AWMR - Association of Women of the Mediterranean Region |
Bonjour à toutes je suis Viviana Ingrosso et représente l'AWMR (Association Women's of Mediterranean Region). D'abord je voudrais vous présenter, synthétiquement, cette ONG intérnationelle. Elle nait en 1991 grace à la volonté des femmes venant de plusieurs pays de la Mediterranée (Malte, Chypre, le Maroc, l'Albanie,la Palestine, l'Italie, etc…) qui voulaient se rencontrer pour se connaitre et construire des résaux des rélations pour réfléchir et coopérer ensemble pour la paix, les droits des femmes, des migrants et des peuples, pour l'eco-système. Elles voulaient et veulent créer un lieu, un espace où comparer leurs differences et diversitées, pour faire de la politique contre chaque discrimination, la tradition patriarcale et tous fondamentalismes économiques et réligieux. Chaque année on organise une Conference Intérnationelle qui suit le fil rouge des problèmes qui accablent les femmes de la Meditérrannée. Je vous donnerais l'adresse de notre site web http://digilander.libero.it/awmr ; email: awmr@libero.it L'Europe politique, qui va se former, nous démande d'apporter des contributions, des suggestions… pour qu'elle deviens plus sociale ? Ce que nous voulons est la construction d'une Europe où les droits humains, en particulier des femmes, soient respectés, et chaque discrimination soit combattue, en particulière la discrimination sexuelle qu'y est encore présente et elle va monter si on ne serre pas la vis à la globalization économique. En effet, serrée de la Banque Mondiale d'une partie et de l'autre des Multinationales, quelque pays de l' Europe économique, par exemple l'Italie, est en train de se donner une nouvelle structure économique qui va détruire progressivament les systèmes sociaux du pays meme. Le moins de financements aux secteurs bases d'un pays, qui veut s'appeler civile, l'école publique, la santé publique, la recherche mèdical et universitarie publique, l'accroissement de la proprieté privée et de sa concentration et les facilitations aux consommations au détriment de services sociaux, tout ça va détruire les réseaux de l'état social fondé sur la solidarité et la coopération.. Le risque est que l'Etat délègue à la société civile et à ses associations de volontaires, l'organisation des toutes réseaux nécessaires à la solidariété et à la sauvegarde de la dignité humaine. Mais c'est insuffisant s'il n' y a plus de politiques sociales appropriées . C'est insuffisant pour les femmes qui peuvent s'affirmer tout à fait seulement à travers une résponsabilité politique de la protéction sociale. La réalité italienne va plus loin. Le gouvernement italien de centre-droite est en train de parler de "devolution" c'est à dire que toutes décisions sur l'instruction, la santé, et meme pour quelque segment de la force publique sont déférées aux 20 régions, dont l'Italie est partagée, qui en auront le pouvoir esclusif. Le risque est l'augumentation des particularismes et de l'attitude régionaliste à l'intérieur du meme pays. Pour que on peut définir l'Europe une réalité unie et "civile", le droit de cité des ses habitants doit etre plein, c'est à dire que le respect des droits humains, de la dignité des personnes et des peuples doit etre trés présent dans les perspectives et les projects politiques de cette Europe. Que est-ce qu' on demande à l'Europe? On demande plusieures politiques sociales, où les droits des travailleuses soient affirmées, la précarité et la pauvreté montante soient combattues. L'économie va ralentir, il semble inexorablement, il se pose le problème de soutenir le pouvoir d'achat des salaires et les niveaux d'occupation. Il faut créer des politiques sociales et économiques pour garantir l'emploi des femmes et éliminer la discrimination salarial. Il faut de réformes qui soutinnes l'egalité sexuelle des choix et construire des systèmes de protection sociale dont les bénéficiaires soient les femmes, donc il faut augumenter les services sociales pour les soins des enfants et des "dépendants" (le congé parental, la protection de la matérnité, le partage du travail de soin entre les parents, la diminution des heures de travail,etc), il faut aider l'entreprise solidaire des femmes et la promotion des cultures des femmes. Il faut des politiques qui garantissent un niveau de sécurité sociale qui previent la violence domestique et sociale, contre l'exploitation du corp des femmes (souvant immigrées) et leur traite montante dans toute l'Europe. On demande au Conseil Européen une action politique qui favorise le CEDAW( Convention ONU pour l'élimination de toutes formes de discrimination contre les femmes) pour que les femmes continuent avoir une éducation libre et gratuite, l'accés à une santé efficiente et solidaire, une indipépendance économique. On pousse puisque les risolutions de Pékin 