La toponomastica e lingua della Dalmazia e dell'Istria dal principio dell'800 al 1920

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Lo scopo di questa monografia è solo quello di esibire un numero di documenti storici di origine estera, per dimostrare che la toponomastica e lingua italiana in uso in Dalmazia ed Istria erano antecedenti al ventennio fascista.

Non si intende, con questo, aprire un’apologia d’irredentismo, visto che le irreversibili realtà geopolitiche della Slovenia e della Croazia sono ormai accettate universalmente ed anche dagli esuli italiani di quelle regioni.

É però necessario presentare una difesa contro le continue accuse rivolte ai dalmati e agli istriani per cui questi avrebbero forzatamente imposto, con l’appoggio del fascismo, la toponomastica e lingua italiana nelle regioni orientali del Litorale Adriatico.

Lasciamo ai lettori il giudizio finale, premettendo soltanto che le lingue franche delle suddette regioni nei secoli erano, in ordine cronologico, il latino, il dalmatico, estinto con la morte nel 1900 di Udina, l’ultimo a parlarlo, e l’italiano. Il serbo croato è invalso solo dopo il 1920.

Quanto segue include un numero di documenti inediti in Italia, che rappresentano fatti storici, più o meno importanti, e che testimoniano quanto s’intende illustrare e difendere.

Indice dei documenti allegati

1 - DICTIONNAIRE GÉOGRAPHIQUE PORTATIF, PARIS, 1806
2 - COMPENDIO STORICO DELLA DALMAZIA, VIENNA, 1861
3 - NEW LANDS WITHIN THE ARCTIC CIRCLE, LONDON, 1876
4 - IL NAUFRAGIO DEL BARK STEFANO, RAGUSA, 1876

N.B. - Nessuno dei documenti qui presentati è stato scritto, o stampato in Italia.

© Amedeo Sala, Perth 2001

DICTIONNAIRE

GÉOGRAPHIQUE PORTATIF

OU

D E S C R I P T I O N

DES ROYAUMES, RÉPUBLIQUES, VILLES,

ÉVECHÉS; DUCHES, COMTES, MARQUISATS,

PORTS ET FORTRRESSES DES QUATRE PARTIES DU MONDE,

D A N S L E Q U E L O N I N D I Q U E


LES Royaumes, Républiques et Contrées où ces lieux se trouvent; les Gouvernemens dont ils dépendent; les Rivières, Baies, Meres, Montagnes, sur lesquelles ils sont situés; leur distance en lieues françaises; leur longitude et latitude; la date des Sieges que les Villes ont soutenus, et des Batailles qui en portent Ie nom; les grands Hommes qu’elles ont produits; les changemens survenus en Allemagne, en Hollande, en Suisse et en Italie, d'après le traité de Presbaurg, etc., et où l'on trouve un très-grand nombre d'articles relatife aux productions naturellee de tous les pays, à 1'industrie et au commerce des divers Peuples, d'apres les dècouvertes de la Peyrouse, Mungo - Parch et autres Voyageurs modernes; la nouvelle division Ecclésiastique, Administrative, Judiciaire et Militaire de la France, comparée à ses anciennes Provinces; la Population, les Manufac- ures et le Conmmerce des principales villes, le p1acement:les Sénatoreries, des Commande- ries de la Legion O'Honneur, des Préfectures, Sous-Préfectures, Tribunaux, Archevêchés et Evêchés; un VOCABULAIRE de Géographie ancienne, et une explication des Termes de Marine et de Navigation.

VINGTIÈME ÉDITION

SEULLE ORIGINALE, revue et considérablement augmentée, par M. G.***, ancien Professeur dans la Conogregation de Saint-Maur;

TRADUITE DE L’ANGLAIS SUR LA l3e ÉDITION DE LAURENT ESCHARD PAR VOSGIEN.

A P A R I S, DELALAIN fils, libraire, quai iles Augustins, no 33. LEBOUR libraire, au palais-Roya1, galerie des Libraires. AVRIL 1806.

