblé, le bataillon colonial français reçoit l'ordre de rejoindre le front de l'Oussourik (Oussouri?) à Kraïevsky, où sont déjà positionné des éléments alliés et Blancs de Sibérie. Le commandant Mallet divise ses troupes en deux groupes:
=> le premier aux ordres du capitaine Schill avec les 2 compagnies du 9° R.I.C. et les deux sections de mitrailleuses,
=> le second aux ordres du capitaine Feneurstein avec les deux compagnie du 16° R.I.C. et celle du 3° Zouaves.

Aprés le repas de midi, les marsouins du B.C.F.S. sont regroupés et en rangs se dirigent vers la gare de Vladivostok en traversant la ville.

(Krasnojask 18/5/19) - Più di cento treni hanno deragliato. Si sapeva che bande bolsceviche, o meglio dei briganti , facevano scorrerie lungo la linea; ma si ignorava assolutamente numero. Solo da pochi giorni i comandi sanno che più di cinquanta bande sono lungo la Transiberiana, organizzate magnificamente, tutte in comunicazione con il grosso accampato nella foresta. I commissari bolscevichi, che non sono pochi, reclutano di continuo uomini e hanno una fabbrica di munizioni con grandi magazzini di materiale e di viveri: Tutto ciò è sorto di nascosto nell’ immensa foresta trasformata in veri villaggi, dove la banda vive con le donne e i loro figli: La popolazione di Krasnojask è invasa dal terrore: nelle vie non c’è anima viva e tutti sono in casa con le imposte chiuse e le porte barricate. Gianluca Nicoletti (LA STAMPA 4marzo2005)

A fianco carta dei campi di prigionia per tedeschi in Russia con il numero probabile dei ristretti

L'été sibérien est difficile pour les européens. Les moustiques pullulent, l'eau et la nourriture ne sont pas de très bonne qualité. Depuis leur départ d'Indochine, les hommes ne se sont pas encore habitué au climat du nord-est de la Sibérie, certains n'ont pas retrouvé de forces. A Doukovskoïe, Vultury René, un de nos marsouins atteint par la maladie, succombe le 20 août 1918. Ce même jour, les Rouges lancent une violente offensive sur Vladivostok avec 30 000 hommes, dont des prisonniers allemands, appuyé par cinq trains blindés. L'avant-garde de cette offensive bolchevik se heurte, près de Kraïevsky, à une force de quatre mille hommes commandée par le colonel Pichon, comprenant 4 bataillons tchèques, le bataillon français, positionné dans la ville de Doukovskoïe, un fort détachement de cosaques et un bataillon anglais qui vient de les rejoindre. A quelques kilomètres en arrière, le général Oï commande une force japonaise très importante qui ne bouge pas. Le combat qui s'engage est très dur. Usant de leur supériorité numérique, les Rouges essaient d'enfoncer le centre du front allié. Devant sa résistance, les bolcheviks tentent le débordement en enfonçant l'aile droite du dispositif allié. Curieusement, pendant toute cette journée de combats et malgré les demandes du colonel Pichon, les forces japonaises restent "l'arme au pied" à quelques kilomètres en arrière, refusant d'intervenir. Le 25° Bataillon Middlesex Regiment est assailli par des forces trop importantes et pli sous l'attaque. Le colonel Pichon doit ordonner la retraite générale sur les lisières de Doukovskoïe, la position de rechange. Les éléments alliés s'étant repliés sur leur ligne, les japonais se trouvent au contact le 21 août. Commence alors une résistance passive entre les belligérants durant trois jours, comme s'ils reprenaient des forces avant l'assaut. Dans la soirée du 22, un coup de main des marsouins permet de faire des prisonniers. Un des bolcheviks informe le commandant Mallet de l'imminence d'une attaque avec des forces évaluées à 4 500 hommes.

Celle-ci se déclenche le 23 août à 5 h 00 du matin. Le groupe Schill, positionné à l'avant du dispositif, reçoit la première vague d'assaut. Même avertit, il est évident qu'il ne pourra

Così scriveva alla moglie il 7 gennaio 1919, meno di due mesi dopo l'armistizio: "une guerre nouvelle dont l'aube ensanglante notre ciel . Elle est inévitable si nous laissons faire et ce sera pour des années le désordre partout, malgré tout le bon sens de la France, malgré ce qui, en nous, crie que nous sommes des Français de France et nullement internationaux........Eh bien, je vois tout cela chez nous. Il n'y a pas de "mon bel ami". Cela se fera aussi chez nous si nous n'y prenons garde ! Je ne veux pas voir nos officiers insultés, la foule régnant en maître sanguinaire, nos femmes avilies et nos élites intellectuelles détruites, car les bolcheviques ont fusillé tout ce qui appartient à l'intelligence, et les artistes et les peintres et les chanteurs ! Ainsi donc, j'y vais carrément et sans ménagement. Cette guerre, je la fais pour ma maison, pour ma femme, pour mes enfants, autant et plus que l'autre."

