Patience
Chapitre Cinquieme
Warning!!! The author is aware and has agreed to this fanfic being posted on this site. So, before downloading this file, remember public use or posting it on other's sites is not allowed, least of all without permission! Just think of the hard work authors and webmasters do, and, please, for common courtesy and respect towards them, remember not to steal from them.
L'autore è consapevole ed ha acconsentito a che la propria fanfic fosse pubblicata su questo sito. Dunque, prima di scaricare questi file, ricordate che non è consentito né il loro uso pubblico, né pubblicarli su di un altro sito, tanto più senza permesso! Pensate al lavoro che gli autori ed i webmaster fanno e, quindi, per cortesia e rispetto verso di loro, non rubate.
(Disclaimer:
Voir Chapitre 1)
"La
violence de la femme est dans ses charmes" - Jean-Jacques Rousseau
La
Comtesse se réveilla de très bonne humeur et s'étira comme une chatte.
Elle passait de délicieuses nuits et se retrouvait tous les matins avec un
sentiment qu'elle jugeait presque proche du bonheur: la satiété.
Le
jeune homme a ses cotes lui avait fait l'amour trois fois cette nuit, et elle se
sentait épanouie dans sa jouissance volée. Il
faisait d'ailleurs preuve, après ces quelques semaines, d'une grande habileté
a provoquer son plaisir. Sans doute le reveillerait-elle dans quelques
instants pour réclamer d'autres caresses, mais en cette minute, elle se surprit
a regarder cet homme d'un oeil presque tendre. Voila qui était nouveau
pour elle. Mais comment n'aurait-elle pu s'éprendre de ce jeune homme qui
avait donne son corps et son âme pour l'amour de sa belle, mais lui refusait
obstinément la moindre place dans son noble coeur? Elle avait toujours
obtenu ce qu'elle désirait, mais elle n'avait jamais eu a le conquérir. Pour
la première fois, elle se sentait démunie.
"Qu'importe,
se dit-elle, en ces rares instants, il est plus a moi qu'il n'a été a
elle."
Elle
se savait un brillant stratège, comme elle l'avait explique a André, ce fameux
soir ou elle le rejoignit au petit salon, lui faisant manquer d'échapper la
coupe qu'il venait enfin de déloger de la vitrine. Elle n'était pas sans
savoir qu'Andre préférerait mourir plutôt que d'entacher Oscar par le
connaissance de son amour, aussi, lorsque la Comtesse lui fit comprendre qu'elle
attendait de lui des visites plus fréquentes, faisant aussi miroiter l'argent
du pacte qui n'avait toujours pas change de main, ne put-il que baisser la tête
et acquiescer.
Elle
crut d'ailleurs un instant qu'elle l'avait bel et bien tué: Il se tenait
immobile contre le mur, la tête baissée et le visage couvert par les boucles
brunes de sa chevelure, et ne bougea pas aussi longtemps qu'elle fut dans la pièce.
Ce ne fut qu'en remarquant une larme coulant sur le parquet, qu'elle sut qu'il
avait compris, et qu'il se devait d'accepter. Après
cela, tout fut facile. Promettant de ne rien dire a son "cher Colonel",
sur ses sentiments et les entrevues qu'ils allaient partager, elle s'en fut,
ajoutant d'un ton triomphant qu'elle l'attendait le surlendemain soir.
"Allons, pas de larmes, mon ami, pensez que vous allez me rendre très heureuse!"
Avait-elle dit en disparaissant.
Elle
ne comprenait alors pas pourquoi elle ne pouvait être aussi heureuse qu'elle se
le devrait. Son plan avait pourtant
marché, et elle avait réussi a atteindre ce petit Colonel dont la Cour entière
disait qu'il était de glace, alors pourquoi ce revirement, maintenant?
Les
semaines avaient donc passe, André était revenu assez souvent voir la Comtesse.
De ses sentiments, elle n'avait guère d'idée, remarquant seulement qu'il
pleurait moins, et qu'il était un amant magnifique, arrivant toujours a la
combler. Elle s'extasiait elle-même de la nature d'André: ce mélange de
douceur et de fermeté, de dévotion et de rudesse, et il ne lui déplaisait pas
qu'il se montrat, quelquefois, presque violent durant leurs ébats, lui
infligeant une punition pour l'avoir réduit a cet état de traître, laissant
ses instincts prendre le dessus et éventer sa frustration.