1995 sur "l'empowerment" et le "mainstreaming gender" soient respectées. Il faut avoir un regard particulier à la subjectivité féminine, favoriser l'accés des femmes aux lieux du pouvoir de la vie publique, politique, sociale, économique. On veut que la société civile puissent dialoguer avec une plus nombreuse présences féminines dans les institutions. Dans un raccordement euro-mediterranéen les pays du bord éuropeen doivent encourager la multiculturalité et les droits. Malhereusement, l'Italie s'est fermée aux politiques de l'accueil. La rècente loi Bossi-Fini considère les immigrés seulement une force de travail, donc leurs droits de permanence sont très réduits, aussi le droit à la santé et la possibilité de la réunion familiale. L'AWMR est une association euro-mediterranéenne et pour cette connotation les expériences, les plus diverses, des femmes se rencontrent dans un bassin qui est carrefour des cultures différentes et berceau de contradictions. La globalisation économique, l'impérialisme du profit, et les fondamentalismes religieux exaspèrent négativement les positions et les conflits. Ils oppriment la région méditerranéenne qui va de l'ex-Jugoslavia au Proche Orient avec leur charge de violence et de mort surtout contre les femmes. Le risque est l'augumentation de la militarisation de la société et de l'elargissement des conflits. C'est pour dépasser ces contradictions que les femmes de l'association veulent se comparer en respectant leurs différentes spécificités culturelles, en ageant politiquement pour les memes buts: l'élargissement des droits humains, la lutte à la discrimination sexuelle pour que les femmes soient sujets économiques, politiques et sociaux, l'instruction et la formation, la lutte à la pauvreté et à la disoccupation, la création des protections sociales, les réspect de la sovranité nationale et populaire,la promotion du developpement économique local pour contruire une alternative de paix. On demande à haute voix "une justice de genre et une justice économique" une globalisation "populaire" en étendant la démocratie, les droits humains et la participations des femmes à tous les niveaux des décisions politiques pour une plus large visibilité à leurs urgences. En créant ces rélations, les femmes sont les sujéts politiques qui mieux peuvent construire la paix. Pour terminer, en profitant de cette assémblée l'AWMR veut proposer, aux organisation présentes, la création d'une lobby des femmes des pays euro-mediterranéens. On sait qu'il est un project hasardé maintenant, mais on a la témoignage de la zone euro-maghrébine où le processus d'intégration ira créer des familles "multinationales" qui doivent considérer à la fois la tradition islamique et la culture européenne. Il faut de règles pour une "société multinationale" dans le cadre de la démocratie. Livre Blanc de la société civile mediterranéenne Recommandations AWMR-Italia Viviana Ingrosso La conférence de Barcelone considère le rôle stratégique de la Méditerranée et elle suggère quelques solutions aux problèmes économiques, politiques et sociaux que l'Europe aurait dû affronter à travers l'instrument du "partenariat." Dans les ans, les problèmes économiques et la création d'un « espace d'échange libre » ont prévalu sur ceux-là sociaux et humaines entre lesquels la création de "une place de paix et stabilité dans la Méditerranée." Le rendez-vous de Valencia a été occasion de comparaison et de dialogue duquel elle est dérivée la volonté et la nécessité de la plus grande implication de toute la société civile euromediterranéenne, pour construire un " espace des droits humains" et de la démocratie. L'AWMR-Italie veut partir de ces considérations pour faire ses recommandations à l'Union Européenne. Dans ce raccordement l'Europe doit encourager la multiculturalité et les droits pour une globalisation "populaire" et projeter la formation d'une zone euromediterranéenne. La construction de cet espace peut être un hasard à cause des contrastes forts et des nombreuses différences que lui sont propres, mais pendant la conférence que AWMR, en collaboration avec HERD, a tenu cet été au Marrakesch, au Maroc du 12 au 14 juillet, nous avons eu le témoignage de la création de la zone euromagrebine, où le procès inévitable d'intégration portera à la formation de familles "multinationales" qui devront considérer soit la tradition islamiste que la culture européenne. Naturellement pour la création d'une "société multinationale" elles sont nécessaires des règles insérées dans le cadre de la démocratie et de la citoyenneté qui renforceront le rôle des femmes, en particulier des pays du bord sud de la Méditerranée. Pour ça, l'AWMR-Italie demande à l'Europe politique constituant de mettre au centre de ses intérêts les citoyens et les citoyennes, comme prévu au Laeken, et que dans son Traité Constitutionnel