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Éthique et politique

(di Jonathan Fanesi)

 

Avec cet essai, nous analyserons l’ éthique et la politique, et la relation qui les unit, cette recherche sera conduite à travers une anthropologie existentielle – réaliste finalisée à montrer l’ importance de l’ authenticité du chacun et sa capacité d’ entrer dans le monde humain comme sujet critique et auto – critique, en tension continue vers une liberté éthiquement entendue.

Avant de conduire notre analyse, nous devons nous demander à la façons de Heidegger : qui formule la question sur l’ agir en relation à l’ éthique et la politique ?

Le philosophe allemand aurait répondu que seulement l’ homme est celui qui en – domaine ontologique – formule la question sur l’ être, parce que telle recherche réveille sa même structuration existentielle ; aussi dans notre domaine le sujet humain est l’ ens interrogateur, dans l’ agir une complexité évidente s'ouvre, en combien l’ individu doit toujours se rapporter avec l’ autre, en une dialectique qui peut assumer aspects négatives, mais qui devient nécessaire afin que on se puisse parler de monde humain.

La question sur l’ éthique et la politique peut trouver une réponse, seulement si nous clarifions le mystère sur l’ homme, comme Nietzsche montre : l’ homme pour lui – même est la plus difficile des découvertes.

L’ individu à différence des monades leibnizienne ne vit pas isolé respect à l’ autre, renfermé dans un manteau de glace qui ne permet aucun type de communication, car aussi dans ce cas, il nourrirait un rapport, le premier rapport, ce vers lui même, vers sa conscience qui l’ appelle de la profondeur. L' éthique de la sociabilité humaine va connexe au fait qu’ il y a une raison utilitariste – pragmatique, seulement dans la communauté sociale l’ auto – conservation peut arriver, et à travers telle auto – conservation nous pouvons parler de développement éthique.

Telle dialectique corrélative individuelle, ne doit pas être pensée à la façon d’ une tautologie vide du type À = À, le moi qui regarde vers le soi, ne voit pas dans le soi le soi de son moi, mais un soi autre du moi, un conflit intérieur à l’ âme humain, entre ce qu’ on est et ce qu’ on voudrait être : nous sommes devant à l’ opposition millénaire entre la dimension du «  Nous «  dépersonnalisé et du «  Soi même «  authentique.

Le premier rapport, le plus simple que nous pouvons concevoir, se dévoile déjà hautement problématique en présentant une dissension intérieure, une sorte de déchirure provoquée par la dynamique procédurale de deux pôles opposés nés comme deux gouttes d'une même source de montagne, qui aspire au rôle d'unité.

Si le microcosme individuel a telles complications de nature psycho – physique, la situation analysée à l’ intérieur d'un' châssis de relations inter – personnels devient complexe, en devant se constituer sur organismes qui ont contradictions.

Avant de nous rapporter avec les autres, nous devons nous savoir rapporter à nous mêmes, où le soi est un océan immense, qui peut faire perdre notre «  piccioletta barca «  du moi, avec le risque qu' on peut confondre avec les flots du même océan.

C’ est une mission très difficile, qui demande temps et volonté, mais est nécessaire pour affronter l’ éthique dans la dimension de la totalité.

L’ opposition moi- soi entrouverte dans la structure d'interactions personnelles , se transforme dans un fleuve en crue, avec le risque qui' on peut être traînés par la courant.

C’ est nécessaire de construire une harmonie entre les deux pôles de la dialectique intérieur, seulement dans l’ harmonie nous pouvons créer les bases d'individu – unique, on ne doit pas détruire vivacité de la corrélation bipolaire, mais de cueillir ce qu'est positif, entendu comme tension vers l’ éthique. Nous sommes en train de délinéer l'illustration d'un être humain, qu'une fois avoir dépassé les contradictions de son intériorité, se montre sur la scène de l' existence avec esprit tranquille et prêt à affronter chaque situation en manière humble et créative – original : de la mousse de la mer en tempête, devant nos yeux l’ Unique paraît ".

Cet homme doit avoir une relation avec l’ autre, parce que au-delà de ce que dit Nietzsche, l' enseignement aristotélicien est toujours valide : «  Seulement un Dieu ou une bête peuvent vivre seuls « .

