Les miracles

 

Egidio et les miracles

Saint Egidio devint célèbre pour les miracles qui fit, avant et après sa mort. Les miracles ne sont pas énumérés tous. Il y a un livre qu'il contient tous ses miracles, le livre est "Vie du B. Egidio" du P. Ange Sauveur.
Saint Egidio fit beaucoup de miracles pendant 53 qu'il vécut à Naples. Les miracles qui sont racontés ont été enregistrés ici dans les livres des Procès Canoniques. Ils sont témoignages de gens présents pendant le miracle.


Le récipient de tabac et de prune

Le témoin oculaire Antonio De Lorenzo raconte au pag. 427 n: 18 des Procès Canoniques:
"Ma mère était enceinte quand Frère Egidio vint à la maison. Le Moine avait son panier comme d'habitude pour recueillir l'aumône. Ma mère pensa voir une prune avec les feuilles vertes dans le panier immédiatement. Alors ma mère dit: "Est-ce que moine Egidio a les prunes dehors de la saison?" "Non", Saint Egidio répondit. Tu vois, il y n'a rien - et il montra le panier vide. En effet dans le panier il y avait un récipient de tabac et un mouchoir de couleur verte.
Mais la dame dit: "Je pensai que dans le panier il y eût une prune avec les feuilles vertes."
Alors Saint Egidio pensa que c'était une bonne chose de contenter la dame. Alors il commença à prier et peu après sortit du panier une prune magnifique avec une feuille et il la donna à ma mère en l'obligeant à la manger: "Toh dit, tu prends et tu manges". Ma mère la mangea, mais elle conserva le noyau et la feuille qu'elle fit voir à Madame Ulloa aussi.
Tous parlèrent de ce fait merveilleux pendant deux jours. En effet le panier avait été vu vide et ce n'était pas la saison des prunes, mais il était le temps de Noël."

 

La pomme génoise et la naissance malheureuse

Les Messieurs Marcello de Troie et Scipione Mirabelle tous les deux de Pozzuoli, au mois de janvier de 1810, ils témoignèrent ainsi au Procès pour la canonisation de Saint Egidio. Pag. 246, n. 105-106:
"La Madame Cecilia Capomassa était en danger de mort à cause d' une grossesse. La situation s'était empirée par une pneumonie. Les médecins Ferrajuolo et Terzuolo de Pozzuoli avaient dit qu'elle décèderait. À ce point les familiers de la dame malade allèrent au couvent de Saint Pasquale au Chiaia et ils emmenèrent Saint Egidio au Pozzuoli. Dès qu'il entra la maison il dit à la dame: "Vous n'ayez pas peur; elle se portera bien. Prépare-lui des pommes génoises cuissons et très sucré, et vous les lui donnez". Alors les parents cherchèrent des pommes, mais ils ne réussirent pas à leur en trouver dans la ville de Pozzuoli. Alors les parents dirent à Frère Egidio qu'ils n' avaient pas trouvé les pommes, mais ils voulaient aller à Naples pour les acheter. Mais le Saint dit: "Est-ce que vous voulez aller à Naples pour une pomme? Et, en disant une brève prière, il dit: Que soit faite la volonté de Dieu"! et il pris une pomme fraîche de la manche de sa soutane. La chose étonna tous les présents; puis en allant il dit ailleurs: "Vous lui faites manger la pomme cuite et sucrée, et dans la nuit elle donnera à la lumière un beau mâle". Et il en arriva ainsi: peu après avoir mangé la pomme cuite et sucrée, tout de suite la dame commença à tousser; puis vers les quatre heures du matin commencèrent les douleurs de l'accouchement et à cinq heures elle avait sans incident donné déjà à la lumière un beau mâle.