_ ARBE, Arba, (pag. 52) ville de la eidevant république de Venise. dans l'ile du même nom, près des côtes de Dalmatie, à 2 lieues, avec un évêchè. Longit. 32.54. latit. 44.55.

FIUME, (pag. 350) petit ville de la Morlaquie, incorporée à la Hongrie depuis 1776, avec un port de mer au fond du golfe de Quarnero, à 80 milles de Trieste. Long. 12. 1at. 45. Il y à des fabriques de soie et de tabac, et quelques rafineries de sucre. On compte environ 6000 habitans dans la ville.

POLA, Pola, (pag 758) ancienne, petite et forte ville de l'Istrie vénitienne, avec une citadelle et un évèché suffragant d’Udine, qui vant 6,000 liv. On y voit un magnifique amphithéâtre ancien, un temple d’Auguste et an arc de triomphe d'ordre corinthien. Elle est au fond d'un golfe assez profond, à 18 1. S de Capo d'Istria, 92 SE de Vienne. Long. 31.42. lat. 45.5.

RAGUSAN ou l’État de RAGUSE. (pag 788) petit pays d'Europe, dans la Dalmatie. C'est une république sous la protection de l’empereur turc, auquel elle paie 25,000 ducats ou 150,000 Livres de tribut, moyennant quoi ses sujets sont exempts de tous droits dans l'empire ottoman; des Vénitiens, auxquels elle paie 10,000 sequins ou 110,000 livres; et du roi de Naples, auquel elle envoie 12 faucons. Ses revenus sont de 600,000 livres. Raguse en est la capitale.

RAGUSE, Ragusa, (pag. 788) ville capitale de la république du même nom, en Dalmatie. Son gouvernement aristocratique est modelé sur celui de Venise, à l'exception que le recteur change tous les deux mois. Elle n'est ni belle, ni considérable, à peine y compte – t – on 6.000 ames. Elle a un sénat, un archevêque et un port défendu par un bon fort. Elle fût presque abîmée par an tremblement de terre en 1667. En 1762, i1 y eut une espèce d'anarchie, après une violente dispute entre 1es nobles. Son territoire est stérile; elle est obligée tirer ses provisions des provinces turques voisines; les iles aux environs sont fertiles, remplies de beaux palais. C'est la patrie du R. Boscovich, antiquaire et astronome. Elle est sur la mer, à 24 l. NO de Scutari, 66 E de Zara, 84 O de Belgrade, 44 N de Brindes. Long 36. lat. 42.30 A 2 l. se trouve la vieille Raguse, Epidaurus.

SEBENICO, Sebenicum, (pag. 858) vil1e très-forte et comté de la Dalmatie vénitienne, avec un èvechè suffragant de Spalatro, et un port très-grand, un fort et un château. est près de l'embouchure du fleuve Charca, dans le golfe de Venise, à 15 l. NO de Spalatro, 10 SE de Zara. Long. 34.18, lat. 44.10.

SPALATRO, Spalatum, (pag. 889), riche, peuplée et forte ville, capitale de la Dalmatie vénitienne, avec un archevêché dont l’àrchevèque se dit primat de la Dalmatie et un bon port. C’êtoit autrefois le palais de Dioclelion, et ce fut là que cet empereur, désabusé des grandeurs humaines, a la cultiver des laitues et des fleurs. C'est un pays de bonue chère; le gibier, le poisson, la viande de boucherie y sont à bon marché. Son commerce est considérable, parce que les caravanes turques y déchargent leurs marchandises pour Venise. Elle est sur Ie golfe de Venise, à 15 1. SE do Sebenico, 12 S de Banialuc, 41 NO de Raguse, 36 SE de Zara. Longit. 34.40, lat. 43.53.