André,
pour sa part, avait indique a Oscar qu'il serait occupe plusieurs soirs de la
semaine, et, la relation entre les deux amis étant assez tendues, ni l'un ni
l'autre n'avait juge bon donner ou demander plus de détails. Le coeur
d'Oscar se serrait, mais elle se voulait d'oublier de tels sentiments:
elle était forte, elle n'avait pas le droit d'agir en conséquence de
sentiments honteux, et elle essayait de se persuader que les absences d'André
ne seraient que bénéfiques. Peut-être oublierait-il ses idées folles?
Essayant
de l'éviter, aussi bien pour lui que pour elle, elle ne remarqua pas que le
jeune homme était devenu moins que l'ombre de lui-même.
******
Rosalie
avait été témoin de ce drame. Choquée, elle restait pourtant la seule
personne qui pouvait encore soutenir Oscar, par son objectivité et sa bonté
naturelle. Elle avait prit l'habitude de remplacer André auprès d'elle,
le soir, soit a discuter soit a galoper. Les deux jeunes femmes étaient
assises sur un muret dans la cour du Château Jarjayes, et Rosalie décrivait le
dernier roman qu'elle avait lu, expliquant a Oscar que cela ne l'empêchait
point de poursuivre ses études: "
Je te crois volontiers, ma petite Rosalie, avait répondu cette dernière, je
suis même sure que toute pratique de lecture ne peut être que bénéfique,
mais je ne partage pas ton goût pour ces histoires mièvres a l'eau de rose."
"Oh, Oscar! fit Rosalie, feignant
d'être offusquée, ce ne sont pas des romans a l'eau de rose. Certains
sont basés sur des faits historiques très célèbres*! Mais cela n'a que
peu d'importance, je lirai plus d'histoire, si cela peut vous faire plaisir.
Avez-vous lu les dernières dépêches? André
m'a donne une copie et...
"Tiens? Je ne savais pas qu'Andre
se tenait autant au courant, je suppose qu'il s'agit des dernières nouvelles d'Amerique?"
"Oui,
c'est cela. André les collectionne
religieusement, vous ne saviez pas?"
"... André et moi ne parlons généralement pas de ce genre de choses..."
"Et bien vous devriez! Il semble si morose ces jours-ci, il agit comme si il
avait perdu un ami. Ne trouvez-vous
pas?"
Oscar
regarda Rosalie dans les yeux. La jeune fille n'avait pas baisse le regard.
"Oscar, je pense que quelque-chose de grave se
prépare. Vous devriez lui
parler... avant qu'il ne soit trop tard!"
"Ma pauvre Rosalie, quelque-chose s'est déjà passé... Rentrons, je
commence a avoir froid, l'été n'est pas encore la!"
Rosalie
laissa la conversation a cela et entreprit de confectionner pour Oscar un
chocolat. A peine l'eut-elle apporte dans la salle a manger ou Oscar s'était
assise, que cette dernière, rapide comme l'éclair, se leva et se précipita
sur la tasse qui alla s'abattre contre le sol, en mille morceaux. Rosalie
battit en retraite, franchement effrayée. Quelle était cette folie?
Oscar la rattrapa par les poignets et lui dit, sans même la regarder: "Désormais, il n'y aura plus de chocolats. Je m'excuse, Rosalie, sincèrement.
Pardonne-moi."
Mais
la demande fut sans réponse car la jeune fille, des qu'elle fut libérée,
s'empressa de gagner sa chambre, ou elle s'écroula sur son lit, tremblante et
pleurant toutes les larmes de son corps.
******
"Brillant,
ma chère Oscar", se blâmait celle-ci, seule dans l'antichambre de sa
demeure. Peu de gens daignaient
l'approcher, après avoir vu son humeur de ces dernières semaines, de sorte
qu'elle se trouvait toujours seule... mais trop tranquille, et il lui manquait le contact, les
discussions, la présence, l'amitié, bref, la chaleur d'André. Etait-ce
possible? Rosalie avait-elle raison et Oscar avait-elle tort de croire que
la tempête était passée et que tout reviendrait progressivement a sa place?