Saint Pasquale incarcéré

Moine Mariano de S. Stefano était ami et contemporain de Sant'Egidio. Il dit dans sa déposition au procès - pag. 462 n. 85:
Frère Egidio revint de la récolte des aumônes et dans le panier il avait un peu de poisson. Il remit le poisson au frère cuisinier du couvent et il dit: "Mets-le dans l'eau et le sel et cuisine-le rôti parce qu'il sert aux ouvriers", C'était le jour de la fête de Saint Pasquale. Mais Frère Mariano était affamé et ensemble avec d' autres Confrères, ils mangèrent le poisson. Quand frère Egidio revint en cuisine, il demanda le poisson. Le cuisinier répondit: "Que dois-je rôtir si dans le panier le poisson n'est plus"? Alors Frère Egidio parla avec la relique de S. Pasquale et il dit : "tes frères ont-ils mangé le poisson? Maintenant je veux que tu rends ce qui était pour les ouvriers. Je te mets en prison jusqu'à ce que tu m'aies remis le poisson."
Ensuite il ferma à clé la relique du Saint dans le tiroir de la table de la cuisine. Frère Mariano observait le panier et le Moine Egidio attentivement, lorsque avec grande stupeur il remarqua, dans le panier, du poisson. Il était de la même quantité et qualité comme avant. Alors il appela Frère Egidio qui se rapprocha de la table en disant: "Ah! tu ne veux pas rester détenu, est-ce que tu m'as apporté le poisson"?. Il rouvrit le tiroir et je dégustai la relique de S. Pasquale. Puis il servit aux ouvriers le poisson miraculeusement apparu dans le panier.

2000 oeufs guéris

Il arrivait très souvent des miracles pareils. Un de ces miracles arriva dans le quartier de Toledo devant l'Immeuble du Prince Stigliano, le commerçant Giuseppe Gagliotta. affirma que Saint Egidio fit le même miracle près de S. Orsola au Chiaia la témoine Maria Pignalosa il raconte,ici je ne donne qu’un il est raporté dans les procès au pag. 444 n. 52. Le témoin est le quattordicenne Michele Fiorillo.
Dans la rue donnée, un matin, le garçon Michele allait à école et vit un attroupement de gens qui plaignaient un pauvre homme pleurant. Il était très curieux ce qu’ il fût arrivé. Ils lui dirent que cet homme était un vendeur d'oeufs. La rue était mouillée, l'homme avait glissé et tous les oeufs étaient tombés et elles s'étaient cassées. En effet le garçon affirme d'avoir vu un mélange de coques et jaunes. Pendant que tous plaignaient cet homme, Frère Egidio arriva avec sa calèche. Les gens supplièrent Frère Egidio d'aider cet homme. Puis ils dirent à l'homme de demander aide au "Moine saint". Frère Egidio descendit de la calèche, il se rapprocha de la grosse omelette et il dit à l'homme: "Recueilles les oeufs et remets-les dans le panier". Mais l'homme ne se remua pas. Alors le Saint répéta l'ordre avec plus énergie: Je te dis ", recueilles les oeufs". L'homme tenta de recueillir coques et jaunes avec les mains, en tâchant de les mettre dans le panier. Dès qu'il mettait les restes dans le panier, ceux ci se transformaient en oeufs. Les oeufs étaient 200 environ. Tout ceci arriva sous mes yeux, dit le garçon, et devant une foule de gens qui se précipitaient en vénération pour acheter ces oeufs.



Melons secs

Un jour, dans la rue Toledo, près de l'immeuble Stigliano, Frère Egidio, le matin, il prenait un melon du panier du vendeur mendiant. Il faisait celui-ci chaque matin. Le vendeur marmotta et il dit: "Vous n'avez pas donné à moi le temps pour faire le signe de la croix". Quand le Frère Egidio entendit ces mots, il était mortifié et il laissa le melon dans le panier où il l'avait pris et il s'éloigna. Puis il commença la vente, mais les melons étaient tous devenus seaux. Alors le patron comprit que cela était arrivée parce qu'il avait refusé le melon au Moine Egidio. Le patron poursuivi Immédiatement le Moine et il l'atteignit sur la place de la Charité. Il supplia le moine de lui pardonner ce refus. Frère Egidio, sans reculer de l'endroit où il était bénit avec la ficelle de la soutane les melons qui redevinrent frais comme eux ils étaient avant. Les melons furent vendus en peu de temps. Celle-ci est le témoignage du monsieur Palmier et de la patronne de boutique Cagarella présente au miracle. Procès Canoniques pag 432, n. 26.