elle y insère la Carte Européenne des Droits Humains pour laquelle restent prioritaires les droits à la sûreté, à la vie et à la liberté, comme aussi prévu dans l'art.3 de la Déclaration Universelle des Droits Humains , et à travers laquelle ces droits viennent étendus à toute la zone euromediterranéenne, la démocratie soit participation active des citoyens et des citoyennes et le partenariat, avant d'être économique, soit politique. Convaincues que la citoyenneté des femmes soit possible seulement dans la paix, nous recommandons, fortement, que dans son Traité Constitutionnel l'Europe insère une règle dont on répudie la guerre comme instrument de résolution des conflits, comme déjà elle est présente dans la Constitution Italienne à l'art.11. La globalisation économique, l'impérialisme du profit et le fondamentalisme religieux, qu'il y se rapporte de plus en plus souvent, ils exaspèrent les positions et les conflits négativement. Ils oppriment la région méditerranéenne qui va de l'ancienne Yougoslavie au Proche Orient avec leur charge de violence et de mort surtout contre les femmes. Le risque est l'augmentation de la militarisation de la société et l'élargissement des conflits. Le droit à la sûreté doit être garanti à travers le dialogue, la prévention des conflits et le désarmement, le respect de la vie, de la liberté et de l'autodétermination des peuples. Et pour ça que la résolution 1325 unanimement adopté par le Conseil de Sûreté des Nations Unies elle constitue une grande conquête pour les femmes parce qu'elle reconnaît la nécessité de la sensibilité de genre dans les négociations de paix et dans les missions de peace-keeping. Au point 13 elle affirme "le rôle fondamental des femmes dans la prévention et résolution des conflits et dans la construction de la paix et elle souligne l'importance de la participation égale et de l'implication pleine des femmes en tous les efforts pour l'entretien et la promotion de la paix et de la sûreté", en misant le plus sur la présence des femmes dans les procès décisionnels en tous les niveaux institutionnels et dans les mécanismes de prévention, gestion et résolution des conflits, à travers aussi la jouissance d'apports. En situations de conflit les femmes sont frappées par la recrudescence de la violence dont aussi en situations de paix elles sont victimes, des viols, crimes considérés de guerre et de genre du Tribunal Pénal International, aux pressions physiques et psychologiques, à la pauvreté qui alimente le trafic d'esclaves. Ils sont donc nécessaires des politiques qui garantissent un niveau de sûreté sociale qui prévienne la violence contre les femmes à partir de la vie domestique et sociale, des politiques qui empêchent l'exploitation de leurs corps et leur traite qui est en train de grandir en toute l'Europe. Nous demandons à l'Europe une action politique qui favorise le CEDAW ( la convention ONU pour l'élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes), parce qu'elles aient et continuent à avoir une instruction libre et gratuite, l'accès à une santé efficace et solidaire, une indépendance économique. La paix est la seule condition indispensable qui rend visible l'action politique des femmes qui est déja faible et le respect des droits humains des femmes. Cela nous porte à demander à l'Europe de mieux expliciter le problème de la citoyenneté féminine, c'est-à-dire notre droit d'avoir droits de femmes. Au-delà de la lutte à la discrimination sexuelle, nous demandons la reconnaissance d'être sujets qui ont dignité de genre et l'accès aux droits civils dont l'Europe doit se faire charge dans le mainstreaming gender et dans l'empowerment en tous les secteurs de la vie politique, économique et sociale. Nous demandons le développement des politiques qui favorisent l'avancement des femmes dans la participation active à la vie institutionnelle, vu l'absence endémique, en toute la zone euromediterranéenne, d'une représentation proportionnée et digne des femmes et de leurs urgences. On demande l'égalité sexuelle parce qu'il y ait égal opportunité de participation par rapport aux hommes aussi à travers l'introduction des apports. La globalisation capitaliste exaspère le conflit social, les processus de privatisation e de concentration dans l'économie et les incitations à la consommation au détriment des services sociaux, ils détruisent le système social fondé sur la solidarité et la coopération. Pour arrêter ce phénomène, nous demandons de grandes politique sociales où les droits des travailleuses soient affirmés, la précarité et la pauvreté croissante, qui frappe en particulier les femmes, elles soient combattues. La récession économique met le problème de comment soutenir le pouvoir d'achat de salaires et les niveaux occupationnels. Ils sont nécessaires des politiques sociales et économiques qui garantissent