Agencia de Noticias
Nueva Colombia Miembro asociado en FELAP, Federación Latinoamericana de
Periodistas
Les Farc
proposent de libérer des militaires, des policiers et des politiques
détenus en otage.
L’organisation insurrectionnelle déclare que
« La nomination de la commission exploratoire est de la poudre
aux yeux jetée par Monsieur Uribe Vélez ,afin de détourner
l'attention des personnes intéressées par la signature d'un accord,
tout en continuant à ne pas répondre aux exigences des
FARC-EP.» Les Farc veulent des rapports directs avec les
porte-parole du Gouvernement.
11.02.2003 (Par
les FARC-EP). En
tant que service aux lecteurs de ANNCOL, nous publions ce communiqué
du Secrétariat de l’État Major Central des
FARC-EP :
Communiqué des FARC-EP
- Monsieur le Président de la République, Alvaro Uribe Vélez,
s’obstine de façon arrogante à ne pas nommer une commission de
haut niveau chargée de définir avec les FARC-EP, un accord qui
permettrait la libération des personnes privées de liberté des
deux côtés : État et Guérilla des FARC-EP.
- L'intransigeance bien connue du président a été réaffirmée par
le chef de l'Etat lui-même au cours de la récente réunion
protocolaire avec les représentants du corps diplomatique
accrédité en Colombie. Il a renouvelé ses élucubrations
dictatoriales en voulant imposer ses rêves et désirs aux FARC-EP,
tout en évitant de répondre aux exigences formulées par l’Etat
Major Central de l’organisation guerrillera, exigences formulées
dans une lettre adressé à la Rencontre Nationale des Séquestrés
pour Raisons de Conflit, le 4 novembre 2002, qui
dit : « nous profiterons également de cette
formidable occasion pour vous faire connaître les détails de notre
proposition :»
- Les éventuelles entrevues entre porte-parole autorisés du
Gouvernement et les FARC-EP pour la recherche d’accords sur
l’échange de prisonniers doivent s’effectuer en Colombie, dans
un lieu convenu entre les deux parties, Gouvernement et FARC-EP.
- Pour effectuer les entrevues conduisant à l’Echange, le
gouvernement fournira des garanties suffisantes pour les
porte-parole guérilleros chargés de construire et signer
l’accord éventuel, par lequel on demande des zones
démilitarisées.
- Dans le déroulement de l’accord sur l’Echange, les FARC-EP
sont disposées à libérer tous les militaires et policiers en
leur pouvoir, les 12 députés de la vallée du Cauca, les 2
ex-ministres d’Etat, le gouverneur d’Antioquia, l’ex gouverneur
du Meta, l’ex candidate à la présidence Ingrid Betancourt.
- En contre partie, nous exigeons de l’Etat et du Gouvernement
la libération de tous les guérilleros (hommes et femmes) privés
de liberté, actuellement en votre pouvoir.
- Nous recevrons du gouvernement les prisonniers guérilleros
en Colombie, à l’endroit même où nous livrerons les vôtres.
- Nous devons connaître les noms et prénoms des porte-parole
officiels du gouvernement pour l’échange de prisonniers.
- Il n’est pas possible d’envisager la rencontre des deux
commissions Gouvernement et FARC-EP dans un lieu non démilitarisé.
L’augmentation permanente des mesures répressives promulguées en
se réfugiant sous le prétexte de la "Commotion Intérieure", ainsi
que la diabolique et désespérée chasse aux sorcières contre les
opposants politiques dans toute la Colombie, interdisent que des
personnes qui ont toute notre confiance servent de liaison entre
les porte-parole du Gouvernement et les FARC-EP, personnes qui
risqueraient leur vie dans les mains de la force publique.
- Cependant, vu l’absence évidente de sagesse et l’imposture du
gouvernement pour répondre évasivement à l’appel permanent des
familles, des personnalités et des pays amis de l’Echange ou
Accord Humanitaire, qui mettrait fin à la captivité des
prisonniers de guerre des deux côtés, les FARC-EP renouvellent
leur volonté politique de concrétiser un accord qui permettrait de
solutionner ce problème des colombiens, émanant des problèmes
politiques inhérents au conflit politique, économique, social et
armé que vit la Colombie.
- A partir de maintenant, devant les familles et les communautés
internationales et nationales, les FARC-EP font porter au
Président de la République et ses forces de sécurité, la
responsabilité de ce qui pourrait arriver concernant l’intégrité
physique des prisonniers de guerre, si la Caste gouvernementale a
la prétention de récupérer ses prisonniers par les armes.
Secrétariat de l’Etat Major Central des
FARC-EP Montañas de Colombia, 8 février 2003 |