TRIESTE, Tergeste, (pag. 950) petite, mais forte et ancienne ville de l’Istrie autrichienne, avec un évêché suffragant de Gratz, et transféré à Gradisca, qui vant 3,000 liv, et un port sur le golfe de Venise. L'empereur Joseph II y favorisa le commerce qui a procuré à la ville la construction de quantité de maisons neuves et d'édifices propres au commerce. Les Franiçais l'ont prise en 1797 et en 1806. Il y a des manufac de vert-de-gris, savon, verre et cordages, 33,000 habitans. C'étoit aurefois une ville libre, située sur la pente d'un rocher, sur le golfe auqueI elle donne son nom, à 31N de Capo d'Istria, 29 NE de Vienne, Long. 31.31, lat 45.33.

ZARA, Jadera, (pag 1029) ville de la Dalmatie, capitale du comté de Zara avec un archevêché, une bonne citadelle et un bon port. C'étoit 1e boulevard de la republique de Venise, de ce côté-là. Ladislas, roi de Naples, la vendit aux Venetiens en 1498; mais ils la reprirent, et l'ont conservée depuis, quoique le Turc ait tenté plus d’une fois de s'en emparer. C’est de cette ville que vient la fameuse liqueur appelée marasquin. Elle est dans une presqu’ile formée par le golfe de Venise, et qu'on a rendue île en creusant des fosses dans l’endroit où elle tient à.la terre ferme, à 28 l. De Iaicza, 66 NO de Raguse, 6o SE de Venise, 36 NO de Spalatro. Long. 33.4. lat. 44.22. La vieilIe Zara en est à 8 l. SE

N.B. - Spalatro diventò Spalato dopo il 1850.

A SUA ALTEZZA IMPERIALE REALE FERDINANDO MASSIMILIANO GIUSEPPE SERENISSIMO ARCIDUCA D'AUSTRIA. ECC., ECC.,ECC.
AL PRINCIPE ILLUMINATO, MAGNANIMO, RELIGIOSO, AL MECENATE DEGLI STUDI SEVERI E GENTILI, AL PROMOTORE D'OGNI CIVILE PROGRESSO, QUESTE ST0RICHE MEMORIE IN SEGNO D'OSSEQUIO E GRATO ANIMO L'AUTORE CONSACRA.

(L’autore è l’irrendista serbo-croato Luca Svillovich Professore del Ginnasio Superiore di Spalato)

Le continue cortesie e beneficenze, colle quali Sua Altezza Imperiale Reale Ferdinando Massimiliano Arciduca d'Austria si piacque di onorare Ragusa, mia patria, eccitarono in me la più sentita devozione e gratitudine.
Gli è perciò, che mi proposi di raccogliere alcune notizie storiche sull'Isola di Lacroma testé divenuta assoluta, proprietà della prefata Altezza Imperiale Reale, e di dedicarGlielo, come un omaggio del più profondo mio rispetto e grato animo.
Accintomi all'impresa, incontrai insormontabili difficoltà per riempire le molte lacune, che mi si aprirono nell'argomento per mancanza di adatti documenti. Disperando pertanto di sortire nell'intento, deponeva il pensiero di proseguire l'intrapreso lavoro.
Se non che inanimato ben presto dalla memoria dell'esimia bontà dell'Augusto Principe, da cui viene aggradato ogni nobile buon volere, deliberai di umiliarGli il risultato delle dette mie letterarie investigazioni, qualunque fosse per essere il merito.
E siccome l'Altezza Sua Imperiale Reale col suo soggiorno in Lacroma va onorando di Sua Augusta Presenza anche la Dalmazia intera, così alle compilate memorie Lacromensi ho creduto di aggiungere un Sunto della Storia dalmata, affinché l'Altezza Sua, Imperiale Reale vedesse, come in miniatura, le sorti subite da questo popolo, che, ora pressoché ignorato, ebbe però, durante i differenti periodi di sua prosperità e decadenza, a segnare di suoi fasti delle nazioni una pagina di ben luminosa esistenza.
Essendosi Sua Altezza Imperiale Reale graziosamente degnata di accettare la dedica di questo tenue mio lavoro, desunto dai più accreditati autori, che scrissero sulle cose nostre, mi accingo ora a pubblicarlo.