le travaille aux femmes et éliminent la discrimination salariale, des réformes qui soutiennent l'égalité sexuelle des choix et construisent un système de protection sociale dont les femmes puissent avoir bénéfice. Nous demandons la promotion d'un développement économique local et des relations de "égalité, solidarité et coopération" entre les différents pays. Pour créer une solidarité concrète et un partenariat qui aille au-delà du marché il est nécessaire de renforcer la visibilité de toute la société euromediterranéenne et des femmes. Il faut encourager des réseaux "transnationaux" des femmes, lesquelles soient experts à dépasser les conflits et les contradictions. Il faut favoriser les ONG et les associations féminines pour qu'elles aient la possibilité de faire lobby au niveau euroméditerranéen. Contre chaque forme d'eurocentrisme institutionnel, nous insistons sur le besoin d'établir un Forum permanent des sociétés civiles du bassin entier. Convention pour la réalisation du livre blanc de la santé civile de la mediterannee Recommandations AWMR-Algeria Anissa Smati -Pour étoffer le chapitre 18 ou rajouter un autre chapitre sur la situation des emigres et de leurs citoyennete -Pour que l'Europe puisse avoir des relations de paix et de bon voisinage avec les pays du sud de la mediterannee il conviendrait d'étudier deux axes :
Libro Blanco de la sociedad civil mediterránea sobre el futuro de Europa 2002/2003 Recomendaciones AWMR-Italia Viviana Ingrosso La Conferencia de Barcelona, considerando el papel estratégico del Mediterráneo, sugirió algunas soluciones a los problemas económicos, políticos y sociales que Europa debería afrontar a través del instrumento del « partenariado ». Con los años, los problemas económicos y la creación de un espacio « de libre comercio » han prevalecido sobre los sociales y humanos, entre los que destaca la creación de « un sitio de paz y estabilidad en el Mediterráneo ». La reunión de Valencia fue una ocasión para contrastar y dialogar, de la que derivó la voluntad y la necesidad de conseguir una mayor implicación de la sociedad civil euromediterránea, con el objeto de construir un « espacio de derechos humanos » y de democracia. L'AWMR-Italia quiere partir de estas consideraciones para realizar sus recomendaciones a la Unión Europea. Bajo este recordatorio, Europa debe reforzar la multiculturalidad y los derechos para una globalización « popular », proyectando la formación de una zona euromediterránea. La construcción de este espacio puede estar condicionada por los fuertes contrastes y las numerosas diferencias inherentes al mismo, pero durante la Conferencia que AWMR, en colaboración con HERD, tuvo este verano en Marrakesch (Marruecos del 12 al 14 de julio), fuimos testigos de la creación de una zona euromagrebí, donde el proceso inevitable de integración conllevará la formación de familias « multinacionales » que deberán considerar tanto la tradición islamista como la cultura europea. Naturalmente, para la creación de una « sociedad multinacional » es necesario insertar una serie de normas en el marco de la democracia y de la ciudadanía que reforzarán el papel de las mujeres, en particular de los países de la orilla sur del Mediterráneo. Por ello, la AWMR-Italia solicita a la Europa política que incluya entre sus intereses los ciudadanos y las ciudadanas, tal y como estaba previsto en Laeken, y que en su Tratado Constitucional se incluya la Carta Europea de Derechos Humanos para la que son prioritarios los derechos a la seguridad, a la vida y a la libertad, tal y como está previsto en el art. 3 de la Declaración Universal de Derechos Humanos, y a través de la cual estos derechos deben abarcar toda la zona euromediterránea, la democracia que antes de ser económica, debe ser política o de participación activa de los ciudadanos y de las ciudadanas y el partenariado. Convencidos de que la ciudadanía de las mujeres solo es posible en la paz, recomendamos, vigorosamente, que en el Tratado Constitucional Europa incluya una norma que repudie la guerra como instrumento de solución de conflictos, tal y como se encuentra ya reflejado en el art. 11 de la Constitución Italiana. La globalización económica, el imperialismo y el fundamentalismo religioso, que aparacen relacionados cada vez con mayor frecuencia, exasperan las posiciones y los conflictos de forma negativa. Estos oprimen la región mediterránea que va desde la antigua Yugoslavia hasta Oriente Próximo, con un alto grado de violencia y de muerte, principalmente, entre las mujeres. La militarización de la sociedad y la ampliación de los conflictos es un riesgo que va en aumento. El derecho a la seguridad, la prevención de conflictos y el desarme, el respeto a la vida, a la libertad y a la autodeterminación de los pueblos deben garantizarse a través del diálogo. Y por ello, la