Prelude a La Fuite
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Disclaimer:
Ils ne sont pas a moi, c'est bien dommage, mais ils ne s'en seraient peut-être
pas remis aussi facilement... Comme d'habitude, je ne fait aucun profit (enfin,
financier...).
Ce
n'est pas grand-chose, c'est même une pièce minimale, mais je me devais
d'expliquer le début de "La Fuite". Je
ne sais toujours pas pourquoi j'ai voulu le justifier de cette façon! Comme
d'habitude, ce n'est pas du tout ce que j'avais l'intention d'ecrire et je
m'excuse si c'est tres different de l'oeuvre originale et si l'idee vous choque...
Pour
Morgane... et puis parce qu'effectivement, ca en valait la peine...
******
"-
Vous... c'était vous! Je
le savais, cette belle inconnue, au bal, l'autre soir... Oh, Oscar, il y a des
gestes qui ne sauraient mentir!
- Allez vous en, je vous en prie!"
La
jeune femme s'était levée d'un bond, se moquant bien de la table qu'elle avait
laisse choir, brisant a sa suite le verre en mille morceaux. Elle s'enfuit
en courant, croisant dans sa hâte un André éberlué, et bientôt suivie du
jeune Suédois qui se précipitait derrière elle.
Elle
atteint le jardin sans difficulté et s'affaissa contre le tronc d'un arbre, se
moquant bien a présent des larmes qui tombaient sans répit de ses yeux emplis
de douleur. Fersen l'avait suivie et s'approcha doucement d'elle. La
surprise de la découverte et la réalisation de ce qu'elle représentait
l'avait presque anéanti. Il la regardait, debout a deux pas d'elle, et se
contentait de répéter:
"-
Oscar, si j'avais su... si j'avais compris plus tôt qui vous étiez, et les
sentiments que vous me portiez... alors...alors tout aurait été diffèrent.
Vous êtes et vous resterez toujours ma meilleure et plus tendre amie... -
Taisez vous, fit elle en se retournant, le feu aux joues et la colère
surmontant sa peine, taisez-vous donc, vous savez bien que je n'ai pas le droit...
que je n'ai pas le droit d'aimer. Oh,
si vous saviez combien je m'en veux d'avoir eu cet instant de faiblesse.
Allez-vous en, Monsieur. Vous voyez bien qu'il n'y a pas d'amour."
Mais
il l'avait prise par les épaules et l'avait rapprochée de lui. Ses
yeux se perdaient dans les yeux d'azur, et Oscar pouvait sentir son haleine
contre son front.
"-
Mais vous avez tort, Oscar, je refuse de croire qu'en ce monde, il n'y a pas
d'amour. Pourquoi souffririons-nous, alors? Je le vois dans vos yeux,
Oscar. - Changez donc d'horizons, Monsieur de Fersen, vous verrez d'autres yeux!
fit
celle-ci d'une voix acerbe. - J'ai bien essaye, et cela durant des années.
Mais il y a des yeux qui vous retiennent, comme la flamme le papillon.
Vous ne sauriez ignorer cela. Je sais que vous aussi, vous avez un coeur."
Oscar
avait baisse les yeux et essayait de se soustraire de l'étreinte puissante du
jeune homme, mais il gardait son corps tout contre le sien. Lorsqu'elle
leva le regard, elle ne vit que douleur et compréhension.
"-
Je souffre, dit-il enfin tout bas. Aidez-moi a oublier ma peine."
Oscar
sentit ces mots s'imprimer comme des lettres de feu sur son coeur.
Pourtant, sentir son souffle sur
son visage. Elle oublia de le repousser lorsqu'il posa des lèvres de velours contre les
siennes.
La
douceur d'un baiser a peine esquisse, le goût de lèvres étrangères aux
siennes, mais qu'elle connaissait si bien... Elle
se coula dans ses bras, et pour un court instant, plus rien ne pouvait
l'atteindre. Elle
se sentit enfin acceptée toute entière.
Après
quelques mots doux, le gentilhomme Suédois relâcha son étreinte, et, après
une promesse rapide, marcha vers la sortie du jardin sans se retourner.
Oscar
se dirigea, ses larmes séchées, a l'intérieur de la demeure des Jarjayes,
rentra dans le salon et commença a ramasser les morceaux de verre, repoussant
l'aide d'André qui continua de la regarder d'un oeil critique, avant d'aller
rejoindre sa propre chambre.
******
Oscar
n'avait pu dormir, mais se réveilla pourtant a l'aube, enfila une chemise, une
culotte de lin noire et l'assortit d'un manteau couleur bouteille.
Lorsqu'elle se prit a s'examiner d'un air critique dans le miroir, elle se blâma
pour ses efforts, mais son coeur battait vite, si vite...
