~ Les Migrations ~
Les Différents Types de Migrations

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Introduction
Les Causes des Migrations
Les Conséquences des Migrations
Conclusion
Carnet de Bord
   Les migrations diffèrent entre elles per plusieurs aspects, avant tout par les necessités ou les causes qui les provoquent, par la durée et par le lieu de destination et de départ. Il y a donc et bien évidamment différents types de migrations et de flux migratoires nécessitent une analyse détaillée.
   En ce qui concerne les migrations du premier type, elles sont généralement engendrées par des situations politiques ou économiques bien precises. Dans ce cas, le migrant se dirige enfait vers d'autres milieux à la suite de crises politiques ou économiques, de pérsecutions éthniques ou à la recherche d'un travail ou d'une vie meilleure. Cet argument sera cependant analysée plus en détail dans la deuxième partie de cette production.
   Les migrations basées sur la durée peuvent être permenentes ou temporaires. On parla de migrations permanentes lorsque le migrant quitte son pays ou se déplace avec l'intention de s'établir définitivement ailleurs; la migration est temporaire quand le migrant retourne à son point de départ après un séjour à l'extérieur d'une durée plus ou moins longue, mais en tout cas limitée. Il est vrai que cette distinction est souvent malaisée, car elle ne peut être faite qu'après coup: des migrants, partis sans esprit de retour, ne peuvent s'adapter et retournent au bout de quelques mois ou de quelques années dans leur pays d'origine; inversement, d'autres migrants se fixent définitivement dans le pays où ils s'étaient rendus sans avoir l'intention d'y demeurer toujours. Quant aux migrations temporaires, on peut en distinguer plusieurs types, toujours en fonction de leur durée: migrations journalières, hebdomadaires, saisonnières ou viagères.
   Quant aux migrations basées sur le lieu, on distingue les migrations intérieures, c'est-à-dire celles qui s'effectuent dans les frontières d'un même Etat, et les migrations extérieures, qui supposent le franchissement d'au moins une frontière. Les premières revêtent elles-mêmes des formes différentes: colonisations intèrieures, émigrations de la population rurale dans les zones urbaines, migrations alternantes de travail ou de loisir. Quant a celles extérieures, on le distribue généralement en migrations continentales et transcontinentales, ou encore en migrations continentales et transocéaniques.


I. Les Migrations Internationales


A. Les Migrations du XVIe au XVIIIe Siècle

Au cours de ces siècles, les migrations ont été principalement transatlantiques. A la suite de la découverte de l'Amérique, un mouvement puissant et ininterrompu s'établit, un mouvement qui entraina au-delà de l'Atlantique espagnols, portugais, français, hollandais et anglais mus par l'esprit d'aventure, le désir de conquêtes, l'espoir de s'enrichir surtour grâce au commerce avec le Vieux Continent ou la volonté de ne pas renoncer à leurs croyances religeuses.
   L'emigration nette pendant le XVIIe et le XVIIIe siècles aurait été d'environ 2 milions de personnes. Les portugais se dirigèrent principalement vers le Brésil, d'abord important liei de déportation et comptoir commercial. L'émigration française au-delà de l'Atlantique, commencée au début di XVIe siècle grâce aux nombreux encouragements faits par les compagnies commerciales qui, en échange des privilèges accordés par le pouvoir royal, transportaient chaque année un certain nombre de colons, se répandit d'abord aux Antilles, en Guyane et en Louisiane et, après la Révolution aussi au Canada Occidental. Les britanniques migrèrent surtout vers vers la côte atlantique de l'Amérique di Nord (de la Nouvelle Ecosse à la Géorgie); leur mouvement, déjà très important, s'intensifia au cours su XVIIIe siècle à cause des flux migratoires des presbytériens de l'Ulster et des condamnés qui fuissaient la Métropole. Hollandais, allemands et suedois se sont unis, toujours au XVIIIe siècle, au mouvement migratoires des britanniques en s'installant avec eux en Amérique du Nord.
   La mise en valeur des Amériques engenfra une autre importante migration, celle des Noirs, transportés par force d'Afrique sur l'autre bord de l'Atlantique comme ésclaves à cause de la pénurie de main-d'œuvre principalement par anglais, français et espagnols. Plus de 3 milions d'africains eurent été débarqués en Amérique de l'origine de la traite à la première moitié du XIXe siècle lorsqu'elle fut abolie totalement.

B. Les Migrations du XIXe au XXe Siècle

   Les migrations transcontinentales, la plupart d'entr'elles transatlantiques, prirent au XIXe siècle et au début du XXe un ampleur sans précédents. Jamais sans doute des déplacements humains n'avaient atteint une telle importance numérique; on éstime généralement à plus de 40 milions de migrants le nombre des européens qui abandonnèrent définitivement leur pays natal entre 1800 et 1930.
   Le mouvement ne fut cependant pas uniforme.Dans la première partie du XIXè siècle, on n'enregistra que des courants assez faibles, prolongeant ceux du siècle précédent. Mais la crise socio-économique et politique de 1846-1850 précipita les départs. La Révolution Russe (1917) et Première Guerre Mondiale (1914-1918) interrompirent presque entièrement les mouvements, mais, quoique gêné pas les mesures restrictives adoptées pas certains pays traditionnels d'immigration, il reprit de 1919 pour s'interrompre à nouveau pensant la crise des années '30.
   Des nouveaux exodes migratoires commencèrent juste avant le début de la Deuxième Guerre Mondiale, de l'Europe Orientale à l'Europe Occidentale et en Indochine à cause de la montée au poivoir de nombreuses dictature (comme celle de Mao Zedong à cause de la quelle presque la totalité des japonais vivant en Chine fuirent vers l'archipel nippon.
   Dans les années qui suivirent la Deuxième Guerre Mondiale, pendant la quelle les flux migratoires cessèrent, les migrations reprirent en Europe sans toutefois retrouver, il s'en faut de beaucoup, l'intensite qu'elles avaient avant 1914.
   Pendant le XXe siècle, l'Europe qui était un immense foyer d'émigration au cours du XIXe siècle, devint, ou moins à l'ouest, une zone où l'immigration l'emporte tellement sur l'émigration que l'on peut parler "renversement du courant migratoire". L'Europe, enfait, devint un foyer très important pour l'immigration des peuples provenant des pays les plus pauvres (de l'Afrique et de l'Asie) et des colonies ou ex-colonies (Commonwealth britannique, Amerique Latine et du Sud) à la recherche de richesse et d'un niveau de vie meilleur.