Ou
donc était André, d'ailleurs? Après leurs récentes altercations, elle
n'avait pas ose demander de précisions mais elle mourrait d'envie de savoir.
"Il me manque" Et elle entreprit de voir s'il était aux alentours.
Montant
les escaliers quatre-a-quatre, elle se trouva très vite en face de la porte de
la chambre du jeune homme. Celle-ci était entrouverte, ce qui était déjà
étrange. Oscar n'avait pas remarque l'absence de la monture d'André
lorsqu'elle s'était auparavant rendue aux écuries avec Rosalie, et en avait déduit
que son ami devait donc être reste au château ce soir-la. Il n'avait
pourtant pas donne signe de vie. Pensant a tout ceci, elle ne put s'empêcher
de repenser au petit avertissement de Rosalie, quelques minutes plus tôt:
"Avant qu'il ne soit trop tard?" Qu'est-ce que cela
voulait dire? Mais il était vrai
qu'elle
avait passe beaucoup plus de temps avec André que ne l'avait fait Oscar...
Se
plaçant directement dans l'embrasure de la porte, sans un bruit, Oscar jeta un
oeil dans ladite chambre. Rien n'avait change de place, il n'y avait
apparemment rien d'étrange... et pourtant. Laissant son regard gagner la
figure d'André, assis auprès d'une petite table ronde, elle fut saisie par la
vision qui s'offrait a elle: le
jeune homme, d'une pâleur presque spectrale, avait enfoui son visage entre ses
mains, et était secoué de longs sanglots qui semblaient venir de son âme.
Il avait relevé la tête et contemplait une coupe de vin, qui trônait sur la
petite table devant lui. Avec un geste tremblant, il se saisit de la coupe
et l'approcha de ses lèvres.
Oscar
comprit alors la situation, en apercevant sur une étagère une étrange petite
fiole a l'étiquette menaçante. Plus vive qu'un diable jaillissant de sa
boite, elle saisit le premier objet a sa portée, qui se trouva être une
assiette oubliée sur la commode, et la lança dans sa direction ou elle se
fracassa a grands éclats, entraînant le verre d'André dans sa chute.
Celui-ci
redressa vivement la tête, éberlué par cette apparition. Mais Oscar lui
avait déjà empoigné le col et le redressait a sa hauteur, son regard dans le
sien: "Misérable, comment oses-tu? Lui cria-t-elle a la figure, furieuse
de l'acte qu'il avait tente d'accomplir, mais tu ne comprends donc pas que si tu
meurs, Grand-mère en mourra! Je ne veux rien avoir a faire avec la mort
de la femme qui m'a élevée!"
André
s'était redresse et une étincelle, peut-être de colère, peut-être d'un
sentiment qu'Oscar n'avait jamais remarqué auparavant, s'alluma dans son regard
et le consuma comme une torche. Il posa ses main sur les siennes et
l'attira plus près encore. Médusée, et comme hypnotisée par cette
force qu'elle découvrait, par cette odeur mâle et par la découverte que le
sentiment qu'elle venait de déclencher chez son ami n'était autre que du désir,
Oscar resta muette mais n'opposa aucune résistance: "-
Oscar, mon Oscar... comme je voulais te dire... que tu es plus précieuse que
tout... Maintenant, disait André d'une voix rendue rauque par la passion,
comme rien n'a plus d'importance, je peux te dire que je t'aime, et que tout ce
que j'ai fait, je ne l'ai fait que pour toi. Si tu savais combien mon
coeur a souffert... je voulais juste... je voulais juste me reposer...
dormir, pour ne pas avoir a te trahir encore. Je t'aime."
Et
il l'avait embrasse farouchement, a pleine bouche, et Oscar avait vu les
derniers lambeaux de sa sanité se déchirer devant ses yeux. Elle posa
ses deux mains derrière son cou et s'accrocha désespérément a lui, qui répétait
son nom, encore et encore.