Elle
avait congé de Versailles, ce jour-la, et elle pouvait compter sur l'efficacité
du Comte de Girodelle pour mener a bien une journée de routine: il n'y
avait guère qu'un exercice a mener, nulle parade, ni autre événement prévu a
la Cour qui aurait nécessité sa présence. En outre, elle s'était
plainte a André que son cheval boitait et qu'elle suspectait le fer de se démettre.
Il devait déjà être a sa tache lorsqu'elle descendit l'escalier, après avoir
salue Grand-mère, qui se montrait comme a son habitude trop bavarde, et pénétra
dans le carrosse qu'elle avait arrange la veille.
Lorsque
l'équipage s'ébranla, elle eut une courte pensée de panique: Pourquoi
faisait-elle cela? Mais la vision de l'homme qu'elle aimait, qu'elle avait
promis de rejoindre, le souvenir de ses lèvres, balaya tous ses doutes et elle
se perdit dans ses pensées, remarquant a moitié le paysage défilant a sa fenêtre.
Ils
approchaient enfin de l'adresse que le jeune-homme lui avait donne. Elle
savait d'emblée que c'était une chambre modeste, et la vision du quartier dans
lequel son carrosse pénétrait, confirma ses pensées. C'était
un endroit fort agite et bruyant, ou nombre d'équipages passaient, et, bien que
modeste, ce devait être une banlieue aisée de Paris, comme pouvaient en témoigner
les vitrines affriolantes et très avenantes des marchands. Elle
fit signe au cocher de s'arrêter a un coin de rue, descendit a la hâte de
l'attelage et indiqua qu'il faudrait venir la quérir vers Cinq heures du Soir.
Le cocher acquiesça, puis intima a ses bêtes l'ordre de reprendre la route.
Oscar
passa plusieurs étalages sans regarder a droite ni a gauche. Vêtue d'un
long manteau noir, elle ressemblait a un oiseau funèbre au milieu de cette
populace joyeuse et bariolée. Oscar fut heureuse que la, au moins, le
vent de la révolte et de la pauvreté ne semblait pas encore souffler. Elle arriva devant la pension indiquée et frappa a la
porte.
La
logeuse, une femme entre deux âges et vêtue d'une robe qui avait du être a la
mode mais semblait maintenant fanée, vint se placer droit devant elle, et
demanda, d'une voix forte et avec un accent prononce:
"- Qu'est-ce que vous voulez donc? Je
n'ai plus de chambre. Peut-être dans la Pension "des Pervenches",
au bout de la rue, mais ici, on est complet!" L'aspect incongru d'Oscar
n'avait visiblement pas prise sur cette bonne-femme qui avait du en voir a
Paris. Elle s'était retournée et s'apprêtait a fermer la porte aussi
rapidement lorsqu'Oscar lui annonça d'une voix qu'elle voulait douce, mais
ferme: "- Je viens voir Mr de Fersen. J'ose
penser qu'il vous a annonce ma visite?"
L'attitude
de la logeuse changea du tout au tout. Elle regarda la jeune femme de la tête
au pieds, avant de lancer avec un petit sourire en coin:
"-
Et bien, il m'avait dit qu'une jeune dame de ses amies viendrait le voir et que
je devrais le prévenir, mais vous, vous ressemblez plutôt..." Mais
elle ne continua pas sa phrase en voyant Oscar qui avait alors rougit violemment.
Elle lui fit signe d'entrer, fit quelque pas dans le corridor qui était
d'ailleurs très bien meuble, la pension semblant une bien meilleure maison que
son extérieur modeste ne le laissait supposer, avant de se planter vers une
porte au fond du couloir et de frapper.
Elle
n'attendit pas la réponse et revint près d'Oscar.
"-
Voila, ce sont les appartements de Monsieur le Comte, fit-elle, visiblement
satisfaite. Il est bien a l'intérieur. Moi,
j'ai d'autres choses a faire. Bien le bonjour!"
Et
elle laissa Oscar plantée devant la porte fermée pour s'engouffrer dans une
autre pièce près de l'entrée
de la Pension.
L'attente
d'Oscar fut d'ailleurs de très courte durée.
La
porte s'ouvrit doucement, comme si l'occupant tenait a observer qui se trouvait
a l'extérieur. Puis elle fut grande ouverte, et Oscar passa Mr de Fersen
avec rapidité. Lorsque la porte fut fermée, le silence s'imposa, nul
n'osant regarder l'autre. Avant que la gène ne gagne son paroxysme, Oscar
avait déjà levé la tête et déclara, brisant le silence pesant:
"-
Je dois vous le dire, je ne sais plus a présent pourquoi j'ai accepte de venir,
mais je suis sure que vous ne m'en voudrez pas car il est toujours agréable de
revoir un ami..."