resolución 1325, adoptada unánimemente por el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas, constituye un gran hito para las mujeres, dado que reconoce la necesidad de mayor sensibilidad en estos temas en las negociaciones de paz y en las misiones de mantenimiento de paz. En el punto 13, la resolución afirma « el papel fundamental de las mujeres en la prevención y resolución de conflictos y en la construcción de la paz, subrayando la importancia de la igual participación y de la plena implicación de las mujeres en todos los esfuerzos para mantener y promocionar la paz y la seguridad » , enfatizando la presencia de las mujeres en el proceso decisional a todos los niveles institucionales y en los mecanismos de prevención, gestión y resolución de conflictos, a través incluso del disfrute de aportaciones. En situaciones de conflicto, las mujeres se encuentran sometidas al recudrecimiento de la violencia, e incluso son víctimas en situaciones de paz, siendo objeto de violaciones, de crímenes considerados de guerra y de este tipo por el Tribunal Penal Internacional, de presiones físicas y psicológicas, de situaciones de pobreza que alimenta el tráfico de esclavos. Resultan, pues, necesarias políticas que garanticen un nivel de seguridad social que prevenga la violencia contra las mujeres partiendo de la violencia doméstica y social, así como políticas que impidan la explotación de su cuerpo y su trato que aumenta en toda Europa. Solicitamos a Europa una acción política que favorezca la CEDAW ( Convención de la ONU para la eliminación de todas las formas de discriminación contra las mujeres), dado que estas tienen y continúan teniendo una instrucción libre y gratuita, un acceso a la salud eficaz y solidario, y una independencia económica. La paz es la única condición indispensable que visibiliza la acción política de las mujeres, que ya es lo suficientemente débil, y el respeto de los derechos humanos de las mujeres. Ello nos lleva a solicitar a Europa que especifique mejor el problema de la ciudadanía europea, es decir el derecho de las mujeres a tener derechos. Más allá de la lucha contra la discriminación sexual, solicitamos el reconocimiento de ser sujetos que tienen dignidad y derechos civiles de los que Europa debe ocuparse en el mainstreaming gender y en el empowerment en todos los sectores de la vida política, económica y social. Solicitamos el desarrollo de políticas que favorezcan el progreso de las mujeres en la participación activa de la vida institucional, dada la ausencia endémica, en toda la zona euromediterránea, de una representación proporcionada y digna de las mujeres y de sus necesidades. Se solicita la igualdad sexual para que haya igualdad de oportunidad de participación en relación a los hombres, al igual que a través de la introducción de aportaciones. La globalización capitalista, el proceso de privatización y de concentración en la economía y las incitaciones al consumo exasperan el conflicto social, en detrimento de los servicios sociales, destruyendo el sistema social basado en la solidaridad y la cooperación. Para parar este fenómeno, se solicita grandes políticas sociales en las que los derechos de las trabajadoras sean reafirmados, y en las que la precariedad y la pobreza creciente, que afecta particularmente a las mujeres, sean combatidas. La recesión económica plantea el problema de como sostener el poder adquisitivo de los salarios y los niveles ocupacionales. Resultan necesarias las políticas sociales y económicas que garanticen el trabajo a las mujeres y que eliminen la discriminación salarial, así como reformas que sostengan la igualdad sexual de opciones y construyan un sistema de protección social del que puedan beneficiarse las mujeres. Solicitamos la promoción de un desarrollo económico local y de relaciones de « igualdad, solidaridad y cooperación » entre los diferentes países. Para crear una solidaridad concreta y un partenariado que vaya más allá del mercado, es necesario reforzar la visibilidad de toda la sociedad euromediterránea y de sus mujeres. Es necesario promocionar las redes « transnacionales » de mujeres, que sean expertas en superar los conflictos y las contradicciones. Resulta imprescindible favorecer las ONG y las asociaciones femeninas para que tengan la posibilidad de hacer lobby a nivel euromediterráneo. Contra cada forma de eurocentrismo institucional, insistimos en la necesidad de establecer un Foro permanente de sociedades civiles de toda la cuenca. Recomendaciones AWMR Argelia Anissa Smati - Para ampliar el capítulo 18 o insertar un nuevo capítulo sobre la situación de los emigrados y de su ciudadanía - Para que Europa pueda mantener relaciones de paz y buena vecindad con los países del sur del Mediterráneo, sería conveniente estudiar dos ejes:
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