MEMORIE STORICHE sull'ISOLETTA DI LACROMA

Ragusa, tra le più fulgide gemme della grande collana dell'Adriatico, fino dai primi tempi di sua esistenza, si segnalò per gentile coltura, per arti belle, e per vero ordine di civiltà, sul 659 dell'era nostra sorse ella da una bruna selva per mano degli sperperati di Epidauro o di Salona, e maestosamente posò quindi il capo fra le ghirlande, che le intessevano le fresche viti, e i sempre verdi ulivi.
Circondata di mura, baluardi e fossi, con quattro interni Forti ad angoli diversi, essa piantò a sentinella del mare il Forte S. Lorenzo, ed a propugnacolo dalla parte di terra quello di S. Sergio, che torreggia romito sopra un monte aspro e infecondo, che la difende dai venti boreali.
Ragusa è tutta riso nelle suo adiacenze: le amene isolette e le suburbane sue ville vanno liete di un clima dolce-temperato, e d'un aere puro, che, imbalsamato dalle più soavi evaporazioni vegetali, e marine, rende preziosa e consolante la respirazione e rapisce in un'estasi deliziosissima chi, spossato da cure, intende a ristorarsi nè suoi campestri recessi.
Oh caro soggiorno di Ragusa! Io pure bebbi le prime aure di vita in un umile tuo tetto; umile sì, ma per me pieno di care e sante ricordanze. Ero, negli anni della mia adolescenza, quand'io stentava i giorni in mezzo agli studi, che m'ingentilivano il cuore e mi confortavano di future speranze.
Ma lungi ora il trasporto di un’accesa fantasia, inspirata dall'amore di questo classico suolo. Imperocché non è qui mio compito il celebrarne le gesta in ogni ramo di civile progresso, le scienze, le lettere, le glorie commerciali, le diplomatiche influenze, le corse fortune, l'avito splendore, per cui da taluno venne detta Ragusa, la città del passato.
(Continua per altre 41 cartelle)

UN’ALTRA PROVA CHE L’ITALIANO ERA LA LINGUA UFFICIALE DI RAGUSA:
LETTERA IN ITALIANO DAL VICARIO RAGUSEO MATTEO GIUPPANOVICH AL MUNICIPIO DI RAGUSA IN OCCASIONE DELLA MORTE DELL’ARCIDUCA FERDINANDO MASSIMILIANO FATTO FUCILARE, DA BENITO JUAREZ, NELLA CITTÁ DEL MESSICO, NEL 1867.

N0.698

NOTA!

La funesta notizia della mancanza ai vivi di Sua Imperiale Maestà Ferdinando Massimiliano, che immerse nel più profondo duolo l’Augustissima famiglia del Nostro Munificentissimo Imperatore e Re Francesco Giuseppe, desta nel cuore di ogni abitante di questa città sensi del più vivo compianto e religioso interessamento. E questi nobili sentimenti non cessano di manifestarsi ogni di più in tutte le classi del popolo, nel quale indelebile perdurerà la gratitudine sincera pelle ripetutamente conseguite generose beneficenze, e la cara memoria dell'edificante sua pietà religiosa, dell'amoroso tratto, e del lustro che per Lui conseguì questa terra da Esso prediletta.
Onde suffragare l’Anima Sua Benedetta, Sabato prossimo venturo 20 del corrente mese saranno celebrate nella chiesa collegiata di S. Biagio alle ore 10 antim. solenni requie.
Nel prevenire d'un tanto Esso Spettabile Municipio, il sottoscritto si onora di pregarlo a volervi intervenire in uno al personale dei dipendenti uffizi.
Ragusa li 13 Luglio 1867
Matteo Giuppanovich
Vicario G. le
Allo spettabile Municipio
in Pace