Le vin revient dans les barils

Pietro Bol était propriétaire de terrains et il travaillait pour le Baron Callotta de Soccavo. Il connaissait Saint Egidio et il lui demanda de l’aide pendant un accident qu'il allait abîmer toute le récolte de vin. Il donna ce témoignage dans les Procès Canoniques au pag. 457, n. 72.
Il avait une cave avec beaucoup de barils dans la zone de Soccavo. Personne ne connaissait parce que mais les bandes de fer qu'ils entourent les barils elles s'étaient desserrées. Le vin sortait ensuite dehors des barils. Le vin avait maintenant inondé le plancher. Dans un moment premier il fut appelé un artisan de la zone. Il était le meilleur dans la réparation des barils et il s'appelait Sauveur Cervolio. Il ne réussit pas à tamponner les fentes et les pertes malheureusement. Dans cette désolation il pensa demander aide à Moine Egidio. Il alla au Couvent de Chiaia et il emmena Frère Egidio dans la cave des barils. Pendant qu'il descendait pour les escaliers de la cave, le moine saint bénit les barils avec la relique de Saint Pasquale. Puis le moine dit: "Vous ayez confiance en S. Pasquale et vous ne craignez pas, le vin ne sortira plus". Et cela arriva. La chose surprenante fut celle-ci: le vin ne sortait plus des barils mais les barils qui quelque minute elles avaient été vues avant presque vide, ils furent retrouvés pleins jusqu'à les le bord et le plancher de la cave il était sec.


Deux épées cassées

Le Père Francesco Maria du SS. Sauveur, Gardien de la Province des Franciscains et président du Couvent de Saint Pasquale au Chiaia déclarèrent que: "Le jour même dans lequel le cadavre de Frère Egidio était exposé en église, dans le cloître voisin il vit un soldat qu'il pleurait. Ensuite il demanda au soldat parce qu'il fût en train de pleurer et le soldat répondit: "Père, le moine mort est un grand Saint et je j'ai une preuve. Un jour j'étais près de Capodimonte et moi je me battais en duel avec mon rival. Je vis Frère Egidio qu'il venait vers de nous sur une calèche. Il criait: "Arrêtez-la de combattre, en nom de Dieu et de Saint Pasquale". Mais car nous ne voulûmes pas obéir à lui, il dit: "Vous ne voulez pas obéir, alors les sabres m'obéiront et eux se casseront". En effet, pas dès que Frère Egidio s'éloigna, les sabres se cassèrent entre nos mains, Procès pag canoniques. 466, n. 90.

Ma mort, ta santé

Monsieur Antonio Chirico habitait près du Couvent et précisément dans l'immeuble Marotta. Il avait une fille qui s'appelait Carolina et qui était estropié dés sa naissance. La fillette ne réussissait pas à marcher et était contrainte à se traîner sur le terrain.
A plusieurs reprises le pauvre père et la malheureuse mère avaient demandé sa guérison à Frère Egidio et il leur avait toujours répondu: "Recommandons-la à la Sainte Vierge du Puits". Mais quelques années avant de sa mort, le Saint Religieux changea d'avis et dit à la fillette: "Ma mort sera ta santé". Dans un premier moment personne ne comprenait le sens exact de ces mots. Mais quand le Moine Egidio mourut, tous comprirent que par sa mort il aurait garanti la guérison de la petite. Ensuite, le jour de la mort du Moine Egidio, les parents de la fillette demandèrent l'aide à un certain Frère Michele qui permettait la fillette de se rapprocher au Saint Moine. La fille eut à peine contact avec le Saint qu'elle commença à s'agiter et puis marcha rapidement tout seul: elle était guérie. Le médecin Dr. Panza dut affirmer que la guérison avait été miraculeuse. Procès Canoniques pag. 35, n. 22.