Marsouin = Soldat de l'infanterie de marine, officier d'infanterie de marine, soldat de la coloniale, soldat d'infanterie coloniale, fusilier marin

11 novembre 1918. La guerra è vinta, il crucco sconfitto dopo quattro anni di combattimenti molto duri. L'armistizio è firmato tra gli Alleati e le potenze dell'Asse. 52 mesi di guerra senza interruzioni. 1.380.000 morti, 3.500.000 feriti, tra cui 650.000 mutilati o invalidi permanenti. Ma la tregua (l'armistizio) non è la pace.

Du 9 août 1918 au 14 février 1920: 19 mois. Ce sont 19 mois de combats, de souffrances physiques et morales, 19 mois où les marsouins et bigors ont tant donnés et souffert avec courage et discipline, 19 mois de gloire pour nos couleurs présentent sur ce front de Russie orientale, ce lointain théâtre d'opération de Sibérie bien oublié de la mère patrie. Peu après, le vapeur largue les amarres et quitte Vladivostok et la Sibérie, emmenant avec lui le Bataillon Colonial de Sibérie. Sorti du port russe, le navire, aux membrures chargés de givre, met la barre au sud en direction de la Chine.

19 mesi di combattimenti, di sofferenza fisica e mentale, 19 mesi in cui gli uomini hanno dato tanto e sofferto con coraggio e disciplina, 19 mesi di gloria per i nostri colori sono su questo fronte della Russia orientale, completamente dimenticato dalla madrepatria. Lasciata Vladivostok e la Siberia la nave drizza la barra verso il sud della Cina.

Fin du "Bataillon Colonial de Sibérie".

 
Après quelques semaines de voyage, à l'aube du 4 mars 1920, le vapeur atteint le port chinois de Tientsin et où il se met à quai. Les éléments de ce qui reste du bataillons débarquent dans cette ville d'Extrême-Orient et se dirigent vers le cantonnement qui lui est désigné. Aussitôt installés, les marsouins et bigors sont appelés et réunis dans la cour. Là, étonnés, ils apprennent que par décision administrative le bataillon est dissous le jour même. Pour eux, la guerre est bien finie. Après un dernier appel, les anciens du "Bataillon Colonial de Sibérie" sont détachés de leurs unités respectives: 9° R.I.C., 3° Zouaves, 4° et 5° R.A.C., puis ils sont rattachés au 16° Régiment d'Infanterie Colonial. Avec regret, les anciens du 9° Régiment d'Infanterie Colonial ne reverront pas la citadelle d'Hanoi. Mais ils sont toujours dans la famille coloniale restant dans le vaste empire de Chine. D'après l'Historique du 9° R.I.C.-R.I.Ma. les pertes du "Bataillon Colonial de Sibérie" sont lourdes. Aux combats, il y a 5 tués, 5 disparus, 21 blessés dont 5 mourront de leurs blessures. Il faut ajouter 6 morts de maladie et 26 cas de gelure de pieds. En tout à 21 morts et 42 blessés.

ÉPILOGUE
Cette campagne de Sibérie, effectuée par le "BCS" de 1918 à 1920, clôt ainsi un des épisodes méconnus d'une des actions de l'armée française qui se sont déroulés à travers le monde, faisant suite à la Première Guerre mondiale de 1914-1918. Ces prolongements de la guerre en Europe centrale et en Extrême Orient ont été les conséquences de la révolution russe de 1917 et du traité de paix de Brest-Litovsk de 1918, qui ont déséquilibrés les forces en faveur des Puissances Centrales. Révolutions et traités de paix séparés dont les conséquences faillirent retourner le sort des armes contre les Alliés. Mais c'était sans compter sur l'immense courage et l'incroyable héroïsme de nos valeureux Poilus qui n'ont jamais doutés de la Victoire. Pourquoi le fanion du B. C. S. porte les dates de "1914-1919?. Pourquoi pas "1914-1918", les 4 années de la Grande Guerre, ou "1914-1920", année de son retour de mission en Sibérie. Explication possible du choix de cette date: 1919 est l'année des dernières opérations militaires du B. C. S. avant son retour sur Vladivostok. "1914-1919" sont les 5 années de "l'état de guerre" où l'armée française a été maintenue sous les armes jusqu'à la signature du Traité de paix de Versailles, le 28 juin 1919.