TEGETHOFF & STEFANO


Nel 1872 il Tegetthoff, comandato dai Tenenti Karl Weyprecht e Julius Payer, partiva da Bremerhaven, Germania, alla ricerca di un passaggio nord ovest, intendendo trascorrere l’inverno a Capo Chelyuskin. Invece la nave fu bloccata dal ghiaccio, e, andando alla deriva, avvistò l’arcipelago di Francesco Giuseppe.
Il Tegetthoff derivava il nome dall’ammiraglio austriaco che vinse la Battaglia di Lissa, nel 1866. I marinai delle due flotte nemiche ricevevano i comandi in italiano.
Nella foto accanto, Il bark Stefano si appresta alla partenza da Fiume per Cardiff da dove ripar-tirà con un carico di carbone per Hong Kong. Ma il 27 ottobre del 1875, naufragò al largo del Capo Nord Ovest a circa 900 km da Perth. Dell'equipaggio di 17 uomini, 10 riuscirono a sfuggire i mari in tempesta ma di questi solo due riuscirono a sopravvivere l’ostile deserto australiano aiutati da un gruppo di aborigeni nomadi.

VOYAGE OF THE "TEGETTHOFF"

JUNE, 1872 SEPTEMBER, 1874

VOLUME I

FROM BREMERHAVEN TO KAISER. FRANZ-JOSEF LAND,

(Chapter1, From Bremerhaven to Tomsoe, Pages 123 & 124)

On board the Tegetthoff are heard all the languages of our country, German, Italian, Slavonic, and Hungarian; Italian, however, is the language in which all orders are given.
The crew is lighthearted and merry: in the evening a gentle breeze carries the lively songs of the Italians over the blue sea, glowing under the midnight sun, or the monotonous cadence of the Ludro of the Dalmatians recalls the sunny home which they are so soon to exchange for its very opposite ... the frozen ocean of the North.
The officers and crew of the Tegetthoff amounted in all to 24 souls.

Lieutenant Carl Weyprecht, Commander of the Expedition.
Lieuten.ant Jnlius Payer, Commander of the Expedition
Lieutenant Gustav Brosch, Officer of the Ship.
Midshipman Edward Orel, Officer of the Ship.
Dr. Julius Kepes, Physician to the Expedition.
Otto Krisch, Engineer.
Pietro Lusina, Boatswain .
Antonio Vecerina, Cerpenter.
Josef Pospischill, Stoker.
Johann Orasch, Cook.
Johann Haller, Jäger, from Tyrol.
Alexander Klotz, Jäger, from Tyrol.
Antonio Zaninovich, Seaman.
Antonio Catarinich, ditto.
Antonio Scarpa, ditto.
Antonio Lukinovich, ditto.
Giuseppe Latkovich, ditto.
Pietro Fellish, ditto.
George Stiglich, ditto.
Vincenzp Palmich, ditto.
Lorenzo Marola, ditto.
Francesco Lettis, ditto.
Giacomo Sussich, ditto.
Captain Olaf Carlsen, Icemaster and harpooner.
IL NAUFRAGIO DEL BARK STEFANO

INTRODUZIONE

Il naufragio del bark austroungarico STEFANO rottosi il dì 27 Ottobre 1875 sopra una roccia sottomarina al N.0. dell'Australia gli stenti de' sopravvissuti alla catastrofe, la tragica fine di otto persone perite nei primi tre mesi, e da ultimo le avventure dei due superstiti fra degli indigeni sono l'argomento di questo libro dettato sulle informazioni dei naufraghi Bacich e Iurich. Esso non vuol essere più di una semplice ma fedele esposizione di tutto ciò che loro incorse di vedere e di provare in una regione pur sempre inesplorata, nella certezza che a raccomandarlo saranno sufficienti i dati in essa per la prima volta esibiti sulla vita, l'indole, la lingua ed i pregiudizi di una gente tutta via pressoché sconosciuta.
Giova poi osservare, che, sebbene dalla fine del gennaio 1876 fino il giorno in cui furono salvi, i superstiti non hanno tenuto più conto del corso delle giornate pure si poterono stabilire, e senz'alcuna difficoltà tutte le date fino al giorno della loro salvezza per avere gli stessi offerto concordi dati sulla durata e sulle circostanze dei singoli viaggi e delle soste coi negri.
CAPITOLO I