Tu vas travailler

Le jeune Gennaro de Crescenzo était aussi né estropié, marchait en traînant sur la terre. Mais un jour,le Moine Egidio le vit près de la porte et en lui donnant le bâton, il dit: "Levé toi et vas travailler". Et l'enfant pris le bâton entre les mains, il se leva et était guéri., Procès Canoniques pag. 217, n. 52.



Cancer guéri

(Mon ami, maintenant je veux voir si tu es saint)
Madame Carmela Bagnacani avait une tumeur dans la poitrine, et la mamelle gauche était très gonflée. Elle souffrait des douleurs atroces, et tous les remèdes de la science médicale s'étaient avères inutiles. Les médecins décidèrent ensuite d'opérer et d'abolir la partie malade.
Avant l'opération elle voulut d'abord voir l'image du Moine Egidio. Elle mit l'image sur la partie malade et disait cette prière: Mon "compagnon," je veux voir si tu es prêt de grâce, fais un miracle et évite-moi l'opération". Le chirurgien constata que la mamelle était ouverte et perdait du liquide en abondance. Mais dès que la blessure se referma, les douleurs revinrent. Alors la malade invoqua le Moine Santo et, avec confidence elle dit: "Quel beau miracle que vous m'avez fait. Je suis revenu comme avant. "Ma lei continuava a stringere l'immagine di Santo Egidio sulla parte malata". Elle continuait à espérer à pleurer et à prier. Cela arriva pour tout le jour et une bonne partie de la nuit. Au milieu de la nuit elle se réalisa d'être toute trempée et salie. Avec l'aide de la mère elle changea et elle put constater qu'à la poitrine il ne restait plus que deux trous ouverts. La poitrine était redevenue normale: plus d' enflures, ni de tourments. Trois ou quatre jours après elle était guérie complètement sans aucune cicatrice .
Tous comprirent que le miracle s'est produit par l'intervention de Moine Egidio. Procès Canoniques pag. 366, n. 33.

"Je ne suis pas le Moine Egidio"…

Nous pouvons affirmer que Frère Egidio aida toutes les femmes enceintes. Toutes les naissances devinrent faciles avec l'aide du Moine. Dans les procès canoniques de nombreux miracles du moine saint ont été rapportés. Dans ce document il y a question du suivant.
Madame Maria Giovanna De Sanctis avait accouché de jumeaux. Après l'accouchement Madame Maria Giovanna eut des problèmes à l'abdomen. Le ventre de la dame Maria Giovanna était très gonflé et l'accoucheuse qui s'était préoccupée demanda l'aide du chirurgien le Dr. Bruno Amantea. Le docteur dit, Il y a rien à faire, elle mourra bientôt". Puis il dit aux parents: "pensez plutôt à son âme". En effet, la femme était devenue comme un cadavre. Mais pendant que la femme était dans ces conditions, la femme du Majordome du Marquis du Vasto, Vincenzo Mugnano suggéra d'appeler le moine Egidio. Le moine alla bientôt près de la malade. Mais avant de la rencontrer il s'arrêta près des jumeaux et il dit: "Celui-ci est Francesco et celui-la est Pasquale". Les enfants n'avaient pas encore été baptisés à cause des problèmes de la mère et ils eurent ces noms par après. Le Moine Egidio dit ensuite à la malade: "paresseuse marche. Fais là marcher parce qu'elle est devenue paresseuse". Et pendant qu'il disait cela il bénit la malade avec la relique de S. Pasquale et il laissa le bâton sur le lit.
La femme était restée malade depuis huit jours. Mais pendant une nuit, quand la cloche du couvent de S. Pasquale sona, la femme commença à se trouver mieux. La femme réussit à se reposer pendant la nuit et le lendemain elle parvenait à donner du lait à ses propres enfants.
Quand le médecin le docteur Amantea revint pour vérifier la mort de la dame il constata que le Moine Egidio était intervenu. Ensuite le médecin, tout à fait surpris dit: "Dans mon opinion la femme devait mourir, mais je ne suis pas le Moine Egidio" certainement. Procès Canoniques pag. 431, n. 24.