II. Les Migrations Intérieures


Les déplacement de population à l'intérieur des frontières d'un même état sont généralement beaucoup plus faciles que les migrations internationales, en ne possedant pas de difficultés liées à l'adaptation à un nouveau style de vie, à d'autres traditions, à une autre culture et parfois à une nouvelle langue. Il y en a de deux types: celles définitives dans lesquelles le migrant s'installe dans le lieu de destination et celles temporaires où le migrant ne se déplace que pour courte durée pour revenir ensuite au lieu de départ.

A. Les Migrations Définitives

   Pour ce qui concerne ce type de migrations, depuis 1861, la proportion des personnes qui se sont déplacées est passée de 11,8% en 1861 à 21% en 1911 et à 26% en 1936. La mobilité a donc considérablement augmenté au cours de cette période, pendant laquelle on assiste aussi à une forte tendance à la concentration de la population en certains points du territoires. Cette tendence est dûe en grande partie à l'émigration des ruraux vers les villes (phenomène d'urbanisation) qui leur offrent une meilleure teneur de vie et plus d'opportunités. Avec l'indistrialisation et le développement des secteurs tertiaires avec une conséquente expansion de la necessité d'emploi, a eu lieu una forte diminution de la main-d'œuvre agricole, mais surtout de la population agricole. Aussi dans les pays communistes, l'exode a pris un caractère massif et s'est développé très rapidement de façon très semblable.
   D'ailleur, les migrants qui se sont déplacés des zones agricoles aux zones urbaine, ont dû s'installer dans les périferies des villes où souvent, se sont trouvés en condition d'avoir une existencce précaire et difficile. Le seul point positif de ce type de migrations a été le fait qu'elles ont été realisées principalement par des jeunes adultes, ce qui a contribué à l'augmentation de la population dans les villes.

B. Les Migrations Temporaires

   Les migrations temporaires, elles restèrent longtemps inséparables des formes traditionnelles d'économie; la où la pression démographique était forte, une partie de la population partait temporairement chercher du travail ou des nouvelles ressources le plus souvent en restant à l'intérieur des frontières nationales.
   C'est au XIXe siècle que cette forme de migration culmine... surtout en Europe Occidentale, à cause des déplacements des travailleurs agricoles allant participer au gros travaux des moissons ou des vendages dans les régions de grande culture.
   Au XXe siècle, ce type de migrations, s'il n'a pas entièrement disparu des pays les plus développés, y est cependant devenu plus rare. Au contraire, des formes nouvelles de flux migratoires temporaires se sont créés: les migrations quotidiennes de travail et les migrations de loisir (surtout de vacances). Les premières se sont développées à cause de la difficulté de logement en proximité du lieu de travail et grâce au développement des moyens de transport individuels et collectifs, les deuxièmes pour le besoin de la part des travailleurs de se reposer et de s'éloigner de leur lieu de travail et de la routine quotidienne.


III. La Politique des Pays d'Accueil et l'Organisation de l'Immigration


   Aujourd'hui, après une évolution sensible déjà entre les deux guerres, l'intervention publique a pris une extension considérable en matière d'organisation des migrations et d'assistance auprès des personnes. Dans toute la mesure du possible, les courants sont dirigés et contrôlés. Les hommes ne franchissent plus les frontières sans formalités.
   L'action internationale et intérieure se manifeste pour s'occuper du sort des "personnes déplacées" dès la première moitié du XXe siècle à travers de nombreuses institutions intergouvernamentales et organisations syndacales ou bénévoles, confessionnelles ou non qui reglementent les flux migratoires, l'assistance et la protection juridique des migrants ainsi que leur securité sociale et tout ce qui concerne surpeuplement, sauvegarde du plein emploi et protection des travailleurs nationaux. Toutefois, à défaut d'un gouvernement européen, qui n'est pas encore en vue, chaque pays définit souverainement sa politique en matière de mouvements migratoires; les pays de départ et d'arrivée créent des organismes spécifiques chargés d'organiser les transferts et de fixer les conditions d'installations. Ainsi, de multiples accords bilatéraux sont conclus entre les parties intéressées.
   Toutes ces mesures, intérieures ou internationales, semblent avoir une double conséquence. En premier lieu, elles ont limité l'afflux, car les migrations, de nature collective, tendent toujours à se développer par contagion lorsque le mouvement est amorcé. D'autre part, elles risquent de faire apparaître, dans la conscience des migrants, les germes d'une revendication, puisqu'on a cherché à les faire venir, ou tout au moins les a-t-on laissés s'installer, et que des lois et règlements protègent leur séjour.



                                                                                                         Belluzzo Tommaso




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