Qui décide de ne pas se rapporter, veut vivre en façon incomplète d’ un point de vue éthique, en refusant la dialectique du moi et du tu.

L' existence n'est jamais une dimension fermé mais un univers qui se répand à travers implosions et explosions continues, l’ homme doit comprendre sa même complexité, son dynamisme qui ne permet pas de la contrôler, comme Jasper enseigne l’ existence n’ est pas un « objet «  que nous pouvons analyser en façon scientifique et systématique, l’ explication est au de là de l’ immanence.

L’ unique est celui qui grâce à ses qualités, entre dans le monde humain à travers sa irréductibilité, l' unicité n'est pas un obstacle qui empêche sa moralisation, la tentative d'uniformiser l'humanité selon le précepte «  tous les hommes sont égaux «  est un mensonge terrible et défaite en relation à l’ existence même.

Si nous cueillons la diversité dans la dimension éthique, telle diversité ne devient pas un fait négatif, mais elle assume signalements pédagogiques et éthiques au même temps.

Dans la réalité organismes égaux n'existent pas, la règle d' identité est une loi valide exclusivement pour la dimension logique, que - comme Marx montre avec perspicacité - ne pénètre pas le réel dans les mille facettes, des formes les plus simples de vie jusqu'à nous, nous ne trouverons jamais organismes égaux.

Vouloir réaliser l' égalité entre les hommes est un crime, et pire chose consiste à construire une éthique sur telle fausseté, cette position nie soi - même, c’ est une contradiction pas résoluble.

Nous devons nous rapporter avec l’ autre, en une relation qui peut modifier notre existence, l’ irréductibilité est seulement un point de départ, maintenant l' unique aura la possibilité de grandir en ayant une myriade de moi, que comme l’ unique vit dans un déterminé conteste social et lutte pour se faire reconnaître.

La réalisation éthique de l’ individu passe à travers une expérience qui peut " faire trembler le profond de son essence ", la négation entendue comme contraste, discordance, opposition entre le moi et le tu. Telle expérience peut être comprise et dépassée seulement si l’ unique se pose comme sujet critique et auto – critique et auto – critique et critique en même temps, à travers la fusion de ces activités peut se lever une relation dynamique et constructive.

Chaque structure sociale, de la famille à l’ état peut exister en façon authentique seulement à l’ intérieur de la dimension éthique, une dimension qui s’ est constituée dans la relation critique – constructive entre les hommes.

Dans la relation dialectique moi- tu, l’ unique accède au rôle du «  Dasein «  éthique – rationnel, si son libre agir s' incarne dans le viatique du fini, entendu comme la plus sublime négation d'un moi despotique, qui vit dans un monde de miroirs ; l’ explication réductive s'épuise dans une identité tautologique, où l’ autre n’ a pas une irréductibilité ontologique, mais il est seulement l’ occasion d’ un exploitation.

L’ absolutisation de la liberté, est le renoncement définitif d'entrer dans le monde comme hommes, dans le moi de l’ autre il y a une limite pour mon agir, limite nécessaire pour la moralisation de mon essence ; Fichte ( 1762 – 1815 ), philosophe du Romantisme allemand, exprime ce concept en façon très intéressante, il dit que « Le moi pose un pas moi dans le moi, pour être moi «. Pas dans la tautologie A = A, mais dans la relation avec le différent on grandit, rapport qui peut devenir éthique dans une libre tolérance.

Socrate, individu terrible et énigmatique, représente l’ archétype de l’ unique, est une irréductibilité qui se met toujours en relation à la diversité, l’ ironie et la maïeutique incarnent la dialectique bipolaire de la critique – autocritique, ne vit pas comme une' île détachée par le continent, mais il participe au monde de la polis activement; c'est une torpille, une satyre, un individu légendaire.

Sa grandeur consiste à ne pas enseigner de doctrine et aucun système, ce n'est pas un maître, il est seulement l' occasion à travers qui - nous hommes - nous pouvons apprendre à penser, devenir sujets originaux et libres conscients de notre fini.

La pédagogie a une fonction importante, elle représente le binôme conceptuel critique auto – critique, à travers la pédagogie on peut réaliser la dynamique procédurale de la croissance, le maître grandit dans l’ acte éducatif ; chaque individu – à l’ intérieur de la position éthique – doit avoir une méthode d’ enseignement personnalisé.