Mais
Axel Von Fersen était revenu au centre de la pièce et la regardait intensément.
"-
Ainsi vous êtes venue voir un ami. Je
vous en prie, laissez-moi donc vous débarrasser de cet encombrant manteau.. par
cette chaleur. Je suis désolé,
j'en oublie toute civilité. Veuillez vous asseoir, Oscar. Ce logis
est peut-être modeste, mais il a l'avantage d'être peu cher et assez sur, ce
qui est assez rare de nos jours dans Paris. Et puis il est assez proche
pour que je puisse me rendre a Versailles. - Cet appartement est meuble avec goût,
ne vous en faites donc pas", fit Oscar en retirant l'épais vêtement
sombre.
Débarrassée
de cette épaisseur, sa taille fine se dessinait en clair-obscur devant la
petite fenêtre du salon. Fersen s'était empresse d'accrocher le vêtement au
porte-manteau, et semblait l'observer avec plus d'intensité. Il se
rapprocha d'elle et lui prit la main. Elle se dégagea presque violemment.
"-
Je vous en prie, fit-il avec un petit sourire triste, je voulais seulement vous
guider dans ma chambre, ou j'ai une table qui fera bien l'affaire: j'ai en effet
une bouteille de vin que je me devais d'ouvrir entre amis. C'est un cadeau de ma
soeur. - Je m'excuse d'avoir réagi de la sorte, je suis un peu tendue.
Mais je suis certaine que ce vin saura me détendre. - A la bonne heure. Voila,
nous y sommes, venez donc vous asseoir ici, je vais chercher les verres."
Mais
Oscar ne le regardait plus. Elle fixait l' ameublement plus limite de
cette pièce, et l'objet central. Un
lit massif. Elle se sentit soudain
morose en pensant a Fersen, seul, nuit après nuit, dans ce lit immense et froid.
Lorsqu'il réapparut
avec la bouteille d'une main, et deux verres de l'autre, elle se sentit presque
soulagée.
Le
vin était délicieux. Ils discutèrent
de tout, des troupes d'Oscar a la famille de Fersen en Suede. Oscar s'enivrait un peu de la présence si proche du beau
gentilhomme Suédois, et lui se sentait perdu dans l'immensité des yeux de son
interlocutrice. La bouteille fut
finie et leur main se joignaient, sur la table. Il
ne vint pas a l'esprit d'Oscar de la retirer, a ce moment la. Lorsqu'enfin
le jeune homme approcha son visage du sien, elle n'attendait plus que la chaleur
de ses lèvres sur les siennes.
Le
baiser se fit plus impérieux, cette fois, les lèvres plus pressantes.
Lorsqu'elle sentit une langue curieuse s'insinuer entre ses lèvres, elle était
trop ivre de bonheur pour résister et le ballet de leurs langues commença.
Une sensation étrange pour Oscar qui suivait d'instinct le jeune Suédois, mais
la passion la poussait a rendre chaque attaque, a écarter ses lèvres plus, et
les mains de Fersen, qui étaient passées de ses avant-bras jusqu'a ses épaules,
glissaient maintenant jusqu'a sa taille, et elle-même sentait ses mains
explorer sur l'étoffe, le torse du Comte.
Enfin,
ils se séparèrent, rouges de passion, a bout de souffle. Ce fut Oscar qui recouvra ses esprits la première:
"-
Voyons, je ne peux trahir la Reine... - Alors nous la trahirons ensemble,
puisqu'aujourd'hui encore vous m'aimez, et que je vous aimerai."
Il
lui prit une nouvelle fois la main et se leva, l'entraînant avec lui, et ils
couvrirent les quelques pas qui les séparaient du grand lit triste qui dominait
la pièce. Fersen la dirigea vers le bas du lit, et la fit asseoir.
Il vint se placer a ses cotes et lentement, dans un même geste, ils s'allongèrent.
******
Lorsqu'Oscar
s'éveilla, un présentiment de malheur l'enveloppa. Sa tête lui faisait
un peu mal, elle avait du boire plus que de raison, mais elle regardait ce corps,
étendu sur elle, et qui était inanimé, les traits du jeune Suédois adoucis
par le sommeil, avec un mélange d'extase et d'horreur. Extase de se
sentir femme, comme le trahissait la vague douleur de la partie le plus intime
de son corps, la réalisation de sa féminité, et l'horreur non seulement de
l'acte qu'elle venait de commettre (Quelle faiblesse de s'être ainsi laissée
aller de la sorte!) et la réalisation que c'était aussi la dernière fois
qu'elle pourrait voir le jeune homme.
