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di André Clavel 
Data di pubblicazione: 09/01/2003

L'auteur du justement célèbre Soie commet aujourd'hui Sans sang. 
Confus et vain

Ce fut jadis un jeune mousquetaire surdoué, dont les premiers livres - Soie, Châteaux de la colère - firent des étincelles. Mais, au fil des ans, Alessandro le magnifique a perdu de son panache. Et il est devenu Baricco le bourricot: une bête de somme que ses éditeurs ne cessent de tanner pour faire tourner les rotatives. Et pour remplir le tiroir-caisse en exploitant un filon qui, hélas! s'étire en chewing-gum. Résultat? Pressé comme un citron, houspillé par sa propre gloire, le malheureux s'escrime à réamorcer la pompe afin de rester en piste.

Son précédent roman, City, était un embrouillamini de digressions stériles, besogneuses, délayées dans l'écuelle de lecteurs frustrés qui n'ont toujours pas compris à quoi rimait pareille entreprise. Avec Sans sang, l'ex-hussard des lettres italiennes sombre carrément dans l'anorexie. Et signe une plaquette lilliputienne, totalement rachitique. Un roman? Non, guère plus qu'une nouvelle. Qui démarre trop vite, se donne de faux airs métaphysiques, ne trouve jamais son souffle et finit dans un lit, comme on pouvait malheureusement s'y attendre. Il y aura donc un zeste de sexe, et pas mal de points de suspension avant d'y arriver, tant Baricco peine à boucler son scénario. 

Ouverture: cachée dans un trou humide, sous le plancher d'une ferme, la petite Nina assiste à l'assassinat de son père et de son frère, liquidés par trois tortionnaires en un déluge d'hémoglobine. Pourquoi? Mystère! Il est vaguement question de règlement de comptes, aux lendemains d'une guerre. Mais l'on ne saura jamais laquelle, ni où se déroule le carnage. Voilà pour le premier acte. Le second, un demi-siècle plus tard, raconte comment Nina retrouve l'un des assassins, l'invite au café, se lamente sur la cruauté du destin, et le conduit dans une chambre d'hôtel... On s'arrête là, en se demandant où l'auteur veut en venir. S'agit-il d'une fable, d'une parabole? On le suppose. Mais on n'en trouve pas la clef. Et l'on rame, en quête d'explication, dans cette mauvaise parodie de Buzzati où Baricco habille de peau de chagrin une inspiration de plus en plus cacochyme.




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