Trad. libera - Secondo un vecchio ufficiale russo, verso gennaio '17, 'la maggior parte dei soldati russi in Francia avevano fatta propria la convinzione che erano stati "venduti" ai francesi in cambio di munizioni, e non avevano alcuna simpatia per i loro “maestri e acquirenti ". Dopo alcuni mesi trascorsi al fronte, dove avevano subito la crudeltà dei loro ufficiali (erano state reintrodotte le punizioni corporali) l 'obbedienza' e la 'fedeltà' di questi uomini era andata in frantumi ancor di più con l’annuncio della Rivoluzione di marzo tenuta nascosta per diversi giorni. I soldati procedevano ad eleggere propri comitati e ad espellere gli ufficiali più invisi. Di tornare in trincea non se ne parlava proprio. Il 16 aprile 1917, quando venne scatenata l’offensiva Nivelle, in linea c’erano però anche loro forse in una ultima speranza di riguadagnare la via di casa con la vittoria come ipotizzava Nivelle. Nessuno però poteva immaginare il bagno di sangue che ne sarebbe scaturito. Nel sanguinoso massacro del 16 aprile, contando tutti, morti e feriti, i Russi hanno perso quasi 6.000 uomini. Per tutto il tempo che sono stati in Francia non hanno mai cessato di richiedere il loro rimpatrio. Il 1 ° maggio, secondo il calendario russo, le truppe fischiano i loro comandanti e inalberano bandiere rosse con su scritto bilingue, 'Liberté', 'Egalité' e 'Fraternité'. Da parte sua, il governo provvisorio Russo ha continuato ad esortare i soldati a seguire i loro ordini e a combattere per la Francia, fino alla vittoria finale. Per evitare qualsiasi contatto tra francesi e le brigate russe, dichiarate “infette”, come diceva Petain, le autorità militari procedevano ad isolare i russi in campi lontani dal fronte e dalle zone più calde di questo; la regione meridionale dei Vosgi all’incrocio dei confini Francese, Svizzero e Tedesco. Ma l'agitazione non ha mostrato alcun segno di cedimento. Il 3 giugno, il generale Castelnau è giunto alla conclusione che 'comitati' di soldati, che in precedenza avevano cercato di ristabilire l'ordine, sono stati sconfessati proprio dagli uomini che li avevano eletti. I comitati erano più attivi nelle retrovie e negli ospedali militari che in qualsiasi altro luogo. Anche il rimpatrio sarebbe diventato un problema e per ora non si vedeva altra alternativa che spostarli in luogo più sicuro, controllabile e “gestibile” (vedremo come). Il governo francese ha quindi deciso di spostarli al campo di La Courtine, sulla Creuse al centro della Francia nel Limosino da anni base francese dell’esercito su una superficie di 6200 ha (luglio 17)

