L’histoire de la transmission de nos chromosomes sexuels X ou Y … et l’apparition du Nombre d’Or:

En plus des vingt-deux chromosomes caractéristiques de l’humain qui se trouvent en paires identiques dans les cellules, il existe une paire de chromosomes dits sexuels. Chez l’homme, ils sont très différents et sont notés XY. Chez la femme, ils sont similaires et sont notés XX.

Le côté mâle : les hommes connaissent avec certitude la provenance de leur chromosome Y, qui est celui porteur de la masculinisation. Il est forcément celui de leur père, celui de leur grand-père paternel, celui de leur arrière-grand-père paternel, etc. (voir schéma, parcours flèches bleues). La vie du Y suit donc celle du nom de famille traditionnellement donné par le père et qui se transmet de père en fils. Les pères sans descendance mâle arrêtent le parcours de leur chromosome Y en même temps qu’il arrêtent la transmission du nom de leur père. Ceci porte à se demander si dans les sociétés patriarcales où, depuis bien longtemps, il est d’importance fondamentale d’avoir un héritier mâle, l’intuition humaine et sociale, comme bien souvent, fait écho à la réalité biologique. Cette intuition naît de ce que nous avons sans doute une connaissance intime de nos caractéristiques biologiques qui nous permet une entière compréhension de ce que nous sommes.

Le côté femelle : deux chromosomes X sont donnés à la femme : l’un provient obligatoirement de son père, l’autre obligatoirement de sa mère. Dans les générations, ces chromosomes X peuvent provenir seulement de certaines aïeules et il est possible de déterminer avec certitude quelles sont les aïeules qui n’ont pas pu transmettre leur chromosome X. Ce sont toutes les femmes de la lignée des chromosomes Y familiaux. Il s’agit, pour la troisième génération, de la mère du grand-père paternel (voir schéma, cercle noir). En revanche, la grand-mère paternelle a donné forcément un de ses chromosomes X (schéma, cercle rouge). Mais le chromosome X d’origine maternelle provient soit de la grand-mère, soit du grand-père (schéma, cercles verts).





Curieusement, le nombre des individus (mâles ou femelles) pouvant transmettre chacun des chromosomes X, au cours des générations représente une suite mathématiquement connue. Génération 1 : 2 individus. Gen2 : 3 ind. Gen3 :5 ind. Gen4 : 8 ind. , puis pour les générations successives : 13, 21, 34, 55, … individus. Cette suite est celle de Fibonacci. Elle est remarquable car chaque terme correspond à la somme des deux précédents, et parce que le rapport entre un terme et son précédent tend vers le Nombre d’Or appelé aussi Psi (Psi= 1,6180339…) .
Pour l’histoire du chromosome X au cours des générations, que l’on choisisse les porteurs potentiels du X globalement (tous les individus), ou seulement les femmes porteuses, ou seulement les hommes porteurs, on aboutit toujours à une suite de Fibonacci.
Aussi, bien qu’une femme porte un X d’origine paternelle et un X d’origine maternelle, parmi tous ses aïeux de la Nième génération porteurs éventuels de ses X, le rapport entre les aïeux de la lignée maternelle et ceux de la lignée paternelle tend vers le Nombre d’Or, (à la génération 4, on obtient : 5/3= 1,666…. ; à la génération 7, 21/13= 1, 6153…. ; à la génération 10, 89/55= 1, 6181…).

Ce fameux Nombre d’Or, nombre irrationnel à l’écriture infinie, considéré comme porteur de magie, se retrouve ainsi dans la génétique, dans la nature et dans une multitude de rapports de longueurs de figures géométriques. Il est impliqué dans la disposition des graines de la pomme -en étoile pentagonale régulière-, à la disposition circulaire des feuilles le long d’une branche ou des pétales de roses, en passant par des spirales de coquilles. Certains pensent que les rapports impliquant le nombre d’or représente la quintessence d’une esthétique à laquelle nous sommes naturellement sensibles.