Elle
pouvait sentir tout contre elle la chaleur de ce corps d'homme, la rigidité de
ses muscles, et son désir, pressant contre sa hanche. Il avait pose un
bras autour de sa taille, l'enlaçant pour pouvoir la tenir au plus près,
tandis qu'un bras s'était glisse en eux et amorçait la découverte de son
torse. Lorsqu'il tira sa chemise pour passer sa main sous l'étoffe, Oscar
eut un petit sursaut de recul, mais il était déjà allé trop loin, et la
sensation de cette peau si douce, sur sa main tannée si rugueuse, lui fit
presque perdre l'esprit. Il l'embrassait toujours, et elle ne protestait
pas. Lorsque ses doigts atteignirent la pointe de ses seins, elle rejeta la tête en arrière en une figure de total abandon. Il
caressait son cou ainsi exposé de sa langue, et avait commence a détacher ses
boutons: il voulait voir autant que posséder ce corps magnifique.
Lorsque la chemise chut de ses épaules, Oscar détacha un bras de dessus les
boucles brunes, pour les poser sur sa poitrine, en un geste de pudeur
automatique. André lui prit le poignet, l'amena a ses lèvres, et le
reposa derrière sa nuque. Il la saisit enfin toute entière et la prit
dans ses bras pour faire les quelques pas qui les séparaient du grand lit.
La
déposant sur ses draps, il versa encore une larme, puis dévora Oscar des yeux.
Pour la première fois, celle-ci semblait exprimer l'incertitude. Non pas
l'incertitude de ce qu'elle s'apprêtait a faire, mais l'incertitude a ainsi
donner a un autre le contrôle de la situation. Cela émut beaucoup André,
qui posa sa tête entre ses seins, avec toute la tendresse dont il était
capable. Ce fut alors elle qui attaqua sa chemise, le forçant a la
retirer a la va-vite, et délaça sa culotte. Il fut nu avant elle, et en
ressentit une grande gène. C'était un miracle: il avait pourtant commis
cet acte avec la Comtesse, un acte qui lui semblait comme un dernier travail
"sale" dont il avait a s'acquitter deux fois par semaine, et sa pudeur,
tout comme sa notion même de décence, avait été anéanti. Avec Oscar,
son amour lui permettait de ressentir l'embarras comme une première fois et il
en fut troublé.
Elle
le regardait aussi, un peu apeurée, un peu étonnée par le désir qu'elle
voyait manifestement, et le fait qu'elle partageait ce sentiment si nouveau pour
elle. André acheva de la déshabiller avec une douceur exemplaire, et
elle fut bientôt allongée sous lui, le regardant intensément, alors qu'il hésitait
encore a la faire sienne.
"Montre-moi" dit simplement Oscar.
Et
André l'avait alors pénétrée d'un mouvement brusque, brisant le sceau de sa
virginité, s'arrêtant lorsqu'il vit les traits de son amour se durcir devant
l'effet de la douleur, puis celle-ci bouger autour de lui, l'enjoignant a suivre
son rythme. André était attentionné et Oscar mure pour l'amour.
Ils connurent une extase au delà de toute imagination pour l'un et l'autre.
Quand il revinrent sur terre, plus rien ne pouvait s'opposer a eux.
******
Ils
avaient parle comme parlent les amoureux. Oscar avait pardonne, et André
promis de mettre un terme a ces manigances: après tout, il n'y avait plus
lieu de cacher a Oscar ses véritables sentiments. La stratégie de la
Comtesse s'effondrait et les deux amants souriaient dans les bras l'un de
l'autre. Ils aviseraient de leur situation quand tout serait plus clair.
C'était la fin d'un orage et Oscar, sortant du lit la première, bénit même
la douleur qui lui rappelait qu'elle était femme. Après une courte
toilette, bien nécessaire lorsqu'elle vit les taches et le sang couler le long
de ses cuisses, elle se rhabilla en hâte, se rapprocha du lit ou André
etait toujours étendu, regardant dans le vide, souriant en pensant a leurs ébats,
et planta un baiser sur ses lèvres, avant d'annoncer qu'elle serait en bas en
train de se mijoter un chocolat. Elle regarda André une dernière fois.
Épanoui, il était beau, et la certitude qu'il était sien gonfla son coeur.
Elle ferma la porte derrière elle.
******
Ils
avaient passé la soirée a dérober des moments de plaisirs. Le matin fut
bientôt la, et, pour André, qui se réveillait au cote de cette Venus blonde,
c'était un renouveau.