Comment
gommer ces instants de plaisir de sa mémoire, a chaque fois qu'elle verrait son
visage, entendrait sa voix? Comment pourrait-elle le voir, et continuer
son service auprès de la Reine?
Le
plus troublant, pourtant, n'était pas le fait qu'elle eut enfin embrasse sa
condition de femme, mais c'était le fait qu'elle ne se sentait pas mieux pour
autant.
"J'ai
fait une erreur. A Dieu ne plaise de me faire souffrir en conséquence."
Délicatement,
elle détacha le bras qui encerclait encore sa taille et poussa le torse
puissant de Fersen, qui se retourna alors sans s'éveiller. Elle
sortit alors du lit aussi doucement qu'elle put, ramassa ses vêtements épars
et entreprit de se rhabiller dans le salon. Lorsqu'elle fut vêtue même
de son imposant manteau noir, elle retourna voir le jeune homme assoupi, se
rapprocha du lit et glissa un baiser rapide sur son front.
"-
Adieu, dit-elle, je sais que nous ne nous reverrons plus. Nous ne pouvons
désormais jamais nous revoir. Je me suis trompée. J'avais cru que
vous aimer suffisait, mais je sais maintenant que j'ai fait erreur. Peut-être
ne vous aimai-je pas assez, mais je garderai a jamais le souvenir brillant de
cet instant unique ou vous avez fait de moi une femme."
Elle
avait parle d'une voix douce et paisible, autant pour elle que pour lui
puisqu'elle ne voulait pas le réveiller, et elle le regarda une dernière fois
d'un oeil tendre, avant d'ouvrir la porte sur le corridor et sur le monde.
Il comprendrait. Elle l'avait lu dans ses yeux.
******
Oscar
repensait a cet apres-midi qui avait change son destin, en attendant les résultats
du Docteur Lassonne. Il s'était passe beaucoup de temps depuis ce jour précieux
et maudit, et elle avait revu Fersen, mais, en vrai Gentilhomme, il n'avait
jamais reparle de ce moment fameux.
Pourquoi
pensait-elle a ceci, alors que maintenant se jouait sa vie. Elle se savait
une morte en sursis. Cette toux qui n'en finissait pas, ce sang, SON sang,
qui lui échappait. Elle n'était
pas naïve, elle savait qu'on en mourrait, mais elle se devait de gagner du
temps. Il y avait tellement de choses qu'elle n'avait pas faites!
Lorsque
le docteur lui confirma d'une voix grave que c'était bien la tuberculose, elle
pâlit malgré elle, mais se reprit aussitôt:
"-
Très bien, Docteur. Je m'en doutais, aussi ne vous demanderai-je qu'une
chose... combien de temps me reste -t-il?"
Le
docteur était un homme bon, et la nouvelle l'avait fortement ébranlé. Devant cette femme de glace, il se sentit minuscule.
"-
Cela dépend de votre état... Si vous preniez du repos, partiez au soleil dans
une de vos provinces, nul doute que vous vous sentiriez déjà mieux, mais a ce
rythme... quelques mois, peut-être
plus. Mademoiselle
Oscar, il faut m'écouter! Il faut
vous soigner!"
Mais
ses prières ne furent pas entendues. Elle
avait déjà quitte la pièce.
******
Mai
1788
Oscar:
Aujourd'hui,
j'ai compris que ma vie allait se finir. Non pas par un éclat, mais par
une défaite. Ce corps qui m'a trahie si souvent, même si c'était avec délice,
va me trahir encore. Que me reste-t-il donc a faire que d'accepter mon
sort et ma nature?
J'ai
bien croise les amants des nuits folles de Versailles. Je comprends a présent
ce besoin pour les plaisirs sans lendemain, puisqu'il se peut bien que je n'aie
pas de lendemain. Les papillons d'un soir. Qui suis-je, a présent,
pour les juger? Je ne suis plus que l'ombre de moi-même, et eux, ils
vibrent chaque soir, ils semblent si vivants, avec leurs corps, a défaut du
coeur, qui palpitent!
Je
souffre en silence, je sais aussi que je fais souffrir ceux que j'aime autour de
moi. Avant de me plonger dans mon dernier bol de vie, je vous prie de me
pardonner, tous. Et toi, André, tu me laisses faire. Tu me connais pourtant mieux que personne. Je
ne sais pas si je dois te remercier pour cela... Mais ta chaleur est encore la seule qui réchauffe mon coeur fatigue par la
maladie.
Peut-être
est-ce vrai, et que je n'aie plus qu'une issue: la fuite?
Fin
mail to: amarisee@yahoo.co.uk