Sono 16.000 uomini (3oo ufficiali) che portano ancora l’armamento individuale, compreso le mitragliatrici, che non vengono tolte per non insospettirli. Il 12 settembre i civili vengono evacuati in tutta fretta e segreto e nei punti strategici vengono posizionate mitragliatrici e più indietro cannoni. Alla luce di questi preparativi, pure i ribelli scavano posizioni di combattimento per le loro armi, mitragliatrici, 37 cannoni e mortai. Il 14 settembre il comandante dei francesi ordina la resa entro 2 giorni. Rifiuto e conseguente ingaggio dei francesi spalleggiati da alcuni reparti russi già sganciatisi che non condividono l’estremismo dei “comunisti”. Tuonano i cannoni a cui rispondono i russi al canto della marsigliese e della marcia funebre di Chopin suonata dalla banda reggimentale. Ed è proprio a loro nel cortile che arriva un colpo di cannone che genera il fuggi fuggi dentro i fabbricati. 
Si spara a tutte le ore e ulteriori defezioni hanno luogo. Il 18 settembre sostenute dall’artiglieria le truppe russe “lealiste” investono il campo e sotto il fuoco cadono gli ultimi 150 irriducibili. Ma non sono tutti, c’è chi è riuscito a fuggire e chi è ancora barricato come Afanasie Globa e altri 50. Le cifre ufficiali parlano di 9 morti e 50 feriti fra i ribelli e 1 morto e 3 feriti fra i Russi lealisti. I francesi non dichiarano nulla anche se si conosce il nome d’un morto. E’ chiaro che ai francesi preme far sapere che la repressione non è opera loro. 600 russi sono comunque scomparsi.
Après la révolution bolchevique et l'armistice de Brest-Litovsk, le gouvernement français offrit aux soldats russes l'alternative suivante : ou bien ils acceptaient de s'engager dans l'armée française ; ou bien ils acceptaient de devenir des travailleurs militaires ; sinon c'était l'internement dans un camp en Algérie. Quelques 400 officiers tsaristes et soldats russes ont décidé de continuer le combat jusqu'en 1918, dans une LÉGION RUSSE D'HONNEUR: équipés et armés par la France, vont former une légion que commande le général Goutoua. Ce bataillon est affecté à la Division marocaine du général Daugan. Les Russes s'illustrent en 1918 dans les batailles de la Somme, du Soissonnais, du Chemin des Dames où fut tué, à Terny-Sorny, leur aumônier, le prêtre André Bogoslovsky. Cité deux fois à l'ordre de l'armée, le bataillon gagne la fourragère de la Croix de Guerre. Plus de 11 000 soldats russes ont accepté de travailler au service de l'armée française, et environ 4 800 réfractaires ont été envoyés dans des camps en Algérie.
Dopo l'armistizio di Brest Litovsk stipulato dai Soviet russi con la Germania, ai francesi non resta che offrire ai Russi tre alternative:1- Continuare a combattere con loro il comune nemico. 2- Diventare operai militarizzati nelle fabbriche. 3- Detenzione in Algeria come prigionieri. Un gruppo di 400 uomini continuerà la guerra e sarà chiamato la "Legione Russa dell'Onore". 11.000 entrarono in fabbrica e 4800 "refrattari" in Algeria. Il 21 giugno 2011 Vladimir Putin inaugurava a Parigi (in Place du Canada quais de la Seine, non loin du pont Alexandre III) il monumento ai soldati della Legione Russa

"L'héroïsme de l'infanterie russe est entré dans les annales de l'histoire française", a annoncé François-Xavier Coquin, professeur à la Sorbonne.

Da wikipedia ... le 8 juillet 6 000 hommes de la 3e brigade et 400 de la 1re quittent le camp en bon ordre avec armes et bagages aux accents de la Marseillaise et en compagnie d'officier. Ils s'établissent sous des tentes au village de Felletin à 25km de La Courtine. Le retour immédiat en Russie est à présent réclamé.Le camp de La Courtine devient alors un camp autogéré par les hommes de troupe et des sous-officiers, près de 10 000 soldats qui exigent du gouvernement provisoire de rentrer en Russie. Ils désignent eux-mêmes leurs chefs. Après Baltaïs, qui négocie sans résultat avec les émissaires de Kerensky leur retour en Russie. Après son arrestation le 25 juillet, c’est un ukrainien, Afanasie Globa, qui prend la tête des rebelles....Effrayé par l'intransigeance des soldats et du risque de contagion sur les soldats français, l’état-major français décide d'acheminer dans la nuit du 3 au 4 aout 9 compagnies d'infanterie, 4 sections de mitrailleuses, 3 d'artillerie de 75 et 3 pelotons de cavalerie pour isoler le camp de La Courtine. Les consignes sont strictes : utiliser la force pour réduire la rébellion. Une compagnie d'artilleurs russes est également envoyée sur place. Les interventions du commissaire militaire du Gouvernement Provisoire Soviétique Isidore Rapp demeurent sans effets. Le 5 aout sous le commandement de camarades, les mutins manoeuvrent pendant 2 heures. Le 10 aout, 15 trains emmènent la 3e brigade au camp du Courneau près de Bordeaux, car il n'est pas question de les ramener au front, qu'ils se tiennent tranquille au moins. A la mi-aout, une solution semble se dégager. Une brigade d'artillerie russe, forte d'environ 1 500 hommes, [3]destinée à l'Armée d'Orient, sous le commandement du général Belaiev, et composé d'éléments fidèles est de passage en France. Ces forces renforcées par 2 000 hommes sélectionnés au sein de la 3e brigade, seront chargées de rétablir l'ordre. Cette force d'intervention se concentre d'abord à Aubusson et à partir du 4 septembre, au Mas d'Artige. De leur côté les Français, sous le commandement du général Brezet complètent leur dispositif sous l'autorité du général Comby. Le 12 septembre, la population civile est évacuée de la périphérie du camp et des tranchées, renforcées de barbelés,creusées au point stratégiques. Au vu de ces préparatifs, les mutins creusent également des emplacments de combat et disposent leur armement, mitrailleuses, canons de 37 et mortiers de tranchées.