Aveugle guérie

La petite Annarella était la fille de Monsieur Di Domenico Russo et de Madame Nicoletta Olivieri. La famille habitait près de la Tannerie et avait un magasin dans un immeuble du quartier de St. Anne. La fillette tomba malade de la petite vérole et devint aveugle à cause de cette maladie. Les oculistes les plus renommés avaient donné leur verdict : "Rien à faire ; les pupilles étant détruites, chaque remède de la science humaine serait inutile". Alors les parents, désolés, demandaient aide au médecin céleste. Ils allaient chez le moine Egidio, dont ils étaient bienfaiteurs, et ils disaient : "Nous voudrions retrouver notre fille avec sa vue comme elle l’avait à ça naissance, sinon nous demandons à Dieu de l’appeler à lui. Si, par contre, la vue serait cause de pécher pour notre fille, alors que Dieu l'appelle aussi à lui. Le discours plut beaucoup au moine qui avait compassion des parents et de la fillette et disait : "Je raconterai ceci à la Mère céleste ce soir, et la Sainte Vierge fera un miracle". Après cela il partait. Pendant la nuit la fillette récupéra la vue et ses parents furent pleins de joie et d'émotion. Le Moine l'avait guérie. Procès Canoniques page 431, n. 24.


Le Saint guérissait les malades, redressait les estropiés et donnait la vue aux aveugles. Il ressuscitait de la mort aussi bien des animaux que des hommes.

 

Les animaux : les anguilles

Gaetano De Grazia possédait quelques bateaux. Il racontait ce miracle dont il fut témoin. Il est reporté à la page 425, n. 15 des Procès Canoniques : "J'avais 17 ans - raconte le témoin - mon père Antonio était l’associé du poissonnier Pasquale Rogiero dont le surnom était Zuccariello. Ils avaient acheté quatorze paniers d'anguilles sur la plage de Terracina pour les revendre à Naples. Avec notre bateau nous accostions sur la plage de Sainte Lucia à Naples. Sur le bateau il y avait les paniers de poisson. Pendant la journée, mon père revenait sur le bateau et il se rendait compte que les anguilles étaient mortes. Il fut facile de s’imaginer que mon père était désespéré, parce que lui et son associé avaient perdu les poissons. Ils pensaient à demander de l’aide au moine Egidio et ils le suppliaient d'aller sur le bateau. Dès que le moine Egidio atteignait le bateau il disait : "Antonio, Antonio ne t’effraye pas ; ils dorment, ils dorment". Puis le moine bénissait les poissons avec la relique de S. Pasquale et disait aux anguilles : "Réveillez-vous petits animaux de Dieu ! S'il vous plaît ne vous effrayez pas Antonio". Dès qu'il eut dit ces mots les anguilles revenaient à la vie sous nos yeux . Tous nous pleurions de joie.

Petites... réveillez- vous!

C'était la veille de Noël et le moine Egidio était sorti, comme d'habitude, pour recueillir les aumônes. Il avait atteint le quartier de S. Brigide, où se tenait une foire de Noël où poissons et anguilles étaient vendus. Le Moine se rapprochait d’un vendeur d'anguilles, et lui demandait quelques anguilles pour ses frères moines. Mais le vendeur renvoyait brutalement et avec des mauvaises manières le moine Egidio qui, mortifié, allait ailleurs. Après un moment cependant toutes les anguilles mouraient . Alors le vendeur comprenait que ceci arrivait a cause de son refus. Le poissonnier poursuivait frère Egidio et le suppliait de l'aider. Frère Egidio se rapprochait des paniers avec les anguilles, il les bénissait avec la corde de sa tunique et leurs disait : "Au nom de Dieu, réveillez vous petites". Et soudain les anguilles commençaient à se remuer de nouveau : elles étaient à nouveau vivantes.
On peut lire ce fait à la page. 421, n. 11 des Procès Canoniques racontant le témoignage de Madame Maria Giuseppa Orsino qui était présente au miracle.