Era il di 31 luglio 1875, quando il bark austro-ungarico "Stefano" lasciata la rada di Cardiff, e per 60 miglia rimorchiato da un battello a vapore fino all'isola di Landy, abbandonava la costa inglese, sciogliendo le vele al vento per darsi all'alto mare.
I marinai, esperti nella manovra, fornirono ben presto l'albero di prora del trinchetto, parochetto, pappafigo, e contrapappafigo, quello di maestra, delle vele maestra, gabbie, pappafigo di maestra, e contramaestra; e l'albero del palo colla randa e contraranda. Il bompresso fu ammattato di quattro fiocchi e fra l'albero di maestrae di trinchetto furono distese tre vele di straglio, e due fra quello di maestra e palo. Alle manovre fisse aggiunsero, si all'albero di poppa che a quello di prora, d'ambo le parti, le vele volanti, scopamari, i cortelazzi e cortelazzoni.
Ottimo veliero e del più bel modello, costruito con tutti i moderni perfezionamenti di solidità e rapidità, fendeva con orgoglio le onde coll'affilata sua prora. Lungo 50 metri e 1/2 stazzava 857 tonnellate di registro, e portava a Hong-Kong milletrecento tonnellate inglesi di carbone.
Nicolò Bacich, raguseo dimorante in Fiume, & Co, ne erano gli armatori.Lo comandava Biagio Miloslavich, raguseo anch'egli, ed ottimo marino, che in più viaggi di lungo corso aveva dato prove di abilità, di energia e di sangue freddo.
Secondo capitano era Carlo Costa, compatriota al Miloslavich, giovane colto ed istruito bravo marino, di simpatiche forme e gentili maniere.
Martino Osojnak da Fiume era il tenente, giovine di belle speranze.
Diciassette uomini, compresi i due capitani ed il tenente componevano l'equipaggio dello "Stefano", brava gente, amanti del loro mestiere, coraggiosi ed abili nella manovra d'un naviglio. Giovanni Lovrinovich da Ragusa, era il nostromo, Domenico Antoncich da Lussinpiccolo, il carpentiere; Michele Baccich da Ragusa, cadetto; Matteo Zanetovich da Cattaro, dispensiere. Timonieri erano: Baldassare Vukasinovich da Gravosa, Ragusa; Giuseppe Perancich, da Lussinpiccolo; Gregorio Pavisich e Fortunato Bucich dal territorio di Fiume. Giovani Paolo Radovich da Potomnje, Giovanni Iurich da Oskorusno, Tommaso Dediol da, Kustice, Diodato Vulovich da Dobrota, Bocche di Cattaro e Nicolò Brajevich da Canali presso Ragusa; mozzo Enrico Groiss da Cardiff.

(Continua per altre 109 cartelle)

I NAUFRAGHI DEL BARK AUSTRO UNGARICO STEFANO ALLA COSTA NORD OVEST DELL’AUSTRALIA

(Titolo originale dell’autore Padre Stefano Scurla, Ragusa 1876)

Da un articolo apparso originariamente nel periodico universitario, Uniview:

Ricercatori dell'Università dell’Australia Occidentale hanno ricostruito la storia di una tribù aborigena, ora estinta, grazie ad un manoscritto in lingua italiana, IL NAUFRAGIO DEL BARK STEFANO, opera di un gesuita dalmata, Stefano Scurla, Ragusa 1876, scoperto alcuni anni fa a Perth, Australia Occidentale.
Il dott. Alan Dench, docente in linguistica, crede che la tribù degli aborigeni Yinikutira fu la sola causa di salvezza di due naufraghi dalmati. Alla loro volta questi contribuirono alla sopravvivenza della storia e della lingua aborigena.
L’evento ebbe inizio il 27 ottobre del 1875, quando il bark Stefano, diretto ad Hong Kong, naufragò al largo del Capo Nord Ovest, a circa 900 km da Perth.
Un articolo del periodico universitario, Uniview, trascritto dal POST di Perth, 20 ottobre 1996 e tradotto da A. SALA spiega:

«Dell'equipaggio di 17 uomini solo 10 riuscirono a sfuggire i mari in tempesta. Il calore e l’aridissima terra australiana richiesero il loro tributo: i naufraghi alla ricerca di cibo ed acqua, seppellirono i compagni morti nel loro cammino lungo la costa in cerca di un centro abitato europeo.
Un gruppo di aborigeni nomadi salvò i due soli sopravvissuti anche se si meritavano di essere lasciati al loro destino visto che i bianchi inducevano i negri in schiavitù nell’industria perlifera. I naufraghi trascorsero tre mesi con gli aborigeni prima di essere trovati e rimpatriati.
Ritornati a Ragusa (Dalmazia) riferirono le loro vicissitudini a Stefano Scurla, un gesuita che pubblicò la loro storia assieme ad un glossario italo aborigeno di parole native imparate durante i sei mesi trascorsi al Capo. L’abate non avrebbe mai potuto immaginare il valore che il suo manoscritto avrebbe assunto più di un secolo dopo la sua pubblicazione, nel 1876. »

Il dott. Dench fu colpito dal manoscritto perché dava una descrizione molto dettagliata delle attività quotidiane degli Yinikutira che vivevano al Capo Nord Ovest. "Il resoconto dello Scurla è molto ricco" spiega il dott. Dench. "include la descrizione dell’apparenza fisica e degli ornamenti indossati dagli indigeni descrivendo anche il loro forte senso di unità."

L’opera dà dettagli dei metodi di caccia, dei cibi, degli attrezzi, delle armi e dei riti religiosi, e riporta anche vocaboli che sono chiaramente di origine italiana, quali tataruga per testuggine, e pichinini per neonati, derivato, evidentemente, dal vocabolo veneto picinini.
Il manoscritto di Scurla annota anche, e per la prima volta, la lingua aborigena in uso "ordinario" dando un’idea dei contatti culturali nella regione. "Il manoscritto è eccezionale per l'accuratezza con la quale registra la lingua", spiega il Dott Dench, concludendo:

"In breve, il valore dell’opera di Scurla per l’antropologia, archeologia, linguistica e storia degli indigeni australiani è inestimabile."
Amedeo Sala.

RAGUSA in 1886
From the ENCYCLOPAEDIA BRITANNICA 9th Edition, Vol XX

RAGUSA (Slavonic "Dubrovnik", Turkish "Poprovnik"), a city on the east coast of the Adriatic, for many centuries an independent republic, now at a head of a district in the province of DALMATIA in Austria-Hungary. It is built close to the sea at the foot of the bare limestone of Monte Sergio, on which stands an unfinished Fort Imperial erected by the French.

In front lies the island of LACROMA, the traditional landing-place of Coeur-de-Lion.

Several ancient stone-built forts - San Lorenzo (11th century), Leverono (16th century) Etc. - defend the harbour, and the city is fenced in with lofty walls.

The main street runs in a narrow valley between the mountain and a seaward ridge: the valley was up to the 13th century a channel of the sea, and the seaward ridge was a rocky island of Iavre or Ragusa proper, opposite which lay among its pine trees the Slavonic settlement of Dubrovnik.

the seal, above, was issued on the same month (October 1876) when the survivours of the Bark Stefano, wrecked off Coral Bay, Western Australia - the sailors Michele Baccich and Giovanni Jurich - arrived back home . The writing confirms that the Italian was the official language of the City of Ragusa.

The seal, above, was issued on the same day when the survivours of the Bark Stefano, wrecked off Coral Bay, Western Australia, the sailors Michele Baccich and Giovanni Jurich, arrived back home . The writing confirms that the Italian was the official language of the City of Ragusa.