"-Je ne crois pas que je n'ai jamais été plus
heureux."
"-Je ne crois pas que j'aurais même pu imaginer être aussi heureuse", fit
Oscar, sa tête blottie contre la poitrine puissante d'André.
Ils
se préparèrent en vitesse avant que quiconque ait pu les surprendre. Ils
devraient bien trouver une solution bientôt, mais pour le moment, la seule
chose qu'Oscar désirait faire était d'annoncer en personne a Mme de Roussel
que son plan avait échoué... a vrai dire, il avait même eu l'effet
opposé: Oscar était heureuse. Elle se demandait comment la Comtesse
allait cracher son venin a cette nouvelle. Elle en fit part a André alors
qu'ils se trouvaient a la cuisine.
"Non, Oscar, je ne suis pas d'accord pour te laisser te jeter dans la gueule du
loup. Qui sait ce que cette diablesse pourrait encore inventer?"
"- Mais il faut bien y mettre un terme, et je me propose de m'y employer tout de
suite. D'ailleurs, je ne veux pas que tu viennes avec moi, ordonna Oscar
d'une voix résolue. Je ne veux pas que tu revoies cette femme. Elle
t'a déjà fait assez de mal. N'aies pas peur, elle ne pourra pas
m'intimider. Pas lorsque je sais que tu m'aimes et que tu me soutiens."
Elle
jeta un bref coup d'oeil autour d'elle, et n'apercevant personne aux alentours,
elle s'élança vers André et planta un baiser bien senti sur ses lèvres.
"- André, tu es vraiment une mère poule"
Cela
le fit sourire: "-
Seulement pour toi!"
"- Bien, ne bouge pas. Aide plutôt Rosalie a finir ses chapitres
d'Histoire. Je reviendrais bientôt!"
Elle
avait posé une main sur son coeur, puis celui du jeune homme, et avait souri très
fort.
"-
Tu es belle!"
"- Ca, il faudra me le répéter ce soir..."
Oscar
prit l'épée et son étui qu'elle avait déposé sur la chaise pour prendre son
petit-déjeuner, l'ajusta, et sortit de la pièce. Quelques minutes plus
tard, elle galopait en direction de Versailles.
******
La
Comtesse ne s'attendait visiblement pas a une visite de la sorte au petit matin.
Lorsqu'elle vit la mine, fort réjouie, d'Oscar, elle comprit que tout était
perdu. Pourtant, elle resta impassible, même lorsque la jeune femme la
menaça de faire connaître ses agissements et comment elle ne voulait plus que
la Comtesse approchat André.
Oscar
était trop heureuse pour faire aucun geste qu'elle puisse regretter, et la
Comtesse se retrouva ainsi sauve, mais vaincue, dans sa chambre.
"-
La petite garce! Comment ose-t-elle?, se mit-elle a hurler, fracassant
tout objet qui se trouvait a sa portée. Jamais je n'ai subi pareille
humiliation! Mais elle ne l'aura pas, il est a moi! André est a moi,
et si je ne peux l'avoir, alors il ne sera a personne!"
Une
idée infâme commença a germer dans son esprit. Ivre de son amour découvert
pour le jeune homme qui se soldait ainsi en la plus cuisante défaite de sa vie,
elle commença a échafauder un plan. Bientôt, elle était calmée et se
mit a l'oeuvre...
******
Oscar
s'apprêtait a rentrer au domaine Jarjayes après une courte, mais très
satisfaisante, journée. Elle se dirigeait vers les écuries Nord ou se
trouvait son fidèle destrier, lorsqu'elle entendit un bruit de sabots très
rapides se rapprocher. Elle reconnu le son des fers du cheval d'André
dans la cour et se tourna machinalement pour l'accueillir.
Mais ce n'était pas André qui descendait avec peine de cheval. C'était une Rosalie cramoisie, les yeux pleins de larmes et qui criait: "- Oscar, il faut que vous reveniez au château! Ils ont arrêté André! Mme de Roussel a déclaré qu'il l'avait violentée! Je vous en supplie, Oscar, il faut venir! Ils vont le condamner a mort!"
A suivre...
mail to: amarisee@yahoo.co.uk