Comme pouvoir réaliser un tel projet anthropologique – réaliste à l’ intérieur d’ un monde dominé par un pluralisme empirique évident, un monisme herméneutique voilé par le cosmopolitisme culturel faux ?

C'est une mission difficile et complexe, le pas premier doit être accompli dans notre intériorité, dans ce microcosme qu'une fois oubliée nous fait perdre l 'appel d'hommes. Quel rapport existe entre l' éthique et la politique? La politique est la phase continue et évolutive de l' éthique, une étape que contrairement à la précédente se teint d'une praxis pragmatique en combien la difficulté de la relation est directement proportionnel à l’ augmenter des sujets, et en le même temps on dans le champ du droit particulier et public, où les facteurs économiques et d’ intérêt jouent un rôle très important.

La politique n'est pas une négation de l' éthique, c'est une éthique pragmatiste et élargie, qui assume un devoir extrêmement complexe, coordonner harmoniquement - bien qu'il est possible - le monde humain, conscient du fait que la perfection doit être conçue au titre de devoir être, de modèle à réaliser. De l' intériorité au macrocosme politique, une continuité graduelle et procédurale existe dans le même temps, où l' unique doit se mettre comme " ens " capable d'assumer les vêtements du maître de suspect, démystifier l' existant, abattre l' idéologie, donc devenir un sujet qui conjugue la théorie à la pratique, dans une dialectique concrète et réelle.

Le marxisme veut avoir une fonctionne démystificatrice en critiquant la propriété privée et le système capitaliste – bourgeois, veut combattre tous les visions métaphysiques, tous le «  mysticismes logiques «, mais à travers la rapport structure – « Überbau « est en train de créer une métaphysique matérialiste de la totalité.

Dans la «  chute tendancielle de l'essai du profit », Marx trouve la problématique la plus importante de la société bourgeoise, mais en même temps – en disant – que après cette société il y aura le communisme à travers la dictature du prolétariat, rend téléologique l’ histoire, malgré Marx n'a pas analysé la société future, dans son discours il y a éléments utopiques mélangés à une vision optimiste.

Le problème fondamental de Marx consiste dans l’ hériter en forme différente, la vision hégélienne de l’ humanité comme masse, le passage en soi - pour soi, contenu dans le " «  Manifeste du parti communiste «  (1848), est fondamental mais doit être réaliser in primis sur l’ unique.

étant une continuation évolutive de l’ éthique, n' est pas un fait tourné à un numéro resserré d'individus, mais à la totalité des individus présents : c' est un devoir moral vers soi et les autres s’ intéresser aux problèmes de la communauté, en combien le moi est seul en vertu du tu !

Popper dans «  The open society and his enemies «  montre comme l'état est un mal nécessaire, et il souhaite pour un état "moindre" ; le philosophe critique la philosophie politique de Platon et Hegel, en disant que telles visions politiques ont offert le matériel théorique pour l’ élaboration des totalitarismes. Le vrai pluralisme est cet état de choses, qui met la diversité comme condition primaire de l' universalité – cosmopolite, qui ne se réalise pas par la destruction des hommes, mais vraiment dans les uniques trouvent sa meilleure valeur.

La culture n'est pas un système dogmatique, elle est toujours in fieri, une structure où l’ homme peut réaliser sa liberté éthique et intellectuelle, l’ individu doit – si est nécessaire – critiquer en façon pédagogique et auto – pédagogique la culture à l’ intérieur de la culture à travers l’ intelligence et honnêteté. Si la culture représente l’ homme, elle dévoile et entrouvre la totalité humanité, valeurs et défauts, n’ est pas un fait monolithique, mais dialectique et dynamique.

Dialoguer signifie voir dans l' autre, un individu plein de valeur, que comme moi a droit à la liberté, une liberté qui s'épuise dans ma liberté, le fini n’ est pas seulement un fait ontologique, mais surtout moral.

 

 

Jonathan Fanesi è studente di filosofia presso l’ università di Bologna, s’ interessa di teoretica, con particolare interesse verso le problematiche relative al linguaggio e alla logica

 

 

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