Pain cuit miraculeux

Luca Parrella était ami et bienfaiteur des moines et il était ami du moine Egidio en particulier. Pour raisons professionnelles, Parrella alla dans la région de Capua où il attrapa une infection de paludisme. En peu de temps, la maladie empira et les médecins dirent que rien ne pouvait être fait pour le sauver. Le vicaire de la paroisse S. Giacomo des Italiens donna l’Onction des malades à Parrella. Ce dernier habitait rue Donnée. Il était presque déjà presque mort. Son épouse et ses fils pleuraient leur papa malade. À ce moment-là, le malade mourut et le prêtre quitta sa maison. Des ouvriers arrivèrent pour décorer la maison pour l'enterrement. Pendant qu'ils préparaient la chambre mortuaire, le fils Gaetano se montra à la fenêtre du balcon et il vit que le moine Egidio passait dans la rue. Le jeune homme couru immédiatement dans la rue pour atteindre le moine. En pleurs, il dit au moine Egidio que son père était mort. Celui-ci répondit: "Non, non, est-ce que ton père dort ou est-ce qu'il est réellement mort ?". "il dort? il dort? C’est ce que veut le ciel! - Le jeune répondit: « Frère Egidio, papa est vraiment mort, et il y a peu de temps le prêtre qui l'a assisté s'en est allé"!
"Pourtant, le moine répondit : « Je t'assure que ton père dort, il dort"! Viens avec moi, entrons dans la maison et tu verras. Le moine Egidio prit le fils par le bras et ils entrèrent dans la maison. Tous allèrent au-devant du moine Egidio en pleurant et ce dernier disait à tous: "Il dort, il dort". Puis il se rapprocha du cadavre et il appela à haute voix son ami: "Luca, Luca! ". Mais il n'obtint évidemment aucune réponse. Le cadavre restait inanimé et froid. Ensuite, le père Egidio dit en souriant: "Ah, tu ne veux pas répondre? - Alors le moine prit trois bouts de pain dur et sec de la manche de sa soutane et lui il donna ce pain à la veuve en lui demandant de faire cuire le pain.
Entre temps, le moine Egidio étend sur le cadavre son manteau et commence à prier; puis, dès qu'il eut le pain cuit, il prit une cuiller et mit un peu de pain cuit sur les lèvres du cadavre en disant: "Luca, en nom de Dieu et de Saint Pasquale, réveille-toi! ".
Mais ses dents étaient si rigides que seule un peu d'eau du pain cuit mouilla ses gencives. Les gens présents étaient étonnés. Beaucoup de personnes se demandaient si un mort peut manger. Mais peu après, Luca ouvitr les yeux et il regarda, égaré, autour de lui, comme quelqu’un qui se réveille soudain. Tous furent éblouis et pleins d'une grande émotion et confusion. Quelques-uns pleuraient, d’autres hurlaient, quelques-uns criaient au miracle et d’autres, de peur, s'échappaient. Le mort était ressuscité. Mais le moine Egidio dit en toute simplicité aux personnes présentes: "Je vous avais dit que Luca dormait et qu'il n'était pas mort". Vous avez vu quel beau miracle ont fait pour vous Dieu et Saint Pasquale? Ensuite le moine reprit son manteau et revint au Couvent. Le mort ressuscité vécut encore environ trente ans. On l’appelait "le mort vivant."
Ceci est rapporté ainsi dans les procès canoniques de son épouse, de ses fils et de lui même à la page 470